DE GAULLE ET LA PLACE DE LA FRANCE DANS LE MONDE
Publié le 09/11/2012
Extrait du document
«
B) Un nationalisme syncrétique
1) il puise dès l’origine ses références autant à gauche pour le messianisme républicain qu’à droite pour
le mythe de la France multiséculaire tel qu’exposé par Barrès.
* le père Henri est paradoxalement pour un monarchiste, dreyfusard et le fils est quand à lui un
républicain convaincu.
* L’armée a d’ailleurs sensiblement évolué durant les années qui précèdent la grande guerre :
renouvellement des chefs militaires : chez De gaulle, la vision de Barrès qui souligne la continuité
nationale durant 13 siècles en France l’a emporté sur la conception de Maurras voire celle de Bainville et
ceci bien que le père ait été abonné à l’action française jusqu’à ce que survienne la condamnation
pontificale de 1926.
Il accepte le fait révolutionnaire qui a contribué à construire la France.
2) Ce nationalisme cultive la thèse du rassemblement du corps entier de la nation dépassant les intérêts
catégoriels : en 1924, dans son premier ouvrage « la discorde chez l’ennemi », de gaulle exalte la
« nécessaire Unité nationale ».
Il
revient sur cette question dans un autre ouvrage : la France et son armée publié en 1938 quelques jours
avant Munich.
Il accorde une place particulière à Bergson et à Péguy : le catholicisme mystique de Péguy
ne lui est pas indifférent, d’ailleurs de Gaulle compte parmi les abonnés au cahier de la quinzaine (revue
de Péguy) dimension de religiosité
3) D’ou son opposition aux partis, qui au lieu de rassembler les Français, contribuerait à les diviser, cette
opposition est sensible dans certaines de ces lettres envoyées du front en 1915, lesquelles sont mêmes
alors teintées d’antiparlementarisme : la préoccupation du rassemblement est également présente dans
son livre au fil de l’épée publié en 1934.
Il n’est donc pas nécessaire l’été 1944-1946 pour le voir
préconiser le rassemblement nécessaire à la grandeur.
De plus, les gaullistes, encore aujourd’hui,
n’acceptent pas le sigle de parti : ils utilisent « rassemblement ou union » : cf RPF, ou RDR ou UMP
C) Une certaine « idée de la France »
1) Une idée modelée par les circonstances
* évoquer écrits stratégiques et politiques y compris les mémoires auxquelles de gaulle donne une
vocation particulière qui est d’éduquer la jeune génération
* la résistance
* les principes constitutionnels : discours de Bayeux et d’Épinal
2) une idée
ambitieuse et appuyée par la force du Verbe
- appel du 18 juin : la force des mots
- les discours, les bains de foule, radio puis TV et également les mémoires, aucune improvisation dans
ses interventions télévisées
-
3) Une idée prônant un état fort :
Un état respecté à l’intérieur grâce à un exécutif puissant et soumis régulièrement à opinion populaire
pour trouver une nouvelle source de légitimité
II) L’indépendance de la France apparaît comme un dogme intangible
A) A l’épreuve de la seconde guerre mondiale.
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