Des lois justes suffisent-elles à assurer la justice ?
Publié le 10/01/2004
Extrait du document
On peut néanmoins soulever le problème d'une trop grande abstraction laissée au fondement de la norme juridique. Les critères d'universalité et d'objectivité peuvent prêter à confusion. C'est dans cette critique que Kelsen va chercher à développer un fondement positif du droit à partir d'une norme supérieure objective, intrinsèque au droit, abandonnant ainsi le recours externe au fondement éthique de la justice. La sphère juridique s'affranchit de la tutelle d'un idéal de justice. 3° PARTIE Mais si le fondement de la norme sur un critère objectif est recevable, on peut se poser la question de revenir à un fondement éthique à la vue des nouveaux problèmes liés à l'évolution des sciences médicales, en particulier de la biologie ? La complexité de l'évolution de la biologie ouvre le droit à la confrontation à de nouveaux problèmes. Nous devons à nouveau poser clairement les limites de ce qui est permis. Une redéfinition,mais aux vues de quels principes ? Dans le domaine de l'information se pose le problème de la protection de la personne. D'autres domaines ouvrent de nouveaux champs d'investigations.
Qu'est-ce qu'une loi juste ? Se définit-elle en soi ou naît-elle de la création humaine ?
Une loi juste suffit-il à assurer la justice ? Existe-t-il une justice indépendamment des lois ?
- 1) Quels sont les critères d'une loi juste ?
- 2) Quel est le fondement de la justice ?
- 3) De l'insuffisance des lois justes à assurer et la garantir l'équité.
«
Les critères d'universalité et d'objectivité peuvent prêter à confusion.
C'est dans cette critique que Kelsen vachercher à développer un fondement positif du droit à partir d'une norme supérieure objective, intrinsèque au droit,abandonnant ainsi le recours externe au fondement éthique de la justice.
La sphère juridique s'affranchit de latutelle d'un idéal de justice.
3° PARTIE
Mais si le fondement de la norme sur un critère objectif est recevable, on peut se poser la question de revenir à unfondement éthique à la vue des nouveaux problèmes liés à l'évolution des sciences médicales, en particulier de labiologie ? La complexité de l'évolution de la biologie ouvre le droit à la confrontation à de nouveaux problèmes.
Nousdevons à nouveau poser clairement les limites de ce qui est permis.
Une redéfinition, mais aux vues de quelsprincipes ? Dans le domaine de l'information se pose le problème de la protection de la personne.
D'autres domainesouvrent de nouveaux champs d'investigations.
C'est bien aujourd'hui la pratique qui appelle le droit à intervenir et leproblème du recours au fondement éthique se fait pressant
CONCLUSION :
Les lois justes ne suffisent pas à assurer la justice et la notion d'équité vient trop souvent répondre à un manqued'exigence de justice que seul un idéal peut remplir.
Le renvoi à l'éthique comme fondement de la norme nous semblenécessaire.
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux endroits.
» Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, 1789.
« Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi.
» Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948.
« La justice, c'est l'égalité.
» Alain, Éléments de philosophie, 1941.
« Chaque personne a un droit égal à un système pleinement adéquat de libertés et de droits de base égaux pourtous, compatible avec un même système pour tous.
» John Rawls, Justice et Démocratie, 1990.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Des lois suffisent-elles pour assurer la justice ?
- Suffit-il que les lois soient justes pour la justice règne ?
- Les lois suffisent elles a garantir un climat de justice ?
- La justice est ce qui est établi; et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes sans être examinées, puisqu'elles sont établies. Pensées (1670), 236 Pascal, Blaise. Commentez cette citation.
- La justice est ce qui est établi; et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes sans être examinées, puisqu'elles sont établies. [ Pensées (1670), 236 ] Pascal, Blaise. Commentez cette citation.