Dissertation inconscient
Publié le 12/03/2014
Extrait du document
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conscient par une sorte de salon, auquel les éléments contenus dans l’inconscient tentent d’accéder.
Cependant, l’accès à la conscience serait en quelqu es sortes réglementé par ce que Freud appelle
« un gardien », qui inspecte les tendances psychiqu es en provenance de l’inconscient et leur applique
la censure (c'est-à-dire le refus et l’interdiction de l’accès à la conscience) s’il juge inapproprié le
passage d’un souvenir par exemple, de l’inconscient vers la conscience.
Ainsi, les tendances n’ayant
pu accéder à la conscience, c'est-à-dire au salon, sont dites refoulées.
Cependant, les éléments ayant
franchi ce seuil ne deviennent pas pour autant cons cients : ils accèdent d’abord au système du
préconscient, et peuvent devenir conscients s’ils « réussissent à attirer le regard de la conscience ».
De plus, la présence de cette censure engendre des résistances, c'est-à-dire des forces qui s’opposent
au retour de pensées inconscientes dans le système conscient.
Dans un second temps, Freud formule vers 1920 sa Se conde topique, qui vient compléter la première
et ainsi affiner son hypothèse.
Cette Seconde topiq ue introduit trois nouvelles instances : le Ça, le
Surmoi et le Moi.
Le Ça représente la partie pulsio nnelle du psychisme.
Il n’est, comme l’inconscient,
pas régi par des lois ou normes quelconques, mais s eulement par le principe de plaisir et de
satisfaction immédiate.
Il est situé dans l’inconsc ient et est par ailleurs immuable.
Le Surmoi désign e
l’instance qui a pour objectif le refoulement des d ésirs et pulsions provenant du Ça.
Il peut donc être
interprété comme l’intériorisation des interdits pa rentaux et sociaux, puisqu’il découle de
l’interdiction de la réalisation du complexe d’Œdip e (inceste et parricide).
Enfin, le Moi est le siège de
la personnalité : il tente d’établir un équilibre e ntre les désirs et pulsions du Ça et les interdictions du
Surmoi.
C’est pourquoi Freud affirme que « le Moi n ’est pas maître dans sa propre maison », étant
donné qu’il est soumis à des paramètres extérieurs et intérieurs qu’il ne maîtrise pas.
Dans Métapsychologie, Freud s’intéresse également d e plus près au concept de refoulement.
Le refoulement désigne le mécanisme de défense qui correspond à tenir à l’écart de la conscience
des représentations jugées inappropriées ou désagré ables car inconciliables avec les aspirations
morales du Moi.
Ainsi, le contenu refoulé retourne dans l’inconscient.
Cependant, les expériences de
Freud le mènent à penser que le refoulement n’est p as présent à l’origine, et qu’il ne peut apparaître
avant la séparation entre la conscience et l’incons cient.
Par conséquent, il existe selon Freud deux
phases de refoulement : le refoulement originaire, qui consiste en le refus de la prise en charge dans
le conscient des représentants des pulsions, et le refoulement « proprement dit », c'est-à-dire un
refoulement après-coup, qui consiste en ce que le r eprésentant psychique refoulé s’associe avec des
rejetons psychiques externes, et connaissent le mêm e refoulement originaire.
De plus, Freud
souligne que le refoulement n’empêche pas les repré sentants psychiques de continuer à exister dans
l’inconscient et d’y établir d’autres liaisons, mai s empêche seulement leur relation avec le conscient .
Puis, le représentant de la pulsion, selon la psych analyse de Freud, se développe plus facilement
lorsqu’il est refoulé, et trouve des « formes d’exp ression extrêmes » qui peuvent effrayer l’individu.
Ceci soutiendrait donc sa thèse puisque les pulsion s refoulées dans l’inconscient pourraient prendre
le pouvoir sur le sujet.
De plus, le refoulement ne suffit pas à tenir les rejetons à l’écart du conscient :
lorsqu’ils sont assez éloignés du représentant refo ulé, ils peuvent accéder sans opposition aucune à
la conscience.
Ainsi, si l’on suppose vraie la théorie de l’incons cient freudien, c'est-à-dire si l’on admet l’existence
d’une formation psychique inconnue de notre conscie nce et aux mécanismes particuliers, peut-on
pour autant dire que cet inconscient agit à notre p lace ? Force est de constater qu’il existe des
manifestations de l’inconscient qui échappent à la volonté du sujet.
Par exemple, on peut distinguer
trois cas probants où l’inconscient semblerait inte rvenir dans la vie courante de l’individu, et ainsi
agir à sa place : les rêves, les actes manqués, et les phénomènes compulsionnels.
D’abord, les rêves
sont le lieu de manifestations étrangères à la cons cience puisque l’individu se souvient parfois d’avoir
rêvé, et il peut aussi se souvenir, dans certains c as, du contenu de son rêve, et ainsi y constater le
manque de cohérence et de logique.
Cependant, selon Freud, les rêves sont loin d’être des
phénomènes absurdes et insensés, puisque selon lui, ils sont l’expression d’un désir inconscient et
refoulé.
Il considère donc les rêves comme un moyen de connaître la névrose d’un individu en.
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