De quoi parle la morale ?

« humains.

I- Tout d'abord comment répondre à la question «que dois-je faire?» et donc par la même peut-on définir ce qui est bien ou bon de ce qui est mal ou mauvais.

E Kant tente de répondre à cette question dans deux de ces ouvrages que sont: La Métaphysique des Moeurs et La Critique de la raison pratique. Ainsi, Kant s'appuie sur un concept de bonne volonté.

Selon lui les qualités et ce que l'on peut appeler les vertus admises comme bonnes ne le sont par forcément car leur moralité dépend de l'usage que nous en faisons.

Mais alors Qu'est-ce qu'une bonne volonté ? Pour lui ce n'est pas une volonté qui atteint ses objectifs, c'est une volonté dont les intentions sont pures, c'est-à-dire une volonté qui obéit au concept du devoir.

Ainsi, pour lui la bonne volonté c'est agir par devoir.

De ce prédicat il fait la distinction entre agir par devoir et agir conformément au devoir.

Ainsi, celui qui agit conformément au devoir, a des motivations qui sont celles de l'intérêt, et non du devoir.

Ce type d'action se range dans celui de la légalité, et non de la moralité. La moralité désigne une action faite en voulant accomplir son devoir qui tire sa valeur morale non pas du but qui doit être atteint par elle, mais de la maxime d'après laquelle elle est décidée.

Le formalisme de Kant en morale renvoie à l'idée qu'il suffise qu'on applique une règle pour être moral.

Si Kant par ce concept de bonne volonté énonce un possible entendement de ce qui peut être considérer comme moral la possibilité que jamais personne n'est agit par devoir peut rendre obsolète cette panacée à la question du « que dois-je faire? ». Par conséquent, pour pallier cette éventualité il soutient l'idée d'impératifs 1- premièrement les impératifs hypothétiques Ils représentent une action comme nécessaire pour parvenir à une certaine fin, une sorte d'objectif. »