DES FABLES DE LA FONTAINE AUX CONTES AFRICAINS : REPERAGE DES ASPECTS EDUCATIFS
Publié le 05/02/2022
Extrait du document
SOMMAIRE
DEDICACE…………………………………………………………………………….i
REMERCIEMENTS…………………………………………………………….ii
i
RESUME/ABSTRACT ................................................................................................. iv
SOMMAIRE................................................................................................................... v
INTRODUCTION .......................................................................................................... 6
PREMIERE PARTIE : REPERES BIOGRAPHIQUES, DEFINITION, ET
GENESEDE LA FABLE ET DU CONTE................................................................... 10
CHAPITRE I : Repères biographiques......................................................................... 10
CHAPITRE II : Définition et genèse de la fable ......................................................... 18
CHAPITRE III : Définition et genèse du conte en Afrique.......................................... 26
DEUXIEME PARTIE : LA FABLE FONTAINIENNE, LES CONTES AFRICAINS
ET LES QUESTIONS PHILOSOPHIQUES ET MORALES .................................... 35
CHAPITRE I : Questions philosophiques et morale des fables ................................... 35
CHAPITRE II : Valeurs écologiques des fables de La Fontaine................................. 54
CHAPITRE III : Questions littéraires, philosophiques, et morales dans les contes
africains......................................................................................................................... 64
TROISIEME PARTIE : LES FABLES DE LA FONTAINE ET LES CONTES DE
L’AFRIQUE NOIRE TRADITIONNELLE : ANALYSE ET PERSPECTIVES AU
REGARD DE LEURS ASPECTS EDUCATIFS......................................................... 79
CHAPITRE I : Lecture croisée des fables de La Fontaine et des contes africains....... 79
CHAPITRE II : Perspectives...................................................................................... 109
CONCLUSION........................................................................................................... 119
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE ............................................................................... 121
Wèbographie ............................................................................................................... 124
6
INTRODUCTION
Selon G.K.CHESTERTON1
, « la fable est une sorte d’alphabet de
l’humanité au moyen duquel on a pu écrire les premières certitudes
philosophiques : et pour cette raison les figures devaient fonctionner comme des
abstractions algébriques ou des pièces d’un jeu d’échec. » A Travers cette
affirmation, on comprend que la valeur éducative des fables est évidente et
fondamentale. La fable vise à donner une leçon de vie. Elle se caractérise
souvent par la mise en scène des animaux qui parlent ; mais elle peut également
mettre en scène d’autres entités ou des êtres humains. Une morale est également
exprimée à la fin ou au début de la fable ; quand elle n’est pas implicite, le
lecteur devant la dégager, lui-même le cas échéant. Pour Phèdre2
, le fabuliste
latin, « le mérite de la fable est double : elle suscite le rire et donne une leçon de
prudence. »
Cette portée didactique des fables peut expliquer que les fables ont circulé
et ont été reprises d’une culture à une autre. En effet, d’Esope3
dans l’antiquité
passant par Hésiode, Phèdre, Horace, jusqu’à Jean de la fontaine au XVIIe
siècle de notre ère, la fable a subi des transformations tant dans sa forme que
dans son fond. Cette mutation profonde de la fable avec La Fontaine, se constate
surtout dans l’amplification du récit4
, la pluralité des genres, par la diversité des
tons, le renouvellement des personnages (une présence humaine plus marquée,
l’apparition du règne végétal, des objets aux allégories, des animaux de plus en
1www. Espace français.com : site consulté le 14 /12/ 2014 à 11h 02 minutes
2
Ibid.
3On ne sait rien de très précis sur Esope, si ce n’est qu’il vécut au VIe siècle av JC, qu’il fut esclave et qu’il
mourut de mort violente dans la ville grecque de Delphes. On lui attribue 358 fables rédigées en prose.
4 La moyenne générale des fables formant les livres I à VI est de 23. Elle est de 46 dans les livres VII à XII
7
plus humanisés), le renouvellement des thèmes5
(des échos de l’actualité ; des
fables politiques, des fables philosophiques).
Les animaux se prêtent parfaitement au jeu de l’allégorie présente dans la
fable, car ils sont souvent identifiables à des caractéristiques morales en raison
de leur physique ou de leur comportement. Le chien est ainsi considéré comme
le symbole de la fidélité tandis que le loup symbolise la sauvagerie et la
brutalité. La colombe représente l’attachement amoureux, la fourmi l’ardeur au
travail, le renard la ruse, l’âne la stupidité, l’éléphant et le taureau la force, le
paon la vanité, le lion la puissance, l’agneau l’innocence
6
etc.
Jean de La Fontaine décrit les animaux avec des traits d’une grande
justesse, qui en font plus que de simples abstractions. Les fables constituent un
des recueils poétiques les plus connus du classicisme. Sainte- Beuve
7
a pu dire
que Jean de La Fontaine était l’Homère des français. Ainsi, le tour de force de
La Fontaine est de donner, par son travail, une haute valeur à un genre qui,
jusque là, n’avait aucune dignité littéraire et était réservé aux exercices scolaires
de rhétorique et de latin.
Les contes africains, en comparaison avec les fables de La Fontaine, sont
employés presque dans les mêmes conditions avec quasiment les mêmes
contenus. Dès lors, on peut se demander si les contes d’Afrique recèlent les
mêmes valeurs que les fables fontainiennes. Quelles peuvent être les valeurs des
fables et des contes ? Y a-t-il opportunité à prendre en considération les contes
africains dans le système éducatif africain en général et béninois en particulier,
à la manière des fables de La Fontaine en Occident ? Que peut-on espérer
véritablement de la systématisation de l’enseignement du conte dans les pays
africains, surtout à l’ère de la globalisation ?
5 Hubert CURIAL, Fables : livres VII à XII. La Fontaine, Presse de la Société Nouvelle Firmin Didot, Collection
Profil littérature, Paris, 1996.
6
https : //fr. wikipedia.org/wiki/ Fable : site consulté le 04 / 11 / 2015 à 12h 37 minutes
7
Ibid.
8
C’est justement la réponse à ses différentes préoccupations qui nous a
conduit au choix du sujet de recherche : « Des fables de La Fontaine aux contes
africains : repérage des aspects éducatifs». Il s’agira pour nous de dégager
explicitement ce qui constitue les valeurs philosophiques, religieuses et morales
voire même écologiques des fables de La Fontaine et des contes africains.
Nous puiserons donc dans l’éducation traditionnelle en Afrique Noire, les
valeurs caractéristiques du conte et qui se rapportent le mieux à celles de la fable
chez La Fontaine, afin d’en dégager la convergence et la divergence. Pour
étudier les contes africains, nous exposerons Les contes d’Amadou Koumba de
Birago Diop, Le dilemme d’Abdou Serpos Tidjani et Pourquoi le bouc sent
mauvais et autres contes du Bénin de Raouf Mama.
En effet, les contes sont enseignés aux enfants le soir, autour du feu et cela
parce que la journée est réservée aux travaux divers. Leur contenu très riche et
très varié, touche à la fois à plusieurs disciplines telles que : la langue, le
langage, le chant, la zoologie, la psychologie, la morale, l’histoire, etc. Les
contes jouent ainsi un rôle à la fois formateur (donnent à l’enfant un certain
nombre de connaissances sur son environnement physique et social) et
moralisateur (montrent souvent à l’enfant comment le mal est puni et le bien
récompensé8
). Tout ceci permettrait de découvrir et de percevoir que les moyens
de l’éducation traditionnelle en Afrique Noire, sont tout autant signifiants que
ceux que nous avons copié, et que nous continuons toujours de copier, auprès
des « étrangers », les Occidentaux, notamment au travers des fables. Or les
contes ou les fables sont des produits de l’imagination des gens vivant dans un
espace et à une époque différente de celle des autres en raison des réalités
existentielles en pleine et profonde mutation.
A ce titre, après avoir dégagé les valeurs inhérentes aux contes de l’Afrique
traditionnelle noire, il serait judicieux d’y voir clairement ce qui serait important
8
Ibid.
9
pour la construction de la personnalité de l’Africain « moderne ». Cela parait
très important en ce sens que nous avons l’obligation de pérenniser les valeurs
traditionnelles afin qu’elles ne soient pas étouffées dans un monde en pleine
transformation du fait de la mondialisation. L’Afrique a son mot à dire ; elle doit
se vendre ; elle doit mettre au service de l’humanité tout entière ses valeurs
enrichissantes pour la construction d’un « village planétaire » où il fera bon
vivre pour chacun et pour tous. Dans ce cadre, nous allons lever un coin de voile
sur le Bénin qui présente un nombre important de contes relativement aux
diverses cultures des différents peuples qui le constituent. Des lors, il ne sera pas
seulement et simplement question d’étudier les fables de La Fontaine, mais
plutôt de faire une lecture croisée de ses fables avec les contes africains en
général, afin d’y dégager les valeurs éducatives véhiculées à chaque niveau.
Ainsi se dégage l’intérêt que présente notre sujet de recherche mentionné
ci- dessus. Notre travail comporte trois parties : la première est consacrée aux
repères biographiques de Jean de La Fontaine, de Birago Diop, Abdou Serpos
Tidjani et de Raouf Mama ainsi qu’à la définition et la genèse de la fable et du
conte; la deuxième partie aborde les questions philosophiques et morales liées
aux fables fontainiennes et aux contes africains ;et enfin la troisième partie traite
de l’analyse et des perspectives sur les fables de La Fontaine et les contes de
l’Afrique Noire traditionnelle, au regard de leurs aspects éducatifs.
10
PREMIERE PARTIE : REPERES BIOGRAPHIQUES,DEFINITION, ET
GENESE DE LA FABLE ET DU CONTE
CHAPITRE I : Repères biographiques
1.1 Repères biographiques de La Fontaine
Ici, nous essayerons de décrire cinq (05) points ce qui peut constituer
l’essentiel de la vie de Jean de La Fontaine. Ces cinq (05) points se présentent
comme suit :
- Les premières années (1621-1657)
Jean de La Fontaine naît en 1621 à Château-Thierry, en Champagne, dans
une famille de bonne bourgeoisie. Sa jeunesse fut insouciante. Aux études de
théologie puis de droit entreprises sans passion, il préfère les loisirs qui lui
permettent de lire. Sa vie durant, La Fontaine sera un grand lecteur, appréciant
aussi bien la littérature grecque et latine que les écrivains espagnols, italiens
(Boccace, l’Arioste) et français (Rabelais, Montaigne, Marot).
En 1647, ses parents le marient à une jeune femme qu’il négligera vite.
Pour disposer de quelques revenus financiers, il accepte en 1652 une charge
administrative de « maître des eaux et forêts ». L’emploie n’est en fait guère
payé, mais La Fontaine peut s’adonner à ses rêveries lors de fréquentes
randonnées dans la forêt champenoise et sur les rives de la Marne. Déjà, il écrit
des vers, compose ses premières fables et adapte librement une comédie latine
de Térence, l’Eunuque9
.
- La sécurité et l’exil (1658-1664)
Introduit en 1658 dans l’entourage du richissime ministre des finances
Nicolas Fouquet (1615-1680), La Fontaine s’attache à ce maître puissant et
cultivé, qui lui accorde bientôt une pension. Pour son protecteur, il écrit
plusieurs poèmes : Adonis, Climène et surtout Le songe de vaux, qui célèbre les
9 Térence (vers 190-vers 159 av J.C.) composa six comédies, dont Molière s’inspirera au XVIIè
siècle.
11
splendeurs du château de vaux-le- vicomte10
que Fouquet venait de se faire
construire.
Accusé de corruption, Fouquet est arrêté en septembre 1661, puis jugé et
condamné à la prison à vie11. Sa soudaine disgrâce place La Fontaine dans une
situation délicate. Resté courageusement fidèle à son maître déchu, il implore en
vain la clémence de Louis XIV dans l’Elégie aux nymphes de vaux
Désormais presque sans ressources et fort mal vu du pouvoir royal, La Fontaine
se voit contraint d’accompagner son oncle exilé en Limousin12
.
- La conquête de la gloire (1664-1672)
Revenu à paris, La Fontaine entre comme « gentil-homme servant » dans
la domesticité de la duchesse d’Orléans13. Ses nouvelles fonctions, qui n’ont
rien de déshonorant, lui assurent le gîte et le couvert, tout en lui laissant une
grande liberté. Cultivant l’amitié de Racine, de Molière, de Boileau et de Mme
de La Fayette, il peut désormais s’adonner complètement à l’écriture.
La publication en 1665 de Contes et nouvelles en vers lui vaut d’emblée
une certaine notoriété. Imités des poèmes italiens de l’Arioste et de Boccace, ce
sont des récits galants et savoureux, qui charment le public mondain.
Au printemps de 1668, le premier recueil des fables (livre I à VI)
remporte un immense succès. Le public apprend par cœur certaines fables, à
jamais célèbres, comme La cigale et la fourmi, Le corbeau et le renard, Le
chêne et le roseau. Preuve de ce succès, trois éditions du recueil se suivent en un
an
14
.
11N. Fouquet mourra de fait, en prison, au château de Pignerol (aujourd’hui en Italie).
12Hubert CURIAL, Les Fables : livres VII à XII, Hatier, Paris, août 1996 ? P. 14
13Henriette d’Angleterre, belle-sœur de Louis XIV
14Hubert CURIAL, op.cit.
12
En 1669, La Fontaine publie un roman en prose et en vers, Les amours de
Psychê et de Cupidon, qui raconte la promenade de quatre amis dans le château
de Versailles, alors en cours de construction.
- Chez madame de la Sablière (1672-1684)
La mort de la duchesse d’Orléans en 1672, laisse La Fontaine à nouveau
dépourvu. Pour peu de temps toutefois. Dès 1673, il trouve asile chez Mme de
La sablière à qui l’unira une tendre amitié. Mondaine et cultivée, aimant à la fois
la poésie et les scènes, Mme de la Sablière tient l’un des salons15 les plus
prestigieux de Paris. S’y rencontrent des écrivains, des philosophes, des
mathématiciens, des médecins et de grands voyageurs comme l’orientaliste
Bernier. A leur contact, La Fontaine élargit son horizon intellectuel, se
passionne pour la science et la philosophie. De nouveaux contes, publiés en
1674, sont jugés si licencieux qu’ils sont interdits à la vente.
Dédié à Mme de Montespan, maîtresse de Louis XIV, le second recueil
des fables (livre VI à XI) paraît en 1678 et 1679. La Fontaine y renouvelle le
genre de la fable, étoffe les thèmes qu’il aborde. Sa réflexion se fait plus grave,
plus intime également. Le succès de ce second recueil est encore plus éclatant
que celui du premier.
En 1684, malgré les réticences de Louis XIV qui ne lui a pas pardonné
son amitié pour Fouquet, La Fontaine est élu à l’académie française.
16
- De la frivolité à la sagesse chrétienne (1684)1695)
Cette même année, Mme de la sablière se retire du monde pour vivre dans la
solitude et se consacrer à des activités charitables. La retraite dévote de sa
protectrice n’empêche pas La Fontaine de fréquenter des milieux fort libres de
pensée et de mœurs. « Volage en vers comme en amour », ainsi qu’il le
15 Un salon désigne au XVII siècle, un hôtel aristocratique où, à l’initiation de la maîtresse de maison, se
rencontraient régulièrement artistes intellectuels et savants.
16 Hubert CURIAL, op.cit.
13
reconnaît lui-même, le fabuliste mène joyeuse vie, conversant, soupant et
multipliant les galanteries, parfois jusqu’à l’aube.
En 1687, La Fontaine rédige une sorte de testament littéraire L’Epitre à Huet,
où il prend parti pour les anciens dans la querelle des anciens et des modernes17
.
Un grave accident de santé en 1692 puis la mort de Mme de la Sablière en
1693 provoquent toutefois chez lui une profonde transformation intérieure. La
Fontaine revient à des sentiments plus chrétiens. Il renie publiquement ses
Contes qu’il avoue trop osés et incompatibles avec les préceptes de la religion
chrétienne.
Témoignant de cette évolution, le livre XII des fables, publié en 1693,
exprime un idéal de sagesse faite de connaissance de soi et de confiance en
Dieu.
La Fontaine aura travaillé plus d’un quart le siècle à ses fables. Homme
divers, véritable protée18, il est bel et bien de l’eau que signifie son nom, « la
fluidité limpide qui lousse deviner des profondeurs secrètes19
». Il meurt le 13
avril 1695 dans le luxueux hôtel parisien où, depuis deux ans, son ami le
financier D’Hervart lui avait donné l’hospitalité. En procédant à sa toilette
mortuaire, on trouvera sur lui un cilice20. La Fontaine fut inhumé le lendemain
14 avril 1695, au cimetière parisien des Saint-Innocents.
17 Cette querelle, qui devint vite célèbre, éclate en 1687, il s’agissaitt de savoir qui, des œuvres de l’antiquité ou
de celles des modernes (pour l’époque) étaient les meilleures
18Dans la mythologie grecque, dieu de la Mer, gardien des troupeaux (phoques, monstres marins). Son père
Poséidon, lui avait donné le don de prophète et celui de changer de forme à volonté.
19Jean-Pierre Colline, Edition des œuvres complètes de La Fontaine,, t.1, Bibliothèque de la Pléiade, Paris,
Gallimard, 1991
20Un cilice est une chemise de vrin que l’on porte à même la peau pour se mortifier et expier ses péchés.
14
1.2 Biographie de Birago Diop
Birago Diop est né le 11 décembre 1906 à Ouakam, Dakar (Sénégal). Il
est mort le 25 novembre 1989 à Dakar. Fils de Ismaël et de Sokhna Diawara,
Birago Diop est élevé par sa mère avec ses frères aînés. Il naît et grandit à
Ouakam où il suit à la fois l’enseignement coranique et l’école française.
Séjournant en France à l’occasion de ses études de médecine vétérinaire à
l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, dont il obtient le diplôme en 1934, il
rencontre Léopold Sédar Senghor et s’associe au mouvement de la négritude.
Exerçant comme vétérinaire de brousse dans plusieurs pays africains (Soudan,
Côte d’Ivoire, Haute-Volta, Mauritanie), Birago Diop s’intéresse aux contes
dans les différents pays de l’Afrique de l’Ouest Francophone. Il recueille alors
les contes et fables du griot Amadou Koumba et les met par écrit pour son
premier recueil, publié en 1947.
Il est nommé par le Président Léopold Sédar Senghor ambassadeur du
Sénégal à Tunis de 1960 à 1963. En 1964, il ouvre la clinique vétérinaire du
« Point E » à Dakar. Sa femme était Marie-Louise Paule Pradère.
Birago Diop est un écrivain et poète, connu notamment pour ses rapports
avec la négritude, et la mise par écrit de contes traditionnels de la littérature
orale africaine, notamment Les contes d’Amadou Koumba. Par ceux-ci, d’après
les mots de Roland Colin, Birago Diop « a ouvert l’une des voies qui mènent à
l’esprit négro-africain21
.» Léopold Sédar Senghor admirait également cette mise
par écrit de contes que Birago Diop « rénove (…) en les traduisant en français,
avec un art qui, respectueux du génie de la langue française, cette « langue de
gentillesse et d’honnêteté », conserve, en même temps, toutes les vertus des
langues négro-africaines
22
».
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le pragmatisme dans les fables de La Fontaine
- LA FONTAINE: FABLES (résumé et analyse)
- Dissertation Fables de La Fontaine (livre VII)
- dissertation fables de La Fontaine: Mensonge et vérité
- dissertation fables de La Fontaine