Discours de la méthode - explication de texte
Publié le 17/11/2012
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«
Margot Neveux
TS1
d’un individu sont ses pensées.
Selon Descartes, c’est la seule information dont l’homme peut
être sur étant donné qu’il est un être de raison et pensant, « j’existe ».
Nous pouvons donc
douter de ce qui ne nous est pas propre mais pas ce dont à quoi nous pensons.
La seule chose
que sur laquelle l’homme possède donc un contrôle total est la pensée.
Dans la Troisième
partie du Discours de la méthode , Descartes explique qu’un fois que « nous avons fait de
notre mieux », les choses que nous n’avons pas réussi à acquérir ne serons plus qu’un désir et
l’homme les oubliera donc au fur et à mesure en les laissant de côté.
Cela veut simplement
dire que si le désir ne parvient pas à se réaliser, notre pensée va alors faire en sorte de le
maîtriser et de dissiper les effets de ce désir et de les modifier afin que ce désir change.
Le
verbe « empêcher » souligne l’importance fondamentale du rôle de la pensée dans le contrôle
des désirs : Descartes montre qu’afin de pouvoir dominer ses désirs, l’homme doit faire un
effort qui constitue une difficulté plus ou moins importantes car celle-ci implique un contrôle
total de soi.
Par conséquent, en s’interdisant de désirer les choses qui ne sont pas atteignables et en
modifiant ses désirs permettrait alors d’apporter le contentement et la satisfaction de l’être.
En
pensant de cette façon là, l’homme serait donc caractérisé comme étant un être heureux et
pourrait donc atteindre un état de sérénité : ses désirs impossibles seront détournés et donc
l’homme ne souffrira plus d’un sentiment d’insatisfaction.
C’est donc la clé de ce qu’on
pourra qualifier par le bonheur.
Le bonheur est lié à l’idée de hasard ; c’est donc quelque
chose d’inattendue et qui échappe à toute tentative de maîtrise.
Pour les stoïciens, le bonheur
est un état durable qui est indissociable d’une vie vertueuse fondée sur la raison.
Il n’existe
donc pas l’une sans l’autre.
Le principe de la vie heureuse repose entièrement sur le
détournement d’un besoin, d’un désir, vers l’intelligence.
Prenons un exemple afin d’explique
plus concrètement cette théorie : si un individu souffre à cause de la perte d’un être cher et
désir que celui-ci revienne, il devrait être capable de se contrôler et d’éloigner ce désir pour ne
plus ressentir ce sentiment de souffrance.
Descartes emploie le terme de « volonté », qui peut être définit comme la possibilité
de choisir et d’effectuer ce que l’on a choisi.
Cette « volonté » n’apparaîtrait soi-disant que
comme une chose rendu possible simplement par notre perception personnelle.
Descartes met
alors en avant que si l’on accepte le fait que certaines choses sont hors de notre portée, alors
l’homme réalisera qu’il n’a aucun pouvoir sur ces choses là.
Grâce à cela, l’homme ne vivra
pas dans l’illusion et ne fera face à aucun regret.
Afin d’illustrer cette théorie, Descartes donne
deux exemples.
Dans un premier temps, Descartes dit que l’homme n’aura pas de regret par
rapport à des choses « qui semblent être dus à notre naissance.
» L’individu n’aura alors
connu que cela durant sa vie et n’a jamais eu la possibilité d’expérimenter ou de découvrir
d’autres biens.
La Troisième Maxime nous informe que si l’homme ne tente pas de contrôler
ses désirs, ils vont forcément lui faire sentir une sensation de vide qui aura un impact négatif
sur la vie d’un individu : il souffrira de ce manque puisqu’il sera « privé » de ses désirs.
La
puissance du terme « privé » met en avant l’injustice de la situation et l’incapacité à l’homme
de pouvoir la contrôler : malgré le fait qu’il soit innocent dans cette situation (« sans notre
faute »), il se verra tout de même « privé » de ce plaisir, de cette source de bonheur.
Cela
souligne donc la forte présence d’une puissance extérieure et présente l’homme comme faible
et impuissant face à celle-ci, n’ayant aucun pouvoir sur la décision de la distribution de ses
propres désirs.
Dans un second temps, Descartes présente l’idée que l’homme ne pourra pas
connaître la sensation d’absence de possession des biens auxquels il ne faisait que rêver.
Pour
cela, il nous donne l’exemple des « royaumes de la Chine ou du Mexique.
» Cet exemple.
»
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