De l'ordre dans lequel se développent les facultés de l'âme dans le cours de la vie humaine.
Publié le 04/06/2011
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Quand on a déterminé les facultés de l'âme et qu'on les a distinguées, il reste à justifier l'ordre que l'on va suivre dans l'étude de ces diverses facultés. Cet ordre est celui-là même suivant lequel elles se développent dans le cours de la vie humaine. Sans doute elles sont contemporaines quant à leur existence, et l'homme en naissant est déjà un être doué de sensibilité, d'intelligence et de volonté. Ces facultés sont les organes indispensables de sa vie psychologique; et, s'il en est certaines qui ne se développent pas sur-le-champ, elles n'en existent pas moins à l'état virtuel, c'est-à-dire sans effet actuel.
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- Étudiez ce texte de A. Renaudet (Dictionnaire des Lettres françaises, XVIe siècle, sous la direction de Mgr Grente, Fayard, 1951) : «L'humanisme est une éthique de confiance en la nature humaine. Orienté à la fois vers l'étude et la vie, il prescrit pour but et pour règle, à l'individu comme à la société, de tendre sans cesse vers une existence plus haute. Il commande à l'homme un effort constant pour réaliser en lui le type idéal de l'homme, à la société un effort constant pour réalis
- Jules Lemaître a écrit de Corneille : « De plus en plus il affectera de ne voir, de l'âme humaine, que ses muscles. Or, il y a les nerfs — qui sont autrement curieux, étant la sensibilité, le trouble, le mystère, la contradiction, la vie. » Que pensez-vous de ce jugement ?
- Discuter ce jugement de Jules Lemaître : « De plus en plus Corneille affectera de ne voir dans l'âme humaine que les muscles; or, il y a les nerfs, qui sont autrement curieux, étant le trouble, la contradiction, la vie. »
- J. Lemaître : «De plus en plus, il affectera de ne voir, de l'âme humaine, que ses muscles. Or il y a les nerfs qui sont autrement curieux, étant la sensibilité, le trouble, le mystère, la contradiction, la vie ».
- Victor Hugo écrit : «La nature procède par contrastes. C'est par les oppositions qu'elle fait saillir les objets. C'est par leurs contraires qu'elle fait sentir les choses, le jour par la nuit, le chaud par le froid, etc.; toute clarté fait ombre. De là le relief, le contour, la proportion, le rapport, la réalité. La création, la vie, le destin, ne sont pour l'homme qu'un immense clair-obscur. Le poète, ce philosophe du concret et ce peintre de l'abstrait, le poète, ce penseur suprême,