Dissertation Je est il un nous

« Sujet : Le « je » est-il un « nous » ? Dans le tableau nommé Le Boxeur réalisé par Pierre Bonnard, qui met en scène un homme entrain de boxer qui n’est pas représenté sous son meilleur angle. En effet, dans cet autoportrait l’artiste est peint avec la tête inclinée et un visage qui laisse apercevoir une tristesse infinie.

Notamment, avec son regard qui donne l’impression qu’il doute de lui.

De plus, ce tableau soulève d’importants aspects personnels comme la confiance en soi, le doute ou encore le fait de ne jamais abandonner même après plusieurs échecs.

Lorsqu’on analyse bien ce tableau, nous formons un nous à l’échelle collective.

En somme, Je est-il un nous ? Il est évident qu’en tant qu’être humain le « je » se définit comme l’identité, le « je » est unique, le « je » est un pronom c’est la première personne du singulier.

Donc le « je » est moi. Ici « est » c’est le verbe être conjugué à la troisième personne du singulier.

Il signifie la possession, mais c’est aussi le fait de s’identifier.

Être est aussi le fait d’exister et le fait de posséder une existence qui est en part et d’autre un supplément de conscience par le simple moyen de vivre.

Cependant, « nous » est la première personne du pluriel.

Le « nous » est un ensemble de plusieurs personnes, il fait aussi parti de l’identité mais le « nous » peut aussi être le fait d’englober plusieurs personnes sans vraiment qu’il y est la présence de ces personnes. Si le « je » peut être en réalité la représentation à la fois collective et unique d’un « nous » alors affirmer « Je est-il un nous » brise l’unicité du moi en plusieurs parties ? Pour répondre à cette question nous allons tout d’abord voir en quoi « je » est une entité unique est personnelle.

Mais, nous verrons ensuite comment le « je » se développe et se crée sur le modèle des autres.

Pour finir, nous montrerons l’intégration des autres pour devenir « nous » à travers « je ». ooooLe « je » est une entité personnelle, le « je » est « moi ».

Quand l’on souhaite parle de soi-même on utilise « je ».

Donc si je suis « moi » et pas une autre personne c’est parce que je suis unique.

En effet, Descartes dit « je suis, j’existe », il l’affirme avec certitude, « ce que je pense peut-être faux, tout peut être faux mais je ne peux penser sans être », en étant conscient de soi et en étant l’auteur et le maître de nos pensées, « je suis ».

Pour Descartes c’est le « cogito ergo sum ».

Le moi colle à la pensée.

L’existence de la pensée équivaut à l’existence de moi.

Il est logique de se dire que même si notre physique, notre voix ou même notre vision de la vie changent au fil du temp nous restons avant tout nous. Néanmoins, nous sommes certains de pouvoir être nous et nous avons ce pouvoir d’unification.

Dans la mesure ou Kant a dit « Le fait que l'homme puisse avoir le je dans sa représentation l'élève infiniment au-dessus de tous les êtres vivants.

», selon Kant nous avons « le je dans notre représentation ».Il nous explique ici que ce « je » permet de nous différencier des autres et c’est ce qui fait notre personne.

Donc nous le voyons ici l’homme a le pouvoir unificateur, permettant de s’exprimer sous un seul pronom en étant lui-même.. »