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Dissertation le malade imaginaire

Publié le 01/02/2023

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« Intro La question qui nous est posée « Le Malade Imaginaire de Molièere n’a-t-il pour visée que de réjourir le spectateur ? » attire notre attention sur le lien entre comédie et divertissement. C’est précisément sous l’angle du divertissement d’une part qu’il s’agira d’aborder la question du comique en s’arrêtant sur les différents procédés propres au registre comique : du comique de situation au comique de gestes ou de mots dont les pièces de Molière regorgent.

D’autre part, il conviendra d’envisager d’autres fonctions possibles du comique, notamment morale ou critique.

La dénonciation des travers de la société visant à instruire le spectateur étant l’exemple le plus frappant.

Cette double perspective du divertissement et de la critique nous permettra enfin d’appréhender la comédie comme un espace idéal à michemin entre l’omnipotence du roi et la liberté de l’auteur voire des acteurs ou encore spectateurs.

L’objectif principal étant de saisir ce qui fonde réellement une comédie. 1ere Partie Les comédies s’offrent aux lecteurs ou aux spectateurs comme un espace privilégié de divertissement.

On peut dire qu’il s’agit de l’une des principales missions du comique. La représentation théâtrale à la cour du Roi peut être perçue comme la forme la plus aboutie du texte capable de divertir un large public.

A sa seule lecture cependant, le texte est capable de libérer sa charge comique que le lecteur peut apprécier en imaginant le jeu des personnages.

Certaines pièces dont Lorenzaccio d’Alfred de Musset sont d’ailleurs conçues pour être lues.

Les comédies de Molière en revanche sont écrites pour être représentées sur scène.

De ce point de vue, le divertissement est total.

La mise en scène met en valeur le comique par le choix des costumes qui varient en fonction du personnage qu’il soit valet ou seigneur. Si l’on s’intéresse aux textes, l’on se rend compte que les formes de comique sont variées.

C’est précisément en jouant sur cette variation que l’auteur atteint son objectif, celui de divertir c’est-à-dire « détourner » de la réalité souvent cruelle de l’existence. Les formes du comique varient du comique de situation reposant sur des quiproquos au comique de caractères (défauts, manies, obsessions ridicules) ou de mœurs (les travers d’un groupe social) en passant par le comique de mots (insultes, répétitions, patois) ou encore de gestes (coups de bâton, grimaces).

Dans tous les cas, c’est le pouvoir des mots qui réjouit le lecteur et lui permet de s’évader. imaginaire 2eme Partie Ex malade Le comique en réalité est au service d’une réflexion plus profonde dans la mesure où il vise à dénoncer les ridicules des mœurs d’une société.

Dans cette perspective, on a affaire bien souvent à un comique empreint d’ironie.

Il s’agit de se moquer de quelque chose ou de quelqu’un en disant le contraire de ce qu’on pense.

Bien que les deux registres comique et ironique soient distincts, ils peuvent parfois se compléter.

Le comique dans ce cas précis véhicule des messages que le lecteur plutôt vif d’esprit sera amené à déchiffrer. Molière a dans ses pièces un grand nombre de cibles parmi lesquelles les hypocrites, les faux dévots, les coquettes des salons, les précieuses, les médecins, les obsédés qu’il s’agisse d’obsession de l’argent ou sexuelle.

On pense pour l’obsession de l’argent au personnage d’Harpagon qui accuse tout le monde de l’avoir volé ou encore Géronte dans Les Fourberies de Scapin qui est d’accord pour payer la rançon de son fils mais qui en réalité empoche la bourse chaque fois qu’il est censé la donner.

L’obsession sexuelle serait davantage incarnée par Tartuffe qui inscrit ses pas dans la tradition des zannis (les valets) : « couvrez ce sein que je ne saurais voir » (III, 2) dit Tartuffe à Dorine. Tartuffe est le fourbe par excellence : il veut séduire la femme d’Orgon dont il dit être l’ami.

Molière dénonce.... »

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