Discuter cette pensée de Goblot : L’Idée de vérité ne se conçoit que par la vie sociale : sans elle la pensé ne dépasserait Jamais les fins de l’individu. PLAN.
Publié le 07/02/2016
Extrait du document
Introduction. — Le point de vue sociologique a été récemment introduit dans la plupart des études portant sur l’homme. Il transforme- aujourd’hui la psychologie et la morale. Il peut aussi renouveler la logique. Par exemple, un logicien contemporain, Goblot, écrit :
«
LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE
0
.5i
20
partie.
A.
- IL pourrait encore y avoir une vérité pour
l'individu isolé si l'on acceptait la thèse pragmatiste, et si
l'on déli
r
issai
t
la vérité par l'utilité pour l'action
1
.
B.
- Mais
o) cette définition s'applique mal aux vérités scienti-
fiques
b(
et, l'utilité variant avec les individus, on en viendrait
à la formule « chacun sa vérité(lui nie l'existence d'une
vérité, au sens propre de ce terme.
Se partie.
- Pour la pensée.
A.
- La vérité doit être
impersonnelle, universelle en
fait
ou, du moins, en droit clic doit donc s'adresser 's d'ailes
esprits
que celui de l'individu, idéaletuent inènie è.
tons
les
esprits.
Ainsi cette notion ne se conçoit que dans et par la
vie sociale.
B.
La vérité doit êtpe
communicable
è.
d'autres ; die
doit être
prouvée
: les
preuves
doivent être
çal,tles
pour
d'autres esprits que celui de l'individu'.
La démonstration.
la discussion, l'objection, la réfutation, ne peuvent se pro-
duire qu'au cours de la vie sociale tous ces procédés Ira-
hissent le
caractère social
de la logique, appelée d'abord
dialectique
parce qu'il s'agissait toujours de
dalow's.
C.
- La meilleure déinitiori qu'on puisse donner de la
vérité consiste à la caractériser par
le
fait
qu'elle réalise, ou
du moins réalisera,
L'accord de tous
13S
esprits, la convergence
mentale
4.
Conclusion.
- L'homme est, dans une très large mesure,
1.
Ph.
S.
et Al., pp.
207-208.
2.
Ph.
S.
et M., pp.
208-20e.
3.
Voir ic plan suivait,
p.
254.
4.
Ph.
S.
ci M., p.
i21.
On peut appliquer cette définition aux
vé'iiés nwrates PI,.
S.
et ii., pp.25-2ilj cl ,nène h ce qu'on pondait
ppeicr les vé, tés esL'I'jcs (Es.,
P
.
3l..
»
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