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Dissertation philosophie Sujet : La société peut-elle se passer d’État ?

Publié le 17/03/2024

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« Dissertation philosophie Sujet : La société peut-elle se passer d’État ? La société se définit donc par distinction d’avec l’État ; toutefois, il ne semble pas possible de séparer État et société : la question de leurs relations est fondamentale. La société serait donc perçue comme étant un ensemble d’êtres humains vivant en groupe organisé désignant à fois un ensemble de relations spontanées fondées sur des rapports de dépendance et également celles basées sur un accord réciproque. L’État quant à lui serait une autorité politique de laquelle émaneraient des institutions auxquelles des individus se soumettraient et en échange de quoi il les protège.

Il comprendrait un peuple, un territoire, une ou plusieurs cultures plus ou moins déterminées et des institutions. La société peut-elle alors se passer d’État ? La société ne pourrait pas se passer de l'État, car elle aurait besoin de lui.

Il faudrait donc s'interroger sur le rôle de l'État dans la société : Dans quelle mesure l'État serait-il nécessaire ? Une société pourrait-elle seulement exister sans État ? D'un autre côté, une société sans État, à défaut d'être possible, ne serait-elle pas souhaitable ? L'État contribuerait, certes, à maintenir l'ordre au sein de la société, mais il pourrait aussi devenir un instrument de domination. Si la société est perçue comme cet ensemble d’hommes, comment pourrait-elle se passer de cette autorité que représente l’État ? Mais si ces relations humaines se font naturellement, l’État serait-il réellement nécessaire à la société ? Existerait-il donc un moyen de repenser l’État, et/ou la société pour éviter une quelconque dépendance ? La présence d’une autorité telle que l’État serait nécessaire pour le bon fonctionnement de la société. En effet, Hobbes défend l’idée que l’homme est naturellement violent dans son ouvrage Le Léviathan.

Il expose ici la nécessité d'établir un pouvoir étatique fort pour mettre fin à l'état de guerre que les hommes se mènent lorsqu'ils sont guidés par leurs passions et non par la force d'un souverain. Devant les conflits, les déchirements et les discordes permanents qui naissent entre les hommes, le philosophe estimera qu’au regard de l’examen de ces passions violentes et naturelles des hommes qu'il faut, pour qu'une société pacifique existe, installer un pouvoir étatique fort qui fasse taire les divergences individuelles.

Hobbes reprend la formule de Plaute : « Homo homini lupus » (L'homme est un loup pour l'homme). Toujours selon Hobbes, les hommes sont naturellement égaux. Certes, ils n'ont pas les mêmes facultés ou talents naturels. Mais ils sont égaux devant la mort : ils sont tous mortels, et ils sont tous capables de tuer.

Ils sont donc tous des ennemis potentiels les uns pour les autres. Encore aujourd’hui nous assistons à de nombreux cas de violences, tel que les fusillades dans les écoles surtout lorsqu’elles sont commises par les élèves.

Cela montre que même les jeunes ont ce caractère violent entre eux. Sans État il n’y aurait donc pas de valeurs.

Mais qu’est-ce qu’une valeur ? Les valeurs humaines sont celles qui muent les êtres humains les uns vers les autres dans la réciprocité. Par valeurs nous entendons notamment le respect, la justice, l'amour et la fraternité. Dans ses Principes de la philosophie du droit, Hegel présente l'État comme la plus haute des institutions.

Selon lui, il permet de réaliser le plus haut degré de la liberté, il est « Dieu sur terre ». « L’État est nécessaire ; il est l’esprit effectif qui incarne les valeurs communes à un peuple » toujours selon Hegel.

Nous pouvons donc dire que l’importance de l’État serait dans la structure de nos relation humaines, c’est-à-dire que le philosophe estime que sans État l’homme n’a aucune valeur et donc ne peut pas vivre en société. L'État joue donc un rôle important en rassemblant les valeurs et les aspirations d'une société.

Il peut aider à maintenir l'ordre, à promouvoir le bien-être commun et à garantir les droits et les libertés des individus. Mais bien sûr, il y a aussi des questions à se poser sur la manière dont l'État exerce son pouvoir et s'assure de représenter véritablement les intérêts de tous. Si l’homme est comme le dit Aristote un « animal politique » alors la présence de l’État serait-elle indispensable ? Selon Aristote la nature ne fait rien en vain, l’homme est le seul animal doté du langage, c’est donc pour cela qu’il serait un « animal politique ». Selon Kant, « l’homme a une tendance naturelle à s’organiser ». Lorsque nous disons que l'homme a une tendance naturelle à s'organiser, cela signifie que les êtres humains ont une inclination innée à créer des structures, des systèmes et des relations pour vivre en société.

Cela se manifeste par notre besoin de former des communautés et de coopérer les uns avec les autres.

Cette tendance à s'organiser est ce qui nous permet de construire des civilisations et de progresser en tant qu'espèce. Il n’y a donc pas de passage d’un état naturel à un état civil artificiel : Il a bien fallu que des hommes existent d’abord, puis établissent des cités ensuite. Prenons l’exemple de la préhistoire, l’homme a su passer d’animal grégaire, c’est-à-dire en quête de survit à l’animal politique doté du langage, la capacité à s’organiser et à penser le monde. L’État présente toutefois de nombreuses limites et des travers. En effet, cette puissance despotique serait plus dangereuse que la tyrannie, car une tyrannie est limitée à la déviance d'un souverain susceptible d'être destitué. Selon Max Weber, dans.... »

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