Dans Les Confessions, Jean-Jacques Rousseau ne cesse de se montrer comme un être doté d'une sensibilité hors du commun. Dans les quatre premiers livres, oublie-t-on pour autant qu'il a été un des plus grands penseurs du XVIIIe siècle ?
Publié le 06/06/2009
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Rousseau a été l'un des plus grands penseurs du XVIIIe siècle. Si l'on veut découvrir sa pensée, on ne va pas lire d'abord Les Confessions. Pourtant, cet ouvrage nous ouvre des perspectives sur le système d'éducation exposé dans l'Émile. Par ailleurs, toute éducation étant à la base de la vie sociale, on aperçoit aussi des ressemblances possibles entre Les Confessions et les grands textes politiques de Rousseau.
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- Quels intérêts un lecteur du XXe siècle peut-il trouver à la lecture des quatre premiers livres des Confessions de Jean-Jacques Rousseau ? Qu'est-ce qui en fait, selon vous, la modernité ?
- L'on a parfois fait de Jean-Jacques Rousseau le premier poète en prose de la littérature française. En quoi, dans les quatre premiers livres des Confessions se révèle-t-il à vos yeux un véritable poète ?
- Après le premier des aveux que fait Jean-Jacques Rousseau dans Les Confessions, il écrit: «J'ai fait le premier pas (...) dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions.» Une telle image pourrait-elle rendre compte de l'impression que vous a laissée la lecture des quatre premiers livres ?
- En quoi, dans les quatre premiers livres des Confessions, la vie de Jean-Jacques Rousseau se présente-t-elle comme un roman ?
- Dans l'avant-propos de Jean-Jacques Rousseau, la transparence et l'obstacle, Jean Starobinski écrit : « Rousseau désire la communication et la transparence des coeurs ; mais il est frustré dans son attente, et, choisissant la voie contraire, il accepte et suscite l'obstacle, qui lui permet de se replier dans la résignation passive et dans la certitude de son innocence. » Vous expliquerez ces réflexions en les illustrant d'exemples précis empruntés aux quatre premiers livres des Confess