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dissertation "peut-on se connaître soi-même ?"

Publié le 21/04/2015

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Sujet philosophie : peut-on se connaître soi-même ? Depuis l'introduction de la notion de connaissance de soi-même, les philosophes ne cessent de vouloir y apporter leur point de vue, telle une ambition. Ainsi Socrate a t-il repris la formule de l'oracle de Delphes : « connais-toi toi-même ». sous-entendant que la connaissance de soi, c'est à dire le savoir dont nous disposons sur nous-mêmes, n'est pas quelque chose d'immédiat ou d'acquis mais serait au contraire une chose devant être le motif d'une recherche. cependant se connaître est une notion complexe, l'Homme peut-il tout savoir de lui-même ? Est-ce possible ou bien est-ce quelque chose d'intouchable que seule une puissance extérieure à nous-même est en capacité de posséder ?.Provenant du verbe « pouvoir » « peut-il » n'indique aucune obligation, seulement une possibilité, un choix. Il fixe donc l'éventualité d'un recours intermédiaire à la connaissance de soi par soi, de l'implication d'une source autre que notre personne capable de nous permettre une meilleure connaissance de nous même ? Enfin les termes « se » ou encore « soi-même » témoigne d'une volonté de réflexion subjective d'une personne sur elle-même  Donc dans ce sens, l'homme peut-il réellement prétendre à la connaissance de son être ? Ou est -il limité à une connaissance partielle de lui-même, à une appréhension de sa propre personne  ? Nous constaterons tout d'abord que l'homme a conscience de lui-même et de ce qu'il est. Mais ne serons-nous pas en droit de douter reconnaître qu'il demeure pour lui le « plus lointain » une part de sa propre personne lui étant étrangère ?. Nous devrons alors examiner la possibilité qu'autrui lui permet de se connaître lui-même. La conscience de soi est ce que l'on appelle le « moi » dans les sciences humaines, le moi c'est ce qui est intime personnel et singulier Se connaître soi-même, c'est d'abord faire l'expérience de soi : c'est donc une conscience réfléchie qui se pense elle-même comme objet et prends conscience de son existence, grâce à une prise de recul,contrairement à la conscience spontanée qui résulte juste de la présence de l'homme à lui-même quand il pense, agit et sens . la philosophie cartésienne indique que si j'ai une conscience, je suis sûr d'exister car pour douter de mon existence ou de celle des autres il faut une conscience qui permette ce doute. Le sujet conscient de soi est la certitude première d'après Descartes qui déclare « je peux douter de tout ce que je vois, de tout ce que je pense, peut-être qu'un « malin génie » me fait tromper dans tout ce que je vois et pense néanmoins pour douter il faut penser donc avant même d'être sûr de l'existence de mon corps et du monde qui m'entoure je suis sûr de l'existence de ma pensée . » c'est la vérité première, le cogito cartésien. En apparence, nous sommes les plus aptes à nous connaître. « Je pense donc je suis », cette citation de Descartes permet de montrer que l'homme est non seulement capable de penser mais aussi de penser par lui même. Le donc de cette affirmatio...

« Tout simplement car l'homme est le seul qui peut savoir ce qu'il pense ou ce qu'il ressent intérieurement comme le dit Hegel, l'homme analyse « les nuances de ses sentiments » par un travail d’introspection qui consiste à avoir un aspect critique sur sa personne et ainsi à analyser sa propre existence.

L'homme peut donc prendre conscience de ce qu'il est réellement et se connaître extérieurement, comme l'énonce Hegel : "se reconnaître lui-même dans la forme des choses ».une idée qu'avait également Descartes comme quoi la pensée serait le point d'ancrage de notre conscience de soi. La conscience de soi mène donc à la connaissance de soi.

: je peux me connaître objectivement Comte envisage immédiatement : je puis bien me connaître moi-même, m'observer moi-même, quand cette observation porte sur des « phénomènes moraux », c'est-à-dire des passions.

Quand je suis triste, je sais que je suis triste.

Je puis même, si le cœur m'en dit, me pencher au-dedans de moi et étudier cette tristesse, me demander d'où elle vient, par quels comportements en moi elle se caractérise, ce qu'il faudrait faire pour la voir cesser.

Je puis donc connaître, dans une certaine mesure du moins, mes états émotifs et les observer « objectivement », c'est-à-dire les contempler comme s'il s'agissait d'autant d'objets distincts de moi-même.

Comment alors cela est-il possible ? La raison en est simple : ce qui est observé, ce sont des humeurs, des passions, des dispositions ou tonalités émotives ; ce qui observe, c'est la partie intellective de l'esprit.

Je puis bien connaître mon état affectif alors, parce que la partie de l'esprit qui observe est différente de celle qui est observée.

l’homme peut se connaître en personne puisque il possède un « moi » empirique et donc une certaine expérience de lui-même.

Il est capable de doute et donc de pensées, et prends conscience, grâce à cette même pensée personnelle de ce qu'il est réellement,pourtant, qu’en est-il des situations où il semble s’échapper à lui-même ? Ou hors de contrôle sa conscience de lui ne découle plus à sa connaissance personnelle ? En effet cette connaissance de soi par soi a ses limites : le « moi » découlant de nos perceptions est fugace : si l'on nous demande de décliner notre identité, nous énumérons notre nom, adresse, numéro de téléphone.

Nous pouvons aussi nous décrire physiquement et moralement.

Mais cette description suffit elle à dire ce qu'est notre moi ? De plus sachons que nous évoluons, est-ce le même moi ? Est-il réellement connaissable ? S'il n'est pas statique, figé.

Pascal affirme qu'il n’y a que des qualités et que rien ne demeure : cette entité permanente qu'est le moi serait donc insaisissable.

Son terme ne serait qu'une fiction du langage.

Les philosophes empiristes considèrent que l'on ne peut rien connaître sauf tout ce qui est de l'ordre de l'expérience, l'introspection est donc totalement impossible.

David Hume, philosophe empiriste, considère en réalité que l'on ne peut pas se connaître nous même car nous n'avons pas d'idées abstraites, c'est uniquement de l'ordre de la perception.

L'être humain quand il veux connaître son « moi » ne peut connaître que les perceptions sensorielles (ex:sommeil sans rêve) .

Nous n'avons alors plus conscience de nous même, notre moi n'existe plus.

Le moi existe alors par intermittence.

Le « moi » apparaît également comme instable, impossible à définir : en effet nous avons l'impression de nous connaître car rien n'est plus proche de nous que nous-même.

Cependant l'on peut remettre en cause notre recherche personnelle de la vérité puisque partant de quelque chose qui nous est intérieure, propre à notre conscience nous recherchons à partir d'une source intime, une vérité qui sera peut-être inconsciemment subjective.

Est-ce pertinent ? Nietzsche considère pour sa part que non : le connu étant habituel, nous croyons nous connaître et donc nous ne nous étudions pas.

Ainsi, notre conscience nous trompe sur nous-même.

Ce qui semble bien connu serait donc en réalité ce qu'il y a de plus difficile à connaître.

Il semblerait que notre connaissance de nous-même s'ébauche inconsciemment, que nos actions conscientes soi le fruit de phénomènes inconscients : en effet pour quelques étapes de notre vie, alors même que nous pensons rester objectif, nous sommes influencés sans nous en rendre. »

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