Discours sur l'origine de l'homme JJ Rousseau (15/20 spé huma en première)
Publié le 05/03/2022
Extrait du document
«
« Ce que l'homme fait à l'homme, l'animal ne le fait pas.
» Par cette citation, Charles
Aznavour définit l’Homme comme un etre capable de réfléchir et penser avant d’agir, tandis que
l’animal, lui, n’agit qu’en son instinct.
C’est également ce que Jean Jacques Rousseau expliquait plus
de deux siècles avant dans sa thèse intitulé Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité
parmi les hommes est un essai du philosophe Jean-Jacques Rousseau publié en 1755.
Ce dernier fait
partie du mouvement des Lumières, ce mouvement a pour but de sortir des préjugés et de
l'intolérance, et de faire progresser les hommes vers le bonheur, la liberté et de transmettre le
savoir.
Dans ce discours, Rousseau démontre la liberté que peut avoir les animaux par rapport à
nous.
Pourtant, on pourrait s’interroger sur le fait que cette liberté nous soit préférable pour de
nombreuses raisons.
Ainsi, pourquoi envier la liberté animale ? Dans un premier temps, nous verrons
que certes, nous pouvons envier la liberté qu’ont les animaux.
Ensuite, nous expliquerons pourquoi
cette sorte de liberté que nous avons peut nous être préférable.
La liberté désigne habituellement l'état de ce qui n'est pas soumis à une contrainte.
Ainsi, les
animaux n’ont pas spécialement de contraintes particulières contrairement à nous.
Cela leur permet
de jouir d’une liberté presque totale.
Presque car ils ne peuvent pas se déplacer partout comme ils
veulent.
Par exemple, voir des animaux sauvages dans une ville en libre circulation est impossible
d’où le fait qu’ils soient presque libre totalement.
Dans le texte de Rousseau, l’animal est comparé à
‘’une machine ingénieuse’’ alors que l’Homme est une ‘’machine humaine’’.
Il explique aussi que
l’Homme peut se perfectionner et ainsi évoluer de la bonne sorte.
Pour évoluer, cela veut dire que
l’Homme est en capacité de réfléchir, de penser ce qui est, selon Rousseau, contraire à l’espèce
animale.
De ce fait, les animaux se fient à leur instinct cela veut dire qu’il décide directement,
instinctivement et spontanément alors que l’Homme réfléchit avant de faire quelque chose afin de
ne pas perdre sa liberté.
En effet, l’animal ne peut échapper à sa nature car par exemple, un oiseau
qui est granivore ne pourra manger de la viande qui lui est présenté et peut donc mourir de faim car
sa nature de naissance ne conçoit pas de manger de la viande.
Ainsi, nous pouvions envier leur
liberté car ces derniers n’ont pas de devoirs, de lois à accepter, ils ne font que ce qui leur est bons
pour eux grâce à leur instinct de naissance mais cela ne signifie pas que notre liberté n’a pas
d’avantages pour autant…
Tout d’abord, notre liberté peut être préférable car cela permet de nous fixer une sorte de
‘’cadre’’ et ne pas faire n’importe quoi directement et donc, instinctivement.
La liberté humaine doit
principalement réunir deux termes.
Le premier résulte sur le fait qu’on dispose librement de notre
personne (ne pas être esclave en d’autres termes).
La seconde est sur le fait de pouvoir penser, agir
et s’exprimer avec son propre avis ; à son âme et conscience.
Rousseau explique donc que l’Homme
réfléchit sur ces intérêts en faisant quelque chose contrairement à l’animal qui ne suit que son
instinct lorsqu’il fait une action ; il n’est donc pas maitre de son destin et n’a donc pas vraiment de
liberté...
L’homme n’est donc à proprement parlé pas qu’une simple machine animale, il n’est pas
simplement soumis à la nécessité des lois de la nature.
Il est celui qui introduit de la contingence
dans un monde gouverné par des lois nécessaires.
Ces lois sont nécessaires pour l’Homme afin que la
liberté dont chaque Homme dispose ne devienne pas négative et dangereuse pour les autres êtres
humains.
Cette contingence prend ici le nom de liberté.
C’est pourquoi la machine qu’est l’homme
n’est pas ingénieuse mais humaine car elle peut être à tout moment perfectible.
En effet, Rousseau
termine sa première partie de son discours par ce critère essentiel : la perfectibilité.
Un Homme est
toujours capable de se perfectionner tandis que l’animal est fixé à ce qu’il était à sa naissance : ‘’ un.
»
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