Dissertation philosophie : N’y-a-t-il de sacré que religieux ?

« DISSERTATION N°1: La religion SUJET: N’y-a-t-il de sacré que religieux ? Il semble à première vue que le sacré n’est pas que religieux.

Tout d’abord, on peut concevoir la notion de sacré de Rudolf Otto comme étant « un sentiment spécifique qui permet la manifestation de forces psychiques inconscientes où se mêlent, dans une alchimie particulière, le rationnel et le non-rationnel.

».

En effet, on peut être touché par la beauté du monde, le mystère de l’univers qui n’est pas dans l’ordre du religieux.

Inversement, il peut y avoir des religieux qui ne sont pas éblouis par le mystère de la vie.

Il existe des formes très diverses du sacré qui s’expriment dans le bouddhisme, dans le christianisme mais aussi par des gens qui ne sont absolument pas religieux qui sont saisis par la beauté du monde et qui cessent de s’interroger sur le sens de la vie, vivant donc une expérience du sacré. Le sacré n’est-il que religieux ? Mais est-ce que le religieux appartient-elle à la dimension du sacré ? Des non-croyants peuvent avoir une expérience du sacré.

En utilisant leurs cinq sens, l’ouïe, l’odorat, la vue, le toucher, des athées peuvent être éblouis par les splendeurs du monde.

Ceux-la ressentent une forme de spiritualité qui les poussent à s’interroger, à se questionner sur la beauté et le mystère du monde.

C’est notamment ce que faisait nos ancêtres préhistoriques.

Ils étaient en pleine découverte du monde, étaient dépassés par tous ces mystères qu’ils ne comprenaient pas et inspiraient une crainte révérencieuse.

La religion n’existait pas à cette époque pourtant, ils vivaient bien une expérience du sacré.

Les nonreligieux peuvent donc ressentir du sacré par différents moyens que la religion. Par contre, il y a des religieux qui ne ressentiraient pas cette expérience du sacré.

Ces religieux qui ne ressentent pas le sacré, qui ne sont pas touchés par le mystère de la vie pratiquent probablement leur religion depuis leur enfance et ne se sont pas questionnés sur les mystères du monde.

Ces personnes rationalisant tous ces mystères par l’existence de Dieu et en ne se posant aucune question se coupent donc du sentiment de sacré. La définition du sacré s’est ainsi laïcisé au cours du temps.

Auparavant, la définition du sacré qu’on utilisait le plus était celle d’Emile Durkheim.

Selon lui, le sacré consiste en l'ensemble des choses que les interdits protègent et isolent, tandis que les choses profanes sont celles où ces interdits s'appliquent et qui doivent rester à l'écart des premières.

A ce jour, on peut utiliser ce mot pour parler de choses qui ne sont pas religieuses comme pour dire Mettez 20 svp 1. »