DESCARTES: Indifférence et libre-arbitre
Publié le 10/05/2005
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HTML clipboard Dans ce texte. Descartes revient, probablement à la suite d'un malentendu (cf. I. 7) sur une question déjà abordée (cf. l. 4 et 5 ; l. 11 ). Il s'agit de préciser la notion d'indifférence que l'on utilise dans le débat sur la liberté. Le texte se compose de trois moments. — Lignes 1 à 7 : Descartes rappelle sa définition de l'indifférence. C'est une définition que l'on dira négative. — Lignes 7 à 11 : il indique un autre sens possible de l'indifférence, un sens, cette fois-ci, « positif « et précise la position implicite que ses écrits antérieurs adoptaient vis-à-vis de cette conception. — Lignes 11 à 21 : les deux parties précédentes n'ont fait que rappeler l'état de la question. C'est seulement avec la troisième partie que Descartes apporte du nouveau, en développant sa position vis-à-vis de l'indifférence considérée comme faculté positive. Non seulement, par le passé, il n'a pas nié cette idée, mais à présent, il l'affirme dans toute sa généralité.
Liens utiles
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- GEORGES-FREDERIC-GUILLAUME HEGEL (1770-1831) L’homme possède un libre arbitre mais celui-ci n’a pas d’emblée l’ampleur que lui confère Descartes : le libre arbitre absolu s’acquiert au terme d’un long devenir historique.
- Si pour Descartes aucune preuve n'est nécessaire, si l'expérience suffit c'est parce que l'évidence du libre-arbitre est liée à notre conscience. Être conscient c'est en effet se savoir être, se savoir exister, et donc être face à la réalité qui nous entoure : j'ai le choix de faire ou non des études, j'ai le choix de pratiquer ou non un sport etc. On voit ainsi qu'être un être conscient c'est se sentir libre. La conscience nous donne l'intuition de notre existence, de notre présence a
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