Définition: ASCÉTISME.
Publié le 01/07/2009
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Mépris du corps et de ses sensations ; austérités et mortifications qui assurent la perfection morale individuelle et le triomphe de l'âme sur les instincts. « Il y a dans l'ascétisme, de la négation. « (Le Senne.) — Par l'ascétisme, les Stoïciens tendaient à la perfection morale. Pour les chrétiens, c'est une expiation pour être digne des souffrances que le Christ a endurées.
«
Un ascète est une personne qui s'impose des règles de vie austères et draconiennes.
L'ascétisme est donc le fruitde ce choix dicté par des circonstances religieuses ou un parti pris intellectuel et éthique.
En règle générale,l'ascétisme conduit à renoncer aux plaisirs sensibles afin d'atteindre une plénitude spirituelle et satisfaire certainesexigences morales.
L'ascétisme peut cependant se pervertir en mortification et pénitence systématique.
Nietzschen'y voit qu'une forme de haine de la vie et une incapacité à supporter son caractère tragique.
Loin d'être uneattitude active, il estime que c'est une position purement passive et défensive, recherchant dans la souffrancevolontaire un moyen illusoire d'échapper au bouillonnement tumultueux de la vie que seul le surhomme sait accepteret sublimer.
Faute de vouloir vraiment vivre, l'ascète préfère alors vouloir le néant..
»
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