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Dissertation de philosophie : Sommes-nous libres de nos opinions?

Publié le 16/10/2022

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« Sommes-nous libres de nos opinions? « Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.

» écrivait le philosophe danois Kierkegaard au XIXe siècle. La liberté d’opinion et d’expression est acquise depuis le XVIIIe siècle en France, et fait la fierté du peuple français. I. oui = pensée propre ● choix individuels qu’aucune autorité ne peut contraindre (religion, préférence politique, adhésion parti politique) ● liberté d’opinion est un droit fondamental démocraties => ne pas en user au détriment de la liberté d’autrui ; proclamée dans la DDHC en 1789 ⇒ devise Lumières : sapere aude = sert toi de ton savoir ⇒ opinion marginale ; surgit de notre esprit ⇒ ex : les femmes afghanes, malgré pression talibans, gardent leurs opinions, usent de la liberté (apprendre, se vêtir, travailler…) ⇒ éducation apprend à se forger sa propre opinion II. non = influencée par monde extérieur ● jugement sans fondement rigoureux, souvent dénoncé dans la mesure où il se donne de façon abusive les apparences d’un savoir ● genre de connaissance peu fiable fondée sur les sentiments, les impressions, les croyances ou des jugements de valeur subjective ● depuis Platon: considérée comme a priori fausse, douteuse ou illusoire, voire dangereuse lorsqu’elle cherche à s’imposer en cachant les failles de ses fondements ⇒ influenceurs sur réseaux sociaux : leur travail est d’influencer leur public pour les convaincre d’adhérer ⇒ modes vestimentaires : beaucoup de ressemblance, société grégaire (alors que pas forcément eu l’idée de l’acheter si ça n’avait pas été à la mode) ⇒ conviction affective; plus facile d’adhérer à une opinion d’une personne proche ⇒ “Il est donc difficile pour chaque individu en particulier de travailler à sortir de la minorité qui lui est presque devenue une seconde nature.

Il en est même arrivé à l'aimer, et provisoirement il est tout à fait incapable de se servir de sa propre intelligence, parce qu'on ne lui permet jamais d'en faire l'essai.” Qu’est-ce que les Lumières, Kant, 1784 III. peut-être = prisonnier de ses opinions, pas d’ouverture d’esprit ● éducation est un filtre/prisme, nous voyons la réalité déformée et en tirons nos opinions = opinion est le produit de notre éducation ● limités à l’opinion, chacun détient sa propre compréhension des choses ● genre de connaissance peu fiable fondée sur les sentiments, les impressions, les croyances ou des jugements de valeur subjective => si peu fiable, alors se baser sur la raison/la connaissance => n’est plus une opinion mais une vérité “scientifique”, qui est universelle ⇒ Hitler, ne se base que sur sa politique, réprime celle des autres, n’entend pas raison ● bloqué dans notre perception des choses, aucun contact avec la réalité de ce qu’elles sont Sommes-nous réellement maîtres de nos opinions? Sommes-nous influencés par la société? Si l’opinion est personnelle, comment ne pourrions-nous pas en être les auteurs? Pouvons-nous être prisonniers de nos opinions? La liberté d’opinion est-elle telle que l’on peut penser n’importe quoi? Notre opinion personnelle est-elle si divergente de l’opinion publique? L’homme est-il réellement maître de ses opinions ou ne serait-ce pas plutôt ses opinions qui le gouvernent ? Développons-nous nos opinions par nous-mêmes ou sommes-nous dépendants d’autrui ? opinion : du latin opiniari = émettre une opinion jugement sans fondement rigoureux, souvent dénoncé dans la mesure où il se donne de façon abusive les apparences d’un savoir genre de connaissance peu fiable fondée sur les sentiments, les impressions, les croyances ou des jugements de valeur subjective depuis Platon: considérée comme a priori fausse, douteuse ou illusoire, voire dangereuse lorsqu’elle cherche à s’imposer en cachant les failles de ses fondements selon Adorno : opinion s’approprie ce que la connaissance ne peut atteindre pour s’y substituer, offre des explications grâce auxquelles on peut organiser sans contradiction la réalité contradictoire opinion = forme de connaissance utile opinions droites ont la faculté d’éclairer l’action humaine sur des sujets non scientifiques ou conjecturaux domaine moral = guide l’éducation à défaut de notion précise choix individuels qu’aucune autorité ne peut contraindre (religion, préférence politique, adhésion parti politique) liberté d’opinion est un droit fondamental démocraties => ne pas en user au détriment de la liberté d’autrui liberté d’opinion proclamée dans la DDHC en 1789 termes voisins : avis, croyance terme opposé : science Liberté: Liberté civile/Liberté intérieure (morale)/ Liberté naturelle Il faut distinguer la liberté intérieure entendue en un sens moral et métaphysique, qui qualifie notre vouloir ou notre capacité à maîtriser nos désirs et nos représentations, de la liberté politique ou civile. Liberté civile: Liberté de faire ce que les lois permettent (Montesquieu) Dans un état de droit, elle est garantie par la loi et regroupe les diverses libertés publiques .

(liberté de conscience, liberté d’expression) “Liberté de fait” → Pouvoir de faire et pouvoir de vouloir = liberté intérieure “Liberté de droit” → Droit de faire ce que la loi permet = Liberté politique Libre arbitre : Notion intimement liée à celle de volonté libre.

faculté de choisir entre différents partis.

le choix peut être le fruit d’une délibération et motivé par des raisons, il n’est pas pour autant contraint. Le libre arbitre fait de nous les auteurs de nos actions et nous rend responsables. Liberté d’indifférence : lorsqu’il n’y a pas de raison de choisir entre deux partis différents. Descartes → “le plus bas degré” de liberté Leibniz → abstraction douteuse car nous n’agissons jamais sans motifs. liberté du latin liber ⇒ condition de l’homme qui n’est pas esclave, ni prisonnier. dispose librement de sa personne et participe à la vie de la cité indépendance intérieure libre arbitre termes voisins : autonomie, spontanéité termes opposés: aliénation, dépendance, esclavage, servitude aide : http://philolycee.free.fr/corriges/opinion.pdf Rédaction Intro Le mot opinion est issu du latin opiniari, qui signifie “émettre une opinion”.

Selon Adorno, l’opinion s’approprie ce que la connaissance ne peut atteindre pour s’y substituer, et offre des explications grâce auxquelles on peut organiser sans contradiction la réalité contradictoire.

La liberté d’expression et d’opinion est un acquis de la Révolution française et fait la fierté du peuple français.

Cependant, la reconnaissance de cette liberté n’implique pas toujours la mise en œuvre et la réalité de celle-ci.

“Sommes-nous libres de nos opinions?”. En d’autres termes, développons-nous nos opinions par nous-mêmes ou sommes-nous dépendants d’autrui ? L’homme est-il réellement maître de ses opinions ou ne serait-ce pas plutôt ses opinions qui le gouvernent ? Nous répondrons à ces problématiques en trois temps.

Tout d’abord, nous verrons que l’homme est effectivement libre de ses opinions. Puis, dans un second mouvement, nous analyserons l’opinion comme étant influencée par le monde extérieur.

Enfin, nous nous pencherons sur l’homme, prisonnier de ses opinions. I) Avant toute chose, nos opinions découlent de nos pensées propres, nous en sommes donc les légitimes propriétaires et auteurs.

Par conséquent, nous disposons d’une libre capacité de former nos opinions.

En effet, elles consistent en des choix individuels qu’aucune autorité ne peut contraindre.

Par nature, l’homme est doué d’un esprit et donc de pensées qui lui fournissent la liberté (naturelle) de développer son opinion de façon indépendante sur ce qui l’entoure.

Ainsi, une opinion marginale au sein d’une société globale surgit de notre esprit, et de nulle part ailleurs.

Nous sommes donc les vrais fondateurs de nos opinions par défaut. De plus, la liberté d’opinion est un droit fondamental de la démocratie.

Chacun est libre aux yeux de la loi d’avoir son avis propre sur quoi que ce soit.

La liberté civile d’opinion est garantie par la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 tout autant que par les nombreux textes internationaux, aujourd’hui en vigueur.

Nous sommes donc libres de notre point de vue pour l’Etat afin de permettre à chacun de construire son libre arbitre et de participer à la vie démocratique du pays. Néanmoins, quand bien même les lois de notre pays nous interdiraient cette liberté civique d’opinion, l’homme garde sa capacité de réflexion et sa libre et propre pensée dans son for intérieur.

Et ce, même si sa vision des choses est opposée à celle du pouvoir en place.

Nul ne peut retirer à un homme sa.... »

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