DIEU, L'HARMONIE ET LE MAL CHEZ LEIBNIZ
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
«
de contradiction, les principes moraux (amour des parents,
affection), les principes d'arithmétiques et de géométrie.
Dans le
Livre I des Nouveaux Essais sur l'entendement humain , Leibniz
précise : « La science morale n'est pas autrement innée que l'arithmétique,
car elle dépend aussi des démonstrations que la lumière
interne nous fournit » .
Leibniz critique vivement Locke qui refuse
l'innéisme et pense que ces vérités reposent sur l'expérience des
sens.
– les vérités contingentes, c'est-à-dire les vérités d'expériences et
qui relèvent de la volonté.
Lorsqu'il s'agit des vérités éternelles, l'action de Dieu dépend
non de sa volonté, mais de son entendement ; quand il s'agit des
vérités contingentes (mondaines, historiques) sa volonté intervient
selon une nécessité morale.
– « Nécessaires sont les vérités arithmétiques, géométriques,
logiques ; elles ont leur fondement dans l'intellect divin et sont
indépendantes de la volonté de Dieu : telle est la nécessité des
trois dimensions.
Mais les vérités contingentes naissent de la
vérité de Dieu, non pure et simple, mais par la considération du
meilleur ou du plus convenable et sous la direction de l'entendement.
»
– « Il y a deux sortes de vérités, celles de raisonnement et celles de
fait.
Les vérités de raisonnement sont nécessaires et leur opposé
est impossible, celle de fait son contingentes et leur opposé est.
Quand une vérité est nécessaire, on peut trouver la raison par
l'analyse, la résolvant en idées et vérités plus simples jusqu'à ce
qu'on vienne aux primitives.
»
Pour « relativiser » le mal, Leibniz recourt à des arguments
d'origine stoïcienne :
ce qui est perçu ou compris comme un mal d'un certain point
de vue ne l'est pas sous un autre : perdre la guerre, un pays
ravagé connaît un renouveau de son économie : il faut tout
reconstruire…
un mal peut entraîner un bien : faire un régime sévère, se
priver pour perdre un peu de sa surchage pondérale…
on voit plus immédiatement le mal que le bien d'où l'illusion.
»
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