dissertation philosophie : obéir est-ce renoncer à sa liberté

« Philosophie Obéir ne veut pas dire renoncer à sa liberté puisqu’on obéit pour qu’on ait tous une liberté égalitaire, c’est donc pour le bien de tout le monde.

Par exemple, les citoyens doivent obéir aux lois c’est une nécessité pour éviter les débordements et donc que tout le monde ait accès à la même liberté et qu’on se respecte les uns les autres. Cependant ne faisant pas partie des personnes qui ont créer ces lois, je ne suis pas forcément d’accord avec ces lois et en y obéissant je renonce donc à ma liberté volontairement pour la liberté des autres.

Est-ce qu’obéir ne serait pas un acte de contrainte justement pour être libre ou bien obéir serait renoncer volontairement à sa liberté pour celle des autres ? Nous verrons dans un premier temps qu’obéir peut être une contrainte pour avoir accès à la liberté.

Dans un second temps nous verrons que si on obéit c’est plutôt un acte volontaire donc on choisit de renoncer à notre liberté pour la liberté d’autrui.

Enfin nous verrons qu’au final obéir serait renoncer à sa liberté pour accéder à une autre forme de liberté. Obéir peut être sous plusieurs formes, l’obligation et la contrainte.

Obéir sous l’obligation c’est reconnaître la légitimité de cette action qui est contraire à obéir sous la contrainte.

Renoncer à sa liberté serait un acte volontaire or quand on fait une action sous la contrainte c’est qu’on a pas le choix et donc on ne renonce pas à notre liberté, ça serait plutôt obéir pour la liberté et le bien-être de tous. Comme l’a écrit Rousseau « L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ».

En effet, les lois existent pour notre liberté à tous on est donc contraint d’y obéir mais elles nous apportent une liberté égalitaire entre nous pour qu’on puisse vivre dans le respect.

Par exemple les lois sur les heures légales pour faire du bruit, elles ont été mise en place pour la liberté de chacun de faire du bruit mais à des horaires précises pour le respect du voisinage. Obéir peut aussi être une contrainte sans vraiment de liberté derrière, quand dans une situation on ne peut pas faire autrement et qu’on est plus vraiment maître de nos décisions et donc on est juste contraint de faire ce que l’on nous dit de faire, ce n’est donc pas un acte de volonté et donc on ne renonce pas à notre liberté mais on nous la vole.

Ainsi Rousseau peut écrire « Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c’est tout au plus un acte de prudence.

».

Il affirme donc que quand on est contraint à quelque chose, on cède à la force et c’est donc bien un acte de nécessité où nous n’avons pas le choix et non un acte de volonté.

Par exemple, les esclaves cédaient à la force, étaient contraint d’obéir à leur maître et donc ne renonçaient pas à leur liberté mais ils se la faisaient voler par leur maître. Mais si on vivait sous la contrainte continuellement on ne vivrait pas vraiment, on est très souvent maître de nos actes et donc cela serait plutôt des actes de volonté et non de contrainte.

Et si au fond de nous on était plutôt d’accord d’obéir, ce qui nous amènerait donc à dire qu’on renonce à notre liberté. On peut obéir pour avoir quelque chose en échange dont nous avons besoin ce qui amènerait à dire qu’on choisit d’obéir, que c’est un acte volontaire et donc qu’on renonce à notre liberté.

Cela peut donc juste être un besoin pour vivre, on choisit son besoin en échange de sa liberté.

Grotius a écrit « Pourquoi donc ne serait-il pas permis à un peuple ne relevant que de son propre droit de se soumettre à un seul individu ou à plusieurs, de manière à leur transférer complètement le droit de gouverner sans en retenir aucune partie ? ».

Pour lui il est justifié de se soumettre à un maître ou un gouvernant et donc de renoncer à sa liberté pour obtenir protection en échange. Par exemple les esclaves n’étaient pas contraints mais ils renonçaient à leur liberté en échange de la vie.

Ils ont donc refusé de se rebeller pour pouvoir rester en vie même si cela leur a coûté leur liberté. On renonce à sa liberté en obéissant à un gouvernant puisque si on le voulait vraiment la force de.... »