Dissertation de Philosophie: Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux?

« Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux? Le désir, sujet d’un grand intérêt philosophique tout au long de l’histoire, a longtemps été remis en question.

Le défi de la définition du désir provient de sa complexité étant souvent employé mais mal compris.

C’est en effet l’effort par lequel l’homme cherche à obtenir, à souhaiter et même à préserver son être.

Au-delà de la définition, ce qui nous intéresse est de savoir s' il suffit de répondre à chacun de ses désirs pour atteindre le bonheur? Nous devons commencer notre discussion en constatant que la satisfaction des désirs a été de tout temps une des préoccupations majeures des hommes.

Tout homme veut réaliser l’objet du désir, tout homme veut voir satisfaire l’objet que l’on imagine être source de satisfaction.

C’est une sorte de nécessité profonde parmi nous tous, un besoin profond, un but dans la vie même pour certains.

Et l’idée de satisfaire ses désirs pourrait être compatible avec le fait d’être heureux, qui elle pourrait se définir comme un état de plénitude, durable, équilibré de l’esprit et du corps.

Dans un premier temps, nous examinerons les pensées des penseurs qui ont affirmé que le désir rend heureux. Puis, dans un deuxième temps, nous réfléchirons à la position de la situation inverse, celle qui constate que chercher à satisfaire chacun de ses désirs est une méthode presque dite excellente pour être infortuné ou misérable.

Enfin, nous regarderons une approche plus partagée qui chercherait à démontrer qu’il existe des désirs incompatibles, dans lequel l’on retrouve des désirs qui rendent heureux, et d’autres qui rendent malheureux. La première chose que nous devons considérer ici est qu’il existe de nombreux désirs qui donnent à l’homme un but pour continuer, pour travailler, pour se satisfaire.

Les philosophes au cours des siècles ont produit des thèses et définitions contraire sur l’idée que le bonheur peut être atteint par la satisfaction de tous les désirs. Wells 2 Les désirs humains prennent de nombreuses formes.

Allant des envies physiques aux envies psychologiques, un désir ne concerne pas seulement la personne qui le ressent.

Ainsi, en tant que créatures sensibles et émotionnelles, il est nécessaire de satisfaire tous désirs de manière éthique et informée, plutôt que de chercher péniblement des raccourcis corrompus.

La poursuite des désirs peut conduire à la découverte, l’invention, et une compréhension plus complète de la condition humaine.

En conséquence, la satisfaction des désirs suivant les limites morales peut être considérée comme un devoir nécessaire pour assurer le bien-être individuel et collectif. Philosophe renommé Jean-Jacques Rousseau affirme dans son ouvrage “du contrat social” que l'atteinte de la joie individuelle a un effet positif sur celle de la société.

La quête du bonheur individuel est en fait directement reliée à la quête du bien être collectif.

La poursuite des désirs fait non seulement partie de la nature humaine, mais peut aussi promouvoir les intérêts personnels et collectifs, conduisant ainsi au bonheur universel.

En fin de compte, la satisfaction de tous nos désirs est un devoir social qui finit par nous rendre heureux. Ensuite dans un second temps, nos désirs sont caractérisés par un sentiment de manque révélant tout ce dont nous avons envie dans la vie mais n’avons pas pu y accéder.

En réalisant ces désirs, nous essayons de rectifier ce vide.

Par exemple, la faim représente un désir fondamental.

Lorsqu’on est apaisé en mangeant, le vide est rempli par un esprit mental de satisfaction.

Cela valide la façon dont la satisfaction diminue le manque et conduit finalement à un sentiment de gratification.

De plus, le fait de satisfaire des désirs plus complexes, comme le désir d’amour, d’apprentissage, et de pouvoir, permet de répondre à des profondes manques émotionnels et intellectuels.

Suivant cette pensée, le fait d'être heureux peut être considéré comme une conséquence logique de la satisfaction de tous nos désirs, puisque cela équivaudrait à s’en débarrasser de toute source d’insatisfaction. Nous avons mis en avant l’idée que le fait de satisfaire tous ses désirs nous permet d’être heureux.

Toutefois, il faut maintenant nous intéresser au débat contraire, à savoir que la satisfaction de tous les désirs est paradoxale et ne peut que rendre malheureux. Mais est-ce aussi simple et n’y a-t-il pas des nuances à apporter à cette affirmation? Tout d’abord, Rousseau nous dit que c’est l’action du désir qui rapporte à l’homme l’envie de Wells 3 maintenir un but dans la vie.

Le désir c’est la raison pour laquelle nous sommes vivants, parce que nous travaillons envers un but.

Les désirs peuvent aussi être caractérisés comme universels. Pour le nouveau né c’est une tasse de lait, pour la petite fille une nouvelle poupée, pour l’étudiant un bon travail, pour l’employeur un salaire plus élevé, et pour le PDG c’est l’achat d’une nouvelle entreprise.

Les désirs sont des choses qui sont dîtes éternelles et qui, une fois accomplies, alimentent le besoin de poursuivre une autre chose.

C’est un cycle sans fin dans une recherche du besoin de quelque chose de plus, un désir qui nous anime en tant qu’êtres humains et définit notre objectif. Il faut prendre en compte le fait qu’il existe des désirs qui ne peuvent pas être achevé, dû à des restrictions financières ou bien l’impossibilité de ces aspirations.

Le philosophe allemand Arthur Schopenhauer illumine la notion des désirs irréalistes.

Il explique qu’avec un désir atteint, un autre désir le remplace immédiatement.

Ceci déclenche donc un cycle impossible à rompre. Cela peut être appliqué à des phénomènes financiers et matérielles.

Prenons quelques exemples qui serviront comme illustrations.

Tout d’abord, la question financière peut agir en tant qu’obstacle majeur contre l'achèvement de certains désirs.

Par exemple, vous pouvez viser à poursuivre des études supérieures, mais sans les ressources fiscales nécessaires, cet objectif reste irréel.

Cela met donc en évidence l’importance de l’argent au niveau.... »