Dans quelle mesure peut-on dire que la culture est un héritage ?
Publié le 08/02/2012
Extrait du document
DISSERTATION D'ECONOMIE : Dans quelle mesure peut-on dire que la culture est un héritage ? La culture possède différents sens. Elle peut tout d'abord désigner un ensemble de connaissances dans différents domaines, c'est ce que l'on appelle la culture savante. On peut également parler de la culture au sens sociologique, culture qui désigne un ensemble de normes, de valeurs, de pratiques qui sont acquises par une pluralité de personnes et acquises durant la socialisation. Cette culture est propre à une société ou à un groupe social. Pour finir, la culture concerne aussi tout ce qui entoure l'activité humaine. On peut dire qu'elle englobe les deux autres cultures. Cette culture est considéré comme quelque chose d'acquis, et non inné, on parle alors d'héritage social. En France de nos jours, la culture a également différentes fonctions. La culture réunie un certains nombres de personnes ayant les mêmes normes et valeurs au sein d'un même groupe social. De ce fait, la culture tend à renforcer le lien social. Une identité sociale est créée suite à l'existence de la culture, car elle permet aux mêmes membres d'un groupe social d'acquérir des modèles de comportements face à telle ou telle situation. De plus, c'est grâce à la culture que chacun peut s'adapter et s'intégrer à l'environnement qui l'entoure. L'héritage est un terme qui possède également plusieurs sens, mais nous ne nous intéresserons ici qu'à son sens culturel. L'héritage (social) est considéré comme une transmission de culture, d'opinion, de coutumes, de normes, de valeurs etc.. qui s'effectue par l'intermédiaire d'agents de socialisation (notamment la famille et l'école qui sont les agents les plus présents dans la vie d'un individu)
«
dépendent de leur catégorie socio-professionnelle, de leur niveau de qualification, ainsi que de leur niveau de vie.Chacun n'a donc pas la même culture, les mêmes normes et valeurs, les mêmes priorités.
On peut égalementadmettre que les enfants issus de familles aisées auront plus de facilités dans la vie de par leur nom de famille ouleur réputation.
En effet ils pourront bénéficier d'une meilleure insertion dans le monde du travail, par exemple.
Deplus, les familles pauvres, modestes et riches se distinguent grâce à leur patrimoine, leur pratique religieuse, leursvêtements, leur manière de se nourrir etc...
Nous pouvons donc affirmer que la culture est effectivement unhéritage social.
Celui-ci est présent tout au long de la vie de chaque individu. Cependant, considérer la culture comme un simple héritage social serait trop réducteur.
En effet, nous allons voirqu'elle s'appuie aussi sur d'autres choses.
II.
D’autre part, la culture est le fruit d'une construction collective.
La culture n'est pas seulement le résultat d'un héritage social.
En effet, certains individus vont volontairement à l'encontre de ce dernier, car il ne les satisfait pas, et c'est biennormal.
S'installe alors une contre-acculturation, d'où naitra un conflit culturel (rivalité, opposition entre deuxcultures différents qui ont chacune des normes et des valeurs qui leur sont propres, avec pour objectif finald'imposer les valeurs de sa culture).
Eh oui, ce n'est pas parce que l'on a des parents exerçant une professionprestigieuse telle que pompier ou médecin que l'on va vouloir suivre le même parcours professionnel, rien ne nousempêche de vouloir devenir plombier ou mécanicien.
Ou inversement, un enfant d'agriculteur n'aura pas forcémentl'envie de poursuivre la production familiale.
Il voudra éventuellement changer de cadre et devenir chef d'entreprise.Ce désaccord professionnel peut créer de fortes tensions au sein de la famille car les parents ne comprendront pastoujours pourquoi leurs enfants aspireront à d'autres envies professionnelles.
De plus, si l'individu a des frères etsoeurs, une sorte d'écart va s'installer entre eux.
De ce fait, les deux partis devront faire des efforts pour continuerà communiquer et ne pas briser le lien familial, chose qui n'est pas facile pour tout le monde.
Pour ne pas entrer enconflit avec sa famille, un enfant devra généralement suivre le parcours scolaire et professionnel que ses parents luiauront tracé, même s'il appartiendra à deux milieux sociaux différents : le cadre familiale et le cadre professionnel.
Ilassimilera donc des normes et valeurs différentes, qu'il appliquera en alternance dans chaque milieu.
Cela nel'empêchera pas de faire cohabiter ces deux cadres sociaux dans sa vie.
Cependant, le nombre d'individus arrivant àmodifier leur héritage social est plus mince que le nombre de ceux qui le conservent.
Par exemple, en 1998,seulement 0,5% d'ouvriers étaient admis à Science-Po. Cependant, le conflit culturel n'est pas obligatoire.
En effet, dans certains cas il y a contact entre les cultures,c'est l'acculturation.
L'acculturation a plusieurs visages.
Nous allons en étudier quelques représentations.
Dans certains cas, les individuspeuvent faire cohabiter plusieurs cultures, ce qui donne lieu au multi-culturalisme (coexistence de différentescultures (ethniques, religieuses etc..) au sein d'un même ensemble (pays, par exemple) ).
En effet, si un individupratique l'hindouisme régulièrement chez lui, comme il se doit, avec les habits traditionnels, cela ne l'empêche pasdans la vie de tous les jours (au travail ou dans la rue par exemple) de s'habiller branché et de sortir faire desactivités comme tout le monde.
Dans ce cas là on parlera de syncrétisme (mélange d'influences, de cultures,donnant naissance à une nouvelle culture).
En outre, nous pouvons également parler de syncrétisme (mélange decultures).
La cohabitation du bouddhisme et du shintoïsme au Japon depuis le VIIIe siècle est un excellent exemplede syncrétisme, toujours observable aujourd'hui.
En effet, 83 % des Japonais déclaraient pratiquer le shintoïsme et75 % le bouddhisme en 2006.
Dans les faits, la plupart des Japonais fêtent les mariages et les naissances suivantsles rites shintoïstes et les funérailles suivant les rites bouddhistes.
De plus, on peut trouver dans la plupart destemples bouddhistes japonais un petit sanctuaire shinto et un petit autel bouddhiste dans de nombreux sanctuairesshinto.
Pour finir, nous pouvons parler de l'assimilation, c'est-à-dire un phénomène au cours duquel un individu ou ungroupe abandonne totalement sa culture d'origine pour adopter les valeurs d'un nouveau groupe.
Elle est considéréecomme la phase terminale de l'acculturation.
Depuis une trentaine d'années, la France a développé un système basésur l’assimilation d'immigrants.
Ce système consistait en une acculturation de la culture d’origine pour leur faire, parla suite, adopter la culture nationale à travers différents apprentissages : celui de la langue française et de l'histoirenationale par exemple.
L'Etat a réussi à mettre ce système en place grâce à l'école, l'armée (à travers le servicemilitaire), les partis politiques etc...
Ces « espaces de socialisation permettaient de « fabriquer des Français » enpeu de temps, ce qui leur permettaient une rapide ascension sociale.
La culture est un système d'élaboration, de construction.
Elle est donc évolutive et individuelle.
De plus, la notionde culture diffère selon les époques et même les lieux où elle est abordée.
C'est également un terme relatif car elleest étudiée par la confrontation à une autre culture.
Il est évidemment bien évident qu'aucune culture n'estsupérieure à une autre, quelque soit les personnes qui en font partie.
Chacune est différente, chacune garde sespropres spécificités, croyances, opinions, et chacun doit le respecter. Nous devons bien avouer que la culture n'est pas seulement le résultat d'un héritage social déterminant les normeset les valeurs de chacun.
En effet, si cela était le cas, nous aurions une société identique de siècle en siècle, sansévolutions ni changements.
Hors, et nous en sommes bien conscients, ce n'est pas le cas.
Depuis des siècles notresociété a bien évolué, que ce soit sur le plan religieux, social, politique ou économique.
De ce fait, nous pouvons.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dissertation sur la culture - Sujet : « Dans quelle mesure peut-on dire que l’on est enfermé dans sa culture ? »
- Qu'est-ce que l'homme supérieur ? Ce n'est pas le spécialiste. C'est l'homme de loisir et de culture générale. Dans quelle mesure cette définition de Baudelaire vous parait-elle juste ?
- Les droits de l'homme ne sont-ils Qu'un héritage de notre culture ?
- Plan détaillé Sujet : En vous fondant sur les textes lus ou étudiés en classe et sur votre culture personnelle, vous direz dans quelle mesure le genre de la poésie vous paraît satisfaire à sa mission de recréation du monde.
- Dans quelles mesures peut-on dire que la culture est un héritage social ?