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Définitions de meilleur, adjectif (aussi nom)

Publié le 06/06/2015

Extrait du document

Citations avec autochtone, nom masculin et féminin

Les touristes, trop pressés, négligent souvent les autochtones d’un pays, ils se bornent à rencontrer d’autres touristes dans les hôtels et les musées.

Caroline et Jacques Bouchard, la Vie de château, Québec Amérique

Fanion rouge à la main et précédés d’une fanfare criarde, les joyeux organisateurs politiques débarquaient donc dans l’anse, à la manière de Jacques Cartier dans la baie de Gaspé, pour convertir les autochtones.

Noël Audet, l’Ombre de l’épervier, Québec Amérique

Citations avec meilleur, adjectif

Dans les climats où les changements de saisons sont prompts et violents, on a des habits meilleurs et plus simples.

Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, ABU, la Bibliothèque universelle

Cette jeune fille promise à de meilleures destinées, était absolument seule dans son ménage avec un enfant.

Honoré de Balzac, les Célibataires : Pierrette, Gallica

Il était arrosé par-devant et par-derrière d’une liqueur grasse que l’hôte reconnut pour être sa meilleure huile d’olive.

Alexandre Dumas, les Trois Mousquetaires, ABU, la Bibliothèque universelle

Le fier soleil du Portugal vous tendait sa lèvre obstinée et faisait son meilleur régal avec votre peau satinée.

Théodore de Banville, Odes funambulesques, Gallica

Mr du Marnet, qui était un homme du meilleur monde, comprit à l’attitude de Mr Fougas qu’il ne se trouvait pas en présence d’un ami.

Edmond About, l’Homme à l’oreille cassée, Projet Gutenberg

Le meilleur tireur que j’aie rencontré tirait le pistolet tous les jours, au moins trois coups avant son diner.

Douglas Labaree Buffum, Contes français, Projet Gutenberg

Son père, lui, aimait lui répéter que c’était dans les petits pots qu’on trouvait les meilleurs onguents.

Micheline Lachance, le Roman de Julie Papineau, tome 1, Québec Amérique

Ils retransformèrent en métal informe ce que les meilleurs artistes de l’Empire avaient finement ciselé pour l’Inca.

Paul Ohl, Soleil noir : le roman de la Conquête, Québec Amérique

Définitions de meilleur, adjectif (aussi nom)

Du latin melior, ‘meilleur’.

Plus + bon; qui a un plus haut degré de qualité (comparatif de supériorité de bon). Ce produit est meilleur que l’autre. Sa vue est meilleure maintenant. Meilleure santé!

Le meilleur : le plus + bon; qui a atteint le plus haut degré de qualité (superlatif de bon). Le meilleur des hommes. Le meilleur des mondes. Les étudiants les meilleurs.

Locutions (7)Masquer les définitions

meilleur ami

Ami auquel on est le plus attaché. Le meilleur ami de quelqu’un, son meilleur ami.

la meilleure gâchette

Le meilleur tireur.

de sa meilleure encre, de sa bonne encre ou de sa plus belle encre

FIGURÉ – Dans son plus beau style. Écrire de sa bonne encre. Elle lui a répondu de sa plus belle encre. Il l’a exprimé de sa meilleure encre.

montrer son meilleur profil

Se présenter en s’avantageant.

ramener à de meilleurs sentiments

Faire changer d’avis, changer d’opinion pour le mieux.

revenir à de meilleurs sentiments

Changer d’avis, changer d’opinion pour le mieux.

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes

Tout va très bien.

Proverbes (7)

La meilleure défense, c’est l’attaque

Lorsqu’on attaque, on évite d’être attaqué.

Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon (ou que le meilleur des) procès

Il vaut mieux s’entendre sur un compromis désavantageux que de perdre temps et argent dans un procès.

Dans les petits pots, les meilleurs onguents

La petitesse physique correspond souvent à de grandes qualités morales.

C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe

Les personnes possédant une solide expérience travaillent mieux que les apprentis.

Les anciennes choses sont meilleures que les nouvelles.

Le chien est le meilleur ami de l’homme

Le chien fait preuve d’une fidélité indéfectible.

Les fruits défendus sont les meilleurs

Ce qui est interdit attire plus l’attention que ce qui est permis.

Mors doré ne rend pas le cheval meilleur

On ne doit pas juger les gens sur leur apparence.

« Je vais aujourd'hui vous parler de deux illustres philo­ sophes, tous deux héritiers de Descartes, mais en rupture avec leur maître : Leibniz ( 1646-1 716) et Spinoza 1 (1632-1677).

C'est en vérité surtout sur la pensée de Spi­ noza que j'insisterai.

Pourquoi Spinoza, et pourquoi faut-il le lire encore de nos jours ? J'aimerais commencer par cette question qui, après tout, ne va pas de soi : il est toujours bon de justifier une entreprise quand elle est particulièrement ardue -et Spinoza est un des philo­ sophes les plus difficiles à lire.

Pour entrer dans son œuvre principale, l'Éthique (prête pour la publication en 1675, mais publiée seulement après la mort de son auteur), on a besoin tout particulièrement de disposer de certaines clés d'interprétation, faute desquelles le texte risque fort de sembler redoutablement obscur.

Raison de 1.

Citons trois commentateurs précieux, parmi beaucoup d'autres : Deleuze et Matheron, bien sûr, mais aussi André Comte­ Sponville dont l'excellent petit article paru dans le Dictionnaire d'éthique et de philosophie morale des PUF (1996) est particulière­ ment bienvenu.

À ces trois noms, j'ajouterai celui de Robert Mis­ rahi, dans un genre, si j'ose dire, «plus spinoziste que Spinoza», parce que sa traduction commentée de l'Éthique (PUF, 1990) peut servir à comprendre en quel sens, aussi surprenant que cela paraisse au regard des contradictions majeures qui traversent l'œuvre, au demeurant grandiose, de Spinoza, certains peuvent encore aujour­ d'hui se dire spinozistes.. »

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