Discuter ce mot d'André Gide : « Connais-toi toi-même. Maxime aussi pernicieuse que laide. Quiconque s'observe arrête son développement. La chenille qui chercherait à se bien connaître ne deviendrait jamais papillon. » ?
Publié le 15/06/2009
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INTRODUCTION. - SOCRATE faisait de la connaissance de soi-même le point de départ de la vraie philosophie. Un écrivain contemporain a pris le contre-pied de l'affirmation socratique (citation de GIDE). A qui faut-il donner raison ?
I. Il est une observation de soi laide et pernicieuse : a) il est laid de s'observer pour s'admirer ou se faire admirer : « le moi est haïssable »; b) il est pernicieux de s'en tenir à une observation passive comme RousSEAU ou AMIEL.
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- Discuter ce mot d'André Gide : Connais-toi toi-même. Maxime aussi pernicieuse que laide. Quiconque s'observe arrête son développement. La chenille qui chercherait à se bien connaître, ne deviendrait jamais papillon.
- Que pensez-vous de cette remarque d'A. Gide? « Connais-toi toi-même. Maxime aussi pernicieuse que laide. Quiconque s'observe arrête son développement. La chenille qui chercherait à « bien se connaître » ne deviendrait jamais papillon. » (Les Nouvelles Nourritures.)
- André Gide a écrit : « Connais-toi toi-même, maxime aussi pernicieuse que laide. Quiconque s'observe arrête son développement. » Que pensez-vous de cette critique de l'introspection, tant au point de vue psychologique que moral ?
- Rien ne semble plus faux que la maxime socratique : « Connais-toi toi-même. » C'est absurde, on ne se connaît pas soi-même, parce que le fond de soi-même n'est rien, c'est le néant. Le vrai moyen de se connaître serait plutôt : « Oublie-toi. Oublie-toi pour être absorbé dans le spectacle qui s'offre à toi. » (P. CLAUDEL, N.R.F., juin 1953.). Appréciez la valeur littéraire de ces deux attitudes en face de l'homme et du monde. ?
- Commentez et discutez ce jugement d'André Gide : «J'ai écrit, et suis prêt à récrire encore, ceci qui me paraît d'une évidente vérité : «C'est avec les beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature.»Je n'ai jamais dit ni pensé, qu'on ne faisait de la bonne littérature qu'avec les mauvais sentiments. J'aurais aussi bien pu écrire que les meilleures intentions font souvent les pires oeuvres d'art et que l'artiste risque de dégrader sont art à le vouloir édifiant.» (Journal, 2 se