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dissertation philosophie ya t il une perfection esthetique

Publié le 26/11/2023

Extrait du document

« Y a-t-il une perfection esthétique ? 1.

Il existe une perfection esthétique qui nous dépasse A.

Un principe général et universel (dans les choses) : Thomas d’Aquin B.

Qui provoque des sensations en nous(dans notre reception des choses) : Edmund burke, syndrome stendhal 2.

La perfection esthetique est une idée abstraite indéfinissable A.

Chacun a sa définition donc il y en a plusieurs On ne peut pas l’observer : Il n’y en a pas une mais plusieurs, or si l’idée n’est pas unique c’est qu’elle n’est pas parfaite.

Tt le monde ne reconnait pas donc pas universel A.

bourdieu C’est une quête infini On ne peut pas la produire, on y aspire sans y parvenir. Emmanuel kant Ex dorian grey 3.

La perfection esthétique est cachée A.

Il faut la chercher dans les choses platon B.

Une existence dans la conscience collective qui inspire Walter pater Ce n’est pas la destination qui compte mais le voyage Selon l’IPSAS (société internationale de la chiurgie plastique esthétique), les interventions de chiurgie esthétiques ont augmenté de près de 41.3% ces 4 dernières années. Ainsi, l’on constate que les individus se mettent en quête d’une tansformation de leur corps afin de répondre à leur idéal physique. Il serait alors question d’atteindre un niveau inégalable, où il n’y a rien à améliorer ou à changer.

La perfection prend effectivement racine dans le latin perficio avec ficio le verbe facio donc « faire », qui, associé à per revient à l’action qui est menée jusqu’au bout, dans sa totalité, qui est parvenu au terme de sa réalisation.

Cela ne consiste pas en un simple objectif vers lequel on tend, un idéal, ou auquel aspire fortement, un reve, mais une réalité qui n’admet pas de carrence.

C’est pourquoi l’on peut y associer l’esthétisme qui également n’accorde pas de place aux défauts.

Ce concept comprend le rapport de la perception de la beauté.

La discipline qui entend la juger est considérée depuis le XIXème siècle comme une philosophie de l’art.

De aesthesis, la sensation, la chose esthétique s’avère agréable à voir.

Par conséquent, on peut placer au sommet de la hiérarchie une splendeur suprême unique et sans égal que l’on trouve dans la nature ou dans l’art.

En effet, c’est ce à quoi l’on pense lorsque l’on fait référence à la beauté parfaite: elle se dote d’une caractéristique extraordinaire qui pousse à l’admiration. Or cet aspect divin en fait un mythe.

Personne ne peut attester l’avoir déjà vu et ne peut le démontrer sans être contesté.

Aucune preuve irréfutable ne permet de parvenir à un consensus quant à sa définition.

Autrement dit, on croit que c’est possible que des éléments dans le monde soient en harmonie totale avec eux même surpassant toute autre création.

Mais finalement, n’est’ce pas une illusion que de croire que cette qualification est concrète ? Cette quête à bien des égards se montre vaine.

Avec toutes les transformations et les évolutions que la matière subit comment pourrait elle garder un statut d’éclat originel ? Bien souvent la perfection est associée au caractère naturel et singulier.

Or nous retrouvons de nombreux types de beautés, qui sont de surcroit artificielles et superficielles.

On peut même ajouter qu’elles sont éphémères. Il s’agit de trouver les critères de définition de l’idée de perfection esthétique pourtant spéculative.

Réelle ou non, il semble que paraissant supérieure, elle exerce une influence sur les jugements et la vision du monde. Il convient dès lors d’analyser la dimension transcendante de cette question.

S’il est vrai que cette logique nous dépasse, nous questionnerons son indescriptibilité qui nie sa présence.

Ce qui nous conduira à la remarque suivante : se peut-il qu’on doute de son caractère véritable seulement parce qu’on ne parvient pas à l’observer ? On tentera de cibler son lieu de développement. Tout d’abord, il existe une beauté infaillible et suprême dans la nature que l’on le ressent. Le caractère exceptionnel de la magnificence est étroitement corrélé au divin.

Notre jugement prend en compte cette intervention supérieure dans la constitution de toute chose.

Il n’y a rien au-dessus de l’ordre naturel des choses et pourtant il se peut que des œuvres y soient associée.

Certaines créations de l’univers nous parviennent superbes, avec des motifs tel qu’aucune imperfection ne les saborde.

Des motifs tellement précis ou des créations méticuleuses se voient glorifiées au point d’etre qualifiées de « divines ».

Ainsi on ne saurait douté de leur beauté transcendante si la perfection elle-même intervient dans leur élaboration. En ce sens, Thomas D’Aquin, en tant que thélogien chrétien livre dans la Prima Pars de Somme théologique, 1266 et 1273 dans la question 27 intitulée « de Pulchritunide » (beauté en latin) son examen donc de la beauté comme attribut de Dieu.

Cette instance se manifesterait effectivement dans toutes les beautés de la création terrestre à travers l’ordre qu’il propage.

De cette façon, toute beauté du monde sensible n’est que reflet de la sublimité divine.

A travers des œuvres, nous contemplons Dieu, source ultime de l’harmonie.

D’ailleurs Thomas D’Aquin propose même trois critères qui, quand ils sont tous respectés, permettent de déceler cette réalité objective : integritas, consonantia et claritas. Respectivement, intégrité car il faut que l’objet soit complet et sans failles, proportion puisqu’un équilibre permet une justesse d’éclat et clarté pour mieux dévoiler le charme. Bien des phénomènes et des œuvres sur terre ou dans le cosmos sont compris dans cette théorie.

Des projets humains peuvent être universellement valorisé comme les 7 merveilles du monde ou bien des lieux naturels comme le Grand Canyon situé en Arizona aux Etats-Unis.

Les parois rocheuses qui se trouvent dans ce parc national montrent une structure bien établie depuis des millions d’années(intégrité).

De surcroit, l’incroyable agencement de ces dernières exprime une véritable harmonie (proportion).

Enfin, Avec la vitalité du jeu de couleur et l’aspect majestueux, ce lieu affiche sa clarté. L’emotion apparait comme revelatrice de la perfection esthetique.

Le concept de sublime engendre des effets spectaculaires sur le public par sa grandeur féerique.

En effet, seulement une œuvre faramineuse provoque chez nous, suite à une proximité par la vue ou l’ouïe, un émerveillement.

L’individu qui la contemple éprouve alors des sensations qui dépassent une simple appréciation intellectuelle.

L’observation ébranle l’observateur, par des émotions d’admiration souvent.

De plus, puisque cela touche la sensibilité, elle suscite aussi toute autre forme d’émoi.

La crainte, la nostalgie, l’extase, chacun le reçoit à sa façon nonobstant l’unanimité réside en ce qu’elle nous transporte.

Intégrer un haut niveau de beauté est une chose, cependant la transmettre avec autant de poigne et de profondeur en est une autre qui force le respect. Ainsi, Dans, Enquête philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau, publié en 1757, Edmund Burke analyse l’influence du sublime sur l’état émotionnel des Hommes.

L’ame humaine répond par l’expression de son affectivité à ces expérience esthetiques.

L’impact serait tel que la perfection peut transcender le monde matériel attestant de la validité du concept.

Autrement dit, l’intensité des émotions provoquées représente la conséquence de la puissance de certaines beautés de la nature.

Il va même jusqu’à insinuer que les èsensations engendrées deviendraient une voie vers la contemplation du divin, car elles évoquaient des émotions similaires à celles ressenties face à la grandeur de Dieu. Par conséquent, nous comprenons mieux les victimes du syndrome de Stendhal qui se sentent submergées par des d’expériences artistiques époustouflantes. L’auteur qui donne son nom à ce phénomène psychosomatique, plus précisément a subit un boulversement avec des palpitations après la contemplation de chefs d’œuvres : des peintures, des sculptures et des fresques dans le musée de Florence. Si nous parvenons effectivement à reconnaitre émotionnellement un unique canon de la beauté divine et que ce concept se révèle universel, comment expliquer que tous les avis ne convergent pas ? Les crièteres évoluent sans cesse donc comment parvenir à une définition fixe qui détermine clairement à partir de quel stade, de quel moment un objet peut être glorifié de tel sorte. Par ailleurs, l’incapacité d’émettre des critères quand à la spécificité de ce principe en fait une chimère. Chacun.... »

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