de la morale antique à l'éthique contemporaine
Publié le 01/05/2013
Extrait du document


«
en examine les fondements à l’aide de la philosophie morale et à l’aide des sciences
humaines et de la biologie
b) un autre aspect strictement descriptif, s’intéresse au développement du jugement moral,
dans le comportement concret des individus, de l’enfance à l’âge adulte
c) enfin,un troisième type de démarche : la déontologie concerne les problématiques qui
peuvent surgir au sein de l’activité professionnelle
2) Les normes essentielles de la moral durant l'Antiquité et au Moyen- Age semblent
s’être orientées dans 2 grandes directions :
:
A Une orientation dans la recherche du bonheur individuel ou Eudémonisme
B Une autre orientation qui vise la recherche du bien commun ou collectif
A Le premier courant assimile la quête morale à une recherche de la sagesse qui a pour
principale finalité le bonheur individuel par le respect de certaines vertus.
Ce courant prend sa source chez les grands philosophes de l’antiquité : des philosophes
tantô t spiritualistes (des philosophes de l’esprit tels que SOCRATE 470/399 connu pour sa
principale maxime « connais-toi toi-même et tu connaîtras les dieux » : /PLATON427/347
et /ARISTOTE384/322 qui prêchent la vertu, et s'interrogent sur la vérité et la justice
tantôt des philosophes matérialistes comme EPICURE(341/270) et LUCRECE (1er siècle av
JC) qui visent le bonheur dans la recherche d’un plaisir mesuré, ou encore des philosophes
stoïciens comme SENEQUE 4avJC/65 après JC qui recherchent la paix de l’âme dans
l’ ataraxie .
Cette quête de la sagesse dans l’eudémonisme et la paix de l'âme se poursuit au XVII°
siècle, avec SPINOZA 1632/1677 qui recherche la béatitude dans l’accroissement du
connaître ( Ethique 1677) ….Il subsiste encore un peu de nos jours au sein d’une tendance
philosophique dans laquelle peuvent être situés André COMTE-SPONVILLE né en 1952 ( le
bonheur désespérément ) et Marcel CONCHE né en 1922 (: temps et destin 1980) : l’éthique y
est encore assimilée à un art de vivre , un moyen au service du bonheur terrestre individuel .
B L’autre grande tradition philosophique de la morale s’apparente à la recherche d’une
norme qui fixe des devoirs mutuels permettant aux hommes de vivre ensemble.
Dans cette voie, on peut classer la morale traditionaliste des VI et V eme siècle avant JC en
CHINE et au JAPON avec LAOTSEU et CONFUCIUS (551/479) ( respect des anciens et
des règles vertueuses ) et les morales issues des grandes religions (judaïsme, christianisme,
islam) qui préconisent une série d’interdits et des préceptes de solidarité et de respect à
l’égard d’autrui.
Au moyen âge le respect des vertus permet d’assurer nos chances de salut .
Car la
morale se croise avec le soutien d’une espérance religieuse:
- le devoir s’impose intérieurement à la conscience mais elle trouve sa véritable source
première en Dieu , ce qui explique son caractère transcendant ; le devoir demeure un
commandement divin cf la reprise du décalogue
- au moyen âge il faudrait parler non pas tant de sagesse dans la quête d'un bonheur terrestre
comme pour les Anciens, mais d’un i déal tourné les fins dernières, dans une perspective
eschatologique.
Cependant, p récisons que la théologie chrétienne rejoint la tradition antique d’inspiration
platonicienne et aristotélicienne, identifiant Dieu au Bien et à la Vérité car il convient de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- ÉTHIQUE. Enquête sur les faits et les lois de la vie morale Wilhelm Wundt
- La critique morale et philosophique : éthique et biotechnologie
- Texte de Kant sur la loi morale (l'éthique)
- La morale contemporaine se caractérise- t-elle par le refus des valeurs toutes faites et l'appel à une création personnelle qui soit un perpétuel dépassement ?
- Approche historique d’œuvres textuelles et scéniques Exposé Phèdre du 16 décembre 2009 Quelles sont les contraintes d’une pièce de théâtre quand il s’agit d’un mythe antique réécrit à la période classique dans une représentation contemporaine ?