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Dissertation Philosophie « Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ? »

Publié le 22/05/2023

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« Dissertation Philosophie « Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ? » Chaque Homme s’est déjà questionné sur lui-même et a souhaité se connaitre lui-même.

On peut ainsi se demander si cet avis doit être pris en compte sérieusement car chaque personne a une certaine part de partialité envers soi-même.

Ainsi ce manque d’impartialité peut conduire une personne à se penser d’une telle manière par manque de sincérité envers soi-même.

Le terme « placé » signifie un point de vue, une position or comme il est dit dans le sujet, « le mieux placé » signifie avoir le meilleur point de vue et ici dans ce cas cela signifie vis-à-vis de sa propre personne.

De nombreuses personnes ont l’idée qu’en étant proche d’une personne, on peut ainsi la connaitre plus qu’elle-même, donnant lieu à cette fameuse expression « je te connais comme si je t’avais fait ».

En réalité, cette phrase n’apparait pas comme rassurante ou gentille mais elle cache une certaine emprise de certaine personne sur l’autre en lui donnant le sentiment de ne pas se connaitre soi-même et de devoir faire confiance à l’autre.

Cela peut paraitre impossible, l’Homme est de manière générale un être qui a conscience de soi-même, constituant son identité à lui seul. Toutefois, cela ne veut pas forcément dire que cette conscience de soimême est une véritable connaissance par rapport à ce que l’on représente, ce que l’on est. Cette conscience de soi-même apparait de manière immédiate chez les Hommes, toutefois on ne peut dire de celle-ci qu’elle est un savoir réel ou du moins qu’elle est représentative de la réalité de ce que nous représentons.

Cela peut donc paraître instinctif mais avoir réellement conscience de manière objective de soi est un devoir qui d’apparence parait facile or c’est l’un des devoirs les plus durs.

Ainsi on peut se questionner, Qui me connait le mieux, les autres ou moimême ? L’expression « pour savoir » signifie dans cette formulation avoir le but de se connaitre soi-même et de savoir réellement qui on est. De plus la formulation « je suis » montre une certaine profondeur qui est attendue par la personne pour savoir réellement et profondément qui elle est. Ainsi on peut se demander alors, qui peut réellement me connaitre mieux que je me connais déjà moi-même ? Y a-t-il quelqu’un qui me connaisse réellement mieux que moi alors que je suis la plus proche de moi-même. Cela est-il dû à plus de justesse de sa part que moi à mon égard ? Afin de répondre, nous nous intéresserons dans un premier temps, à l’importance de notre propre conscience de soi qui apparait plus importante que l’avis et le jugement que les autres portent sur nous.

Après cela, nous nous pencherons sur la réelle fiabilité de cette conscience et de cet avis que l’on porte sur moi-même car dans ce cas si elle s’avère être biaisée, le regard des autres peut donc permettre un retour à la réalité.

Enfin, nous nous questionnerons sur l’intérêt de se connaitre soi-même et ainsi quel raisonnement doit-on faire afin de s’approcher de la réalité de ce que l’on est. Tout Homme a instinctivement conscience de lui-même, ainsi cette conscience de soi peut s’approcher de la réalité sans pour autant l’atteindre or l’être humain en question peut penser qu’elle est l’unique vérité.

Cela rejoint l’idée du cogito de Descartes qui suit la logique de sa célèbre phrase tirée du Discours de la méthode : « cogito ergo sum » se traduisant par « je pense donc je suis ».

Tout Homme ayant conscience de lui et pensant donc savoir qui il est, selon sa perception de lui-même à travers sa conscience peut ainsi conclure que par ce simple fait, il sait qu’il est.

Ainsi cette certitude peut pousser l’individu à croire en cette connaissance qui ne peut à chaque fois être totalement véridique.

Ainsi si ce sujet dont on émet un doute est confronté à la propre perception de quelqu’un sur lui-même, ce doute ne pourra qu’être oublié et pas pris en compte par cet individu.

Le cogito place la conscience de soi comme une intuition directe qui ne peut être égalée par autre chose.

Ainsi quel que soit la chose, qui ne l’oppose rien selon cette logique ne peut l’égaler et ainsi tout est discrédité par rapport à la conscience de soi.

Si l’on suit cette logique, personne mis à part la personne elle-même ne peut mieux la connaitre.

Sa perception est ainsi la seule prise en compte, tout le reste concernant cette personne est discrédité et cette conscience devient quelque chose de général à un degré universel.

Alors, seule la personne elle-même est la mieux placée car elle est la plus proche d’elle-même.

Par ailleurs, qu’elle se connait depuis toujours et qu’ainsi cette proximité est encore plus renforcée par le fait, qu’elle seule connaisse son histoire et son vécu et peut ainsi comprendre chacune de ses réactions, ressenties de par son expérience personnelle.

Cette place si proche ne peut être prise par quelqu’un d’autre que soi-même, car sauf cas rarissime, personne ne peut être toujours avec une autre personne tout au long d’une vie et ne pourra jamais comprendre l’ensemble de ses réactions et agissements. D’autre part, en y réfléchissant, personne d’autre que soi-même ne peut mieux se comprendre du fait qu’aucun mis à part lui-même ne peut ressentir ses perceptions, émotions et sentiments.

Cela ne peut être le cas pour les autres Homme mis-à-part si l’individu en question leur explique en le décrivant par des mots ou des expressions faciales, l’émotion ou le sentiment qui la traverse que les autres arrivent à interpréter.

Ainsi cette perception est unique et propre à chacun car tout Homme a des limites, des avis et des perceptions qui donnent lieu à une réaction différente selon les Hommes.

Ainsi chacun ne peut être sûr de l’avis qu’il a sur une autre personne car il ne peut savoir ce que pense l’autre par rapport à sa propre conscience.

L’autre a seulement accès à ce que la personne souhaite lui montrer c’est-à-dire un accès indirect à ses propres perceptions.

Cela peut notamment être le cas des expressions faciales ou de la réaction du corps, par exemple.

Dans ce cas, il n’est pas dérisoire de dire que seule la personne elle-même peut réellement savoir qui elle est, et entièrement se comprendre elle-seule.

Les autres ne peuvent que s’inspirer des réactions et les interpréter selon eux pour en déduire un avis qui ne peut donc pas être objectif.

Une personne peut réagir de manière expressive et voyante d’une certaine façon pour respecter les codes de la société.

Elle peut à la fois ressentir tout l’inverse à l’intérieur d’elle-même mais choisir pour une raison déterminée de ne pas montrer réellement cette réaction ce qu’elle ressent.

La souffrance d’une personne ne peut se voir ou se comprendre de manière explicite à chaque fois, cela est même généralement rare.

Dans la majeure partie des cas, cela sera compréhensible grâce aux langages du corps et aux expressions faciales, la tonalité de la voix, c’est-à-dire essentiellement par la vue ou l’ouïe. De même, on peut aussi comprendre qu’être à une place aussi proche de soi-même ne permet pas à cette personne d’être la mieux placée afin d’en dégager un avis objectif d’elle-même.

Cela s’explique notamment par une place trop proche d’elle-même ou par le fait que l’on ne se considère pas comme une personne à part entière, alors on n’a pas assez de recul sur soi-même pour cela.

Ainsi malgré sa proximité extrême, la personne n’est.... »

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