Dans quelle mesure l'hypothèse de l'inconscient oblige-t-elle à re¬penser la place et le rôle de la conscience dans la définition de l'homme?

« une explication possible, mais non définitive, de certains comporte­ ments? Lire: Alain, Éléments de philosophie, livre deuxième, XVI, note, où est souligné le danger moral de cette hypothèse et mis en valeur le rôle du corps à la place d'une mythique pensée inconsciente.

Lire: Sartre, L'Être et le néant, ch.

de la mauvaise foi, où l'homme, défini par la conscience, dans les gestes qui lui échappent, se cache à lui-même les raisons de ses comportements.

Examiner le fondement de ces critiques philosophiques : la surévaluation de la conscience.

Ceci est mis en lumière par Freud quand il affirme que l'hypothèse de l'inconscient est légitime et né­ cessaire.

Lire : Freud, L'inconscient, 1 Métapsychologie.

Revenir à la question pour montrer que l'hypothèse de l'incons­ cient, loin de nier la conscience et son rôle, à travers la pratique psy­ chanalytique, nous amène à croire en la capacité de se libérer par la prise de conscience.

On peut donc conclure que ce qui est bouleversé par l'hypothèse de l'inconscient, c'est l'affirmation d'une liberté donnée par essence, au profit d'un pouvoir de toujours mieux se libérer.

• Ce qui était en jeu : l'hypothèse de l'inconscient oblige-t-elle à remettre en cause le rôle de la conscience, la maîtrise de soi et la liberté de l'homme ? 12. »