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Dissertation : Montez que le poète de la modernité est un homme qui poursuit son chemin

Publié le 29/04/2013

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RUCH 15.04.13Marie-Anne102 Dissertation Les poètes se sont demandé quelle était la source de leur inspiration, ce qu'ils ont appelé leur muse. Il s'agissait pour eux de déterminer le rôle de l'artiste, son utilité sociale : être le guide inspiré découvrant les liens invisibles entre le moi et l'univers ou plutôt le chantre des combats dans l'arène sociale ? Au fur et à mesure des siècles, les poètes ont évolué et ont découvert des nouveaux genres. Le siècle qui est le plus intéressant est le 19ème siècle, siècle de la fin de la période révolutionnaire, mais aussi siècle d'âge d'or de la poésie et du roman avec par exemple Charles Baudelaire ou encore Guillaume Apollinaire. Ce siècle laisse percevoir des créateurs aux fortes personnalités artistiques. C'est pourquoi nous allons voir ici en quoi le poète de la modernité est un homme qui poursuit son chemin. D'accord il convient de se demander ce que veut dire « modernité «, et ensuite de l'examiner. Pour finir il faut s'interroger et analyser en quoi il poursuit son chemin. C'est dans première moitié du XIXe siècle, que la poésie redevint un genre de premier plan, notamment grâce aux romantiques, qui affirmèrent une esthétique nouvelle en prenant le contrepied de la conception classique de la poésie, jugée ...

« volonté de transcrire une sorte de monologue parlé.

Laforgue s’engagea dans cette voie avec enthousiasme, conscient d’avoir trouvé un moyen d’exprimer « la naissance simultanée d’une idée et de son expression ». Mais l’imagination constructive de la modernité est différente par rapport aux points de vue du poète.

Les textes de Baudelaire saisissent des aspects de Paris ou des instants fugitifs, mais rares sont les descriptions de la ville : il s’agit plutôt d’une lecture de la ville ou de la lecture du poète par la ville.

Son regard sur Paris est un amour mêlé de haine et d’horreur spatiale et la torture mentale se combinent et dominent : son point de vue est celui détaché du dandy.

Pour Baudelaire, l’imagination ne doit être ni simple pouvoir d’ornementation ni creuset de fantasmes et de délires.

Il adoptait une position opposé au Romantisme, en prétendant qu’il a écrit son poème comme on construit une machine.

Chaque poète poursuit son chemin différemment suivant leur imagination et leurs points de vue. Le mot « poursuivre », signifie continuer sans interruption.

Ce qui signifie que le poète continue sa quête, continue d’écrire des poèmes, quoi qu’il arrive, que rien ne peut les arrêter, que ce soit les lois, les règles de la poésie ou autre.

L’image du chemin dans la tradition religieuse ou métaphysique est un symbole de la quête de l’Etre.

Les représentations de chemins ou de cheminements abondent.

Le symbole du chemin constitue l’un des éléments de l’image archétype que l’être humain se forme de lui-même.

Il révèle l’essence humaine comme un être en recherche.

Le chemin est d’abord une traversé de la nuit, des ténèbres de l’ignorance et du doute.

Le chemin représente également un appel, un rappel de la nécessité qui incombe à l’humain d’expérimenter cette distance, cette opacité intérieure avec lesquelles il doit composer. C’est pourquoi les poètes de la modernité écrivent beaucoup de poèmes sur le thème du voyage et de l’errance.

Le voyage est sans destination, sans itinéraire.

Il a un but de vagabondage : un but inconnu.

L’auteur improvise donc, il est dans l’insouciance, c’est-à-dire qu’il est heureux.

Le poème « Ma bohème » de Baudelaire, indique une individualisation du voyage grâce au pronom « ma ».

Apollinaire écrit un poème sur la Tzigane.

La Tzigane est une figure du destin, réputé et écrit d’avance.

Le poète évoque la transcendance.

L’amour tient lieu de divinité.

Pour le poète, l’amour est la seule raison de vivre, même s’il finit mal, il est la seule compensation sur le chemin de la vie. Les poètes sont à la recherche de l’idéal.

La quête de l'idéal est pour le poète, comme pour tout artiste, la volonté d'atteindre le parfait, le sublime et de le représenter à travers des œuvres musicales, des peintures ou, ici, des poèmes.

Dans "Le confiteor de l'artiste" de Baudelaire, le poète est en quête de l'idéal, il souhaite reproduire ce qu'il contemple qui est beau, il cherche à représenter l'idéal contemplé.

Mais finalement, dans ce poème, il renonce à la quête de l'idéal, de qui est paradoxal, car il a écrit de la poésie, ce qui montre qu’il a tout de même réussi à atteindre un idéal, car la poésie est, pour le poète, un moyen d’atteindre l’idéal.

De plus, continuera sa quête de l'idéal à travers d’autres poèmes comme dans « l’invitation au voyage », où il essaye d’atteindre un pays parfait et harmonieux : un pays idéal.

Il y a également une quête de l’idéal dans « Le désir de peindre » de Baudelaire.

En effet, dans ce poème l’auteur parle de la perfection d’une femme et essaie de reproduire cette perfection à l’aide de la poésie.

Cette femme, qui est en fait sa muse, joue un rôle dans l’ascension du poète vers l’idéal.

Il exprime le désir de « mourir lentement sous son regard », ce qui montre qu’il souhaite continuer à jamais sa contemplation de l’idéal et qu’il continuera de tenter de reproduire ce sublime jusqu’à l’atteindre. Le poète de la modernité est un homme qui poursuit son chemin, car chaque poète à son propre imagination, suit son chemin sans être interrompu mais ils ont tous le même but : la recherche de l’idéal.. »

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