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disseratation de philosophie " le désir nous empeche t il d'être nous même ?"

Publié le 30/11/2023

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« Dissertation philo : I) Oui le desir nous empeche d’etre nous même Prendre exemple d’une relation amoureuse ou de la nourriture Définition du soit, du je Def desir Succomber a ces désirs c’est aussi essayer de parvenir au bonheur Inconscient Le moi le ça et le surmoi II) Mais il nous empeche pas d’etre soit même Il peut parfois aider a se trouver soit même car en obtenant ce que l’on veut parfois on se rends compte que cela été un caprice Conscient Le desir I/ Définition générale du désir Le désir est un mouvement humain, strictement humain vers quelque chose (Objet du désir) que l’on connait ou que l’on imagine comme source de satisfaction. C’est une dynamique vitale.

La vie est dans le désir.

Cette dynamique nous porte vers une finalité : L’objet du désir. Le désir est de l’ordre du psychisme.

On se représente l’objet du désir, qui est connu non dans sa réalité mais dans le fantasme. De plus l’homme va désirer d’avantage un objet que quelqu’un d’autre le désire. àLe désir est dans le rapport aux autres dont le regard participe à la dynamique du désir. II/ Définition freudienne du désir La psychanalyse en considérant le désir inconscient a précisé que celui-ci vise une satisfaction qui est de l’ordre du fantasme, c’est-à-dire de l’imaginaire, car le désir tend à retrouver des satisfactions antérieures vécues dans l’enfance.

àL’origine du désir est dans l’inconscient. III/ Critères du désir L’objet du désir est idéal, imaginé, fantasmé, et ne peut jamais totalement se satisfaire. Le désir semble illimité car aucun objet ne saurait le satisfaire. Le désir a un caractère signifiant : Il semble aller au-delà de l’objet du désir, qui n’est qu’un support : Pour Freud, l’homme a un désir d’un temps originel de plénitude. Pour Platon, l’homme a un désir d’immortalité. Pour Hegel, l’homme a un désir de reconnaissance. Pour René Girard, le désir est alimenté par le fait qu’il y ait une concurrence entre deux désirants.

(Triangle du désir) Problématique : L’homme est un être de désir, ouvert à la dimension du possible et de l’imaginaire. Cependant : Spinoza : « Désirons nous les choses parce qu’elles sont bonnes en elles-mêmes, ou ne sont-elles bonnes que parce que nous les désirons » L’objet du désir est-il lui-même objet du désir, ou est-ce mon désir qui le désigne comme tel ? Que cherchons-nous d’impossible derrière l’objet ? Le désir est-il défini comme manque, pauvreté et malheur, ou comme puissance positive d’affirmation de soi ? N’y a-t-il pas dans la quête de l’objet une satisfaction ? Vous cherchez des cours de philosophie ? IV/ Cours sur le désir 3ème siècle Av.

JC : Mort d’Alexandre, Période hellénistique. Déclin et décadence de la Grèce : Guerre civile Sachant qu’il n’y a pas de salut à l’extérieur, les philosophes de cette époque cherchent un salut de l’intérieur : L’ataraxie Nous trouvons trois écoles : Epicure àLes épicuriens Zénon de Citium àLes stoïciens Pyrrhon àLes sceptiques ou Pyrrhoniens Leur finalité est l’Ataraxie : = Absence de troubles ; Paix et sagesse intérieures. Bien qu’ayant la même finalité, ces écoles ont des moyens différents pour y accéder : Les stoïciens : Le moyen est d’être impassible et indifférent des choses qui ne dépendent pas de soi Les sceptiques : Il faut douter de tout.

L’homme est imparfait, et s’il est au courant de son imperfection et qu’il se remet toujours en question, il ne souffrira et sera en paix avec lui-même. Les épicuriens : Le moyen est le plaisir limité et réfléchi. Nous allons nous intéresser aux épicuriens, dont le moyen pour accéder à l’ataraxie est la satisfaction réfléchie des désirs.

Métriopathie : mesure des plaisirs et des peines.

Réfléchir est le moyen d’être heureux. L’homme doit réfléchir sur les choses qui peuvent lui apporter du bonheur, ou du malheur. Si l’homme arrive à mesurer ses désirs, il se construit du bonheur et apprend à supporter la douleur. Le désir doit être régulé pour conduire au bonheur. L’homme capable de se maitriser devient autonome et atteint donc le bonheur. A l’irréalité désirable (Immortalité) que vise le désir chez Platon, Epicure oppose la matérialité d’un désir limité, réfléchi, mesuré et frugal qui permet la bonne santé du corps (Aponie) nécessaire à la bonne santé de l’âme.

Le désir d’immortalité est un désir négatif d’irréalité. Il y a chez Epicure trois types de désir : A) Désirs naturels et nécessaires Désirs qui vont se résoudre aux besoins les plus élémentaires.

L’homme sage va se satisfaire de peu. B) Désir naturels et non nécessaires De temps en temps les besoins élémentaires peuvent être agrémentés de choses meilleures. La réjouissance que ces choses apportent est d’autant plus forte que ces choses sont ponctuelles. C) Désirs non naturels et non nécessaires Ces désirs interdits chez les épicuriens sont la base de nos malheurs.

Ce sont les désirs illimités. Ces désirs peuvent être variés : Argent, pouvoir, immortalité. Désirs vains, illimités et tyranniques. V/ Deux modes caractérisent les désirs Le mode de l’avoir :Celui des désirs non naturels et non nécessaires.

(Avoir plus) Le mode de l’être(Celui du sage) : Celui des désirs naturels et nécessaires. L’homme construit sa sagesse, sa plénitude et sa satiété au quotidien. L’homme sage est réconcilié avec lui-même.

La recherche d’un objet du désir qui pourrait lui apporter du malheur n’est pas nécessaire.

Il est sans trouble et heureux. Conclusion : Le désir ne s’abolit pas dans satisfaction mais se rapporte indéfiniment sur d’autres objets, supports des symboles ou mythes qu’on s’approprie.

Aussi l’homme doit être réconcilié avec lui-même pour être réconcilié avec son désir. Un désir est un fait de l’intériorité humaine.

La tige d’une plante se dirige naturellement vers la lumière, ou bien un animal manifeste de l’excitation pour la nourriture.

Mais savent-ils vers quoi ils tendent ? Faute d’une vraie conscience, ce n’est pas le mot désir qui conviendra, mais « tropisme » ou « instinct ».

De même qu’ils ne s’interrogeront pas : est-ce bon pour moi ? En aije vraiment besoin ? En ai-je le droit ? LA DEFINITION L’être humain, en revanche, ressent bien le désir comme une représentation forte et précise de ce qui viendrait combler un manque, le satisfaire ou améliorer sa situation.

Les stimuli du désir.

La conscience, l’imagination, les mots, viennent stimuler le désir.

Si je désire la paix parce que mon pays est en guerre, je me représenterai concrètement ce qui sera peut-être un jour possible : me promener dans les rues sans risquer la mort.

Si j’ai faim, ce sont des images de plats autrefois mangés qui défileront en moi.

Entre désir et besoin.

Il est difficile d’opposer nettement le désir au besoin.

Même si on peut essayer : besoin vital, désir facultatif, « de luxe ».

En réalité, la distinction entre les deux paraît très liée à un jugement de valeur, qui fixe une priorité.

Dans l’Antiquité, Épicure donnait à ses disciples une consigne : préférer les désirs naturels et nécessaires (se nourrir est vital), puis, si c’est possible, naturels mais non nécessaires (manger un gâteau est agréable, mais tout aliment fera l’affaire), pour écarter finalement les désirs ni naturels ni nécessaires (la jeunesse éternelle est, en effet, incompatible avec notre nature !). LA CITATION « Il faut changer mes désirs plutôt que l’ordre du monde » : une règle morale que se fixe à lui-même Descartes au XVIIe siècle pour s’aménager une vie assez tranquille et se livrer à la réflexion philosophique.

Petit arrangement avec le désir.

Ce principe est d’abord typiquement celui d’une sagesse, c’est-à-dire d’une conception du monde et de soi-même qui doit déboucher sur un équilibre intérieur.

Le désir, un refus du réel.

Cette phrase nous donne aussi implicitement la définition profonde du désir.

C’est toujours, plus ou moins nettement, qu’il soit absurde ou raisonnable, un certain refus du réel.

Deux éléments essentiels s’opposent : – Face à moi, le monde, la réalité, ce qui s’impose, ce que je trouve tout fait quand j’arrive, et que je ne juge pas forcément très satisfaisant (ni très juste !).

– De l’autre côté, en moi, le désordre des désirs, tout ce que j’ajouterais ou modifierais dans le monde pour qu’il soit autre, meilleur… On pourrait dire, comme les économistes, que Descartes propose d’atteindre la satisfaction en étant réaliste, en adaptant ma demande à l’offre de la réalité.

Peut-être cette sagesse manque-t-elle d’ambition… Chacun jugera.

N’oublions pas que les idéaux sont importants, car ce sont des désirs.

Et qu’un homme sans le moindre désir serait une machine ou un désespéré.

Pour être nous-mêmes, nous avons besoin de désirer. En savoir plus : https://www.phosphore.com/tout-pour-le-bac/methodo/fiches-de-cours/bac-fiche-philosophie-le-desir/ Le moi Moi En psychologie, le Moi définit la conscience humaine en tant qu’elle s’expérimente elle-même.

Saisi empiriquement à travers les expériences de la vie, pour Montaigne qui s’épie, se « goûte » et se « love » en lui-même, chez Descartes, le « je » acquiert avec la découverte du cogito une dimension métaphysique – le Moi étant alors identifié à la substance pensante.

Le débat.... »

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