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Dissertation : le monde est-il une grande machine ?

Publié le 12/04/2023

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« Le monde est-il une grande machine De prime abord il semble plutôt évident de considérer que le monde n’a rien en commun avec une machine.

Quand nous observons les choses de ce monde et ce qui s’y trouve il parait peu probable de percevoir ce dernier comme un ensemble de rouages en mouvement tant la diversité, le hasard et les dérèglements restent omniprésents au sein de ce dernier.

Néanmoins, ne peut-on pas non plus voir par son ordonnancement le monde comme une grande machine.

En effet, le cycle des saisons qui semble bien réglé, l’alternation régulière du jour et de la nuit peuvent nous ramener à l’idée d’un monde comme une mécanique en mouvement. C ;’est pourquoi il est donc parfaitement légitime de s’interroger sur : « le monde est-il une grande machine ? » Ainsi nous analyserons en quoi d’une part le monde la vision du monde comme une machine parait très éloignée des perceptions que l’on peut en avoir ? En quoi, d’autre part par les évènements ou les cycles réguliers qui s’y trouve la comparaison avec une machine prend-t-elle tout son sens et si tel est le cas à quelles conditions cette perception demeure valable. Dans un premier temps : quels éléments distinguent le monde d’une machine.

2 en quoi cette perception parait valable en fonction des caractéristiques de ce dernier ? 3 A quelles conditions cette vision doit-elle être conservée. I. A.

Monde : Mundus latin, Cosmos Pythagore = enveloppe de toute chose avec 3 caractéristiques : fini, ordonné et harmonieux.

Une mécanique : Ensemble des pièces assemblées destinées à produire, transmettre, transformer un mouvement.

Le mouvement y est supposé être uniforme.

A travers le monde est-il une grande machine : question si l’on peut y retrouver les mêmes caractéristiques.

Le monde n’est-il qu’une machine B.

Une réalité sensible = une matière (ce dont une chose est faite) et une forme (sa constitution, sa configuration qui donne forme au matériau). Pour Aristote, il y a une finalité dans la nature « la nature ne fait rien en vain » chaque chose a sa forme et sa finalité.

Ainsi les plantes existent pour les animaux, les animaux existent pour les hommes comme la matière existe pour la forme.

Et si la nature est bien faite  logos dans la nature.

Ce n’est pas du hasard, la nature n’est pas un assemblage hétéroclite mais une totalité harmonieuse où rien n’est sans raison.

Le monde n’est donc pas ainsi une grande machine il n’est pas que matière, il a aussi une âme. On peut illustrer l’idée que ce monde n’est pas une machine avec notamment l’animisme C.

Philippe Descola, dans, Par-delà nature et culture se place dans la situation de l'Homme nu s'identifiant au monde suivant deux perspectives complémentaires : celle de son « intériorité » et celle de sa « physicalité » vis-à-vis des autres, humains et non humains.

L'animisme correspondrait à la perception d'une identité commune des intériorités des existants, humains et non humains, et à celle d'une identité distincte entre leurs physicalités.

Il y a une ressemblance des intériorités et différence des physicalités entre humains et non-humains (animaux, végétaux, esprits, objets).

Les animaux, les plantes ont la même âme, intériorité (émotions, conscience, désirs, mémoire, aptitude à communiquer…) que les humains, ils ne s'en distinguent que par leurs corps et donc aussi par leurs mœurs. Mais après tout comment savoir s’ils ont la meme intériorité, n’estce pas une vision anthropomorphique ; après tout c’est de l’étendue en mouvement. II. Zkj A.

Toutefois, on peut voir une certaine mécanique dans ce monde de faits avec notamment Descartes disant que même les vérités les plus élevées pourront être découvertes si l’on procède méthodiquement.

Par exemple sur l’idée d’âme on pourra prouver la nature, l’immortalité, ou encore l’idée de monde s’il est fini ou infini et enfin l’existence de dieu.

Ces conceptions révèlent ce que l’on pourrait appeler l’optimisme rationaliste de Descartes. Grâce à la raison, on pourra justement chasser le mystère du monde.

Pour lui, tout pourra être rationnaliser.

Ce à quoi on assiste, c’est un désenchantement du monde avec Max Weber. B.

La thèse de Descartes : le monde est analogue à une machine, qu’on pourra appeler le « monde-machine », pour lui,.... »

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