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Descartes: la 6ème méditation métaphysique (Analyse)

Publié le 22/02/2012

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-Les méditations métaphysiques, rédigé par Descartes ,est un ouvrage qui fut publié en 1641. Abordant de nombreux thèmes, tels que la véracité divine ou bien l'union de l'âme et du corps, cette ½uvre est compos de six chapitres regroupés , et étroitement liées, sous formes de méditations. Cet extrait est tiré de la sixième méditation et va avoir pour but de dissiper, autant que possible, le doute portant sur la fiabilité des sens et sur l'existence matérielle des choses extérieures au sujet pensant. Ainsi, par la voie d'un examen de la nature de l'imagination, cette sixième méditation commence par établir l'existence des corps. Par la suite, Descartes se livre à un nouvel inventaire des arguments qui donnaient à penser, et cela bien avant l'entreprise des méditations, que des corps existaient, et à un rappel des raisons qui donnaient d'en douter. En posant ainsi , le cadre de l'énoncé précédant, Descartes, par un recours à la lumière naturelle qu'il nomme la « véracité divine », va énoncé le principe capable d'établir l'existence sur ce qui portera le nom de « substance ». Par la suite, Descartes appliquera aussitôt ce principe pour établir l'existence d'une substance pensante, puis, enjeu de cette méditation ainsi que de cet extrait, d'une substance corporelle indépendante de la précédente. Mais à partir de quoi, selon Descartes, est-il possible de produire une preuve de l'existence des corps ?
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« substance pensante.

Cependant, Descartes n'ayant pas terminé son argumentation, va encore repoussé sesarguments plus loin et affirmé que le corps et l'âme sont deux choses bien distinctes ainsi qu'il est plus aisée deconnaître l'esprit.  -Bien que l'âme soit une substance pensante, Descartes, ne néglige aucun point et aborde la question du corpscomme substance et démontre en quoi , et comment, l'union de l'âme et du corps est essentielle , ainsi quenécessaire, à l'existence.

En effet, partant du principe que nous possédons un corps auquel nous sommesfatalement liés, mais aussi par la concept de lumière naturelle, Descartes affirme que ce moi, que représente l'âme,permets à l'être de se réaliser par son essence est véritablement , clairement et distinctement extérieure à moncorps mais ne peut exister sans lui.

Ainsi ,par exemple, mon corps et mon âme ne sont pas comme le capitaine et lenavire se percutant sur les rochers.

En effet, lorsque la proue du bateau est endommagé, le capitaine ne ressentpas toute suite les dégâts qu'à pu causer le choc contrairement à mon corps et mon âme qui ressententimmédiatement la douleur causée la perte d'un membre.

Nous pouvons voir qu'il y a bel et bien , une unionconsubstantielle de l'âme et du corps, et le sentiment est le moyen par lequel je connais tout ce qui est nécessaire,ou bien nuisible, à la survie de cette unité.

J'apprends donc par les sentiments qu'il y a des qualités variées, tels queles saveur ou les odeurs, qui me les révèlent incontestablement et qui les rendent désirables, ou non, à ce composépsycho-physique que je suis.Ainsi , dans les cinq méditations précédentes, il y a toujours deux substances différentes, qui n'entretiennent pas devéritable rapport : la substance pensante, soit l'âme, et la substance étendue qui corresponds au corps.

Jusqu'à lacinquième méditation, un homme n'est rien de plus qu'une substance pensante.

L'analyse de sentiments tels que ladouleur nous permet de savoir qu'un homme ne se réduit pas à un pur sujet pensant : il possède aussi un corps,auquel il est intimement lié.

Notre âme ne peut être indifférente au corps dans lequel elle s'incarne.

Je suis commeun pilote en son navire, mais je ne suis pas seulement ça.

C'est-à-dire qu'il y a bien un rapport de sujet à objetentre le corps et l'âme : le pilote à intérêt à ce que le navire ne prenne pas l'eau, de même je dois veiller àl'entretien et à la préservation de mon corps, mais lorsque mon corps est affecté, mon âme l'est aussi, l'âme et lecorps font tout deux partie du sujet.

La douleur est une façon de vivre son corps : je suis un corps qui souffre, jen'ai pas simplement un corps-objet que je possède, et dont les détériorations ne m'affectent pas.Il est impensablepar le biais des idées claires et distinctes, par l'entendement, que de la pensée s'unisse à de l'étendue, mais par lavoie du sentiment, nous faisons l'expérience de cette union.

Il y a donc deux types de connaissances, laconnaissance par la clarté et la distinction des idées, et la connaissance par sentiment.

La cohérence de ces deuxconnaissances est incompréhensible pour l'homme, mais nous savons par contre que les deux sont vraies. C'est donc à travers cet ouvrage, que Descartes a posé des bases métaphysiques, qui encore aujourd'hui, laisseplace à de nombreuses discussions.

Que se soit Locke, ou bien encore Hobbes, nombreux furent les philosophes avouloir démontrés les erreurs de Descartes comme acquises et démontrables comme une théorie non empiriste etdonc fausse.

Or, la pensée cartésienne demeure, et restera sans aucun doute, le courant de pensée majeure ,etnécessaire, à l'introduction de la philosophie subjectiviste occidentale ainsi que pour la lecture de certains auteurstels que Kant, Husserl ou encore Heidegger. Sujet désiré en échange : buffon,discours sur le style. »

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