« Dans Du Contrat social, Rousseau écrit : L'homme est né libre, et partout il est dans les fers'. Qu'en pensez-vous? » ?
Publié le 28/02/2009
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Transition : La liberté absolue semble possible au sein de l'existentialisme sartrien.
Cependant, n'est-ce pas illusoire de s'imaginerl'homme sans contrainte étant donné qu'il n'est pas un pur esprit justement, mais conditionné par son corps.
Notre présence aumonde, que nous n'avons pas choisi, nous conditionne déjà.
La liberté ne devient-elle pas plutôt une idée que nous avons devoird'accomplir en fonction d'un contexte réel, mais contraignant ? N'est-ce pas ce que nous enseigne Rousseau, dans Du Contrat social ? III)La liberté est une idée que nous avons devoir de rendre possible et réel politiquement.
A) La liberté est une idée politique qu'il s'agit dans l'histoire de conquérir et de défendreex) la liberté commence par la revendication des droits de l'homme et du citoyen née lors de la Révolution Françaisepuis s'est poursuivie par la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 , deux déclarations qu'il a fallu et qu'il faut encore défendre, même par les armes et le sang à travers le monde, Napoléon au véto français à l'ONUcontre l'ingérence américaine en Iraq en cette année 2003.Mais la liberté suppose la contrainte de l'imposer ? La loi qui la défendrait n'asservirait-elle pas plutôt les hommes ? B) La loi politique est garante de la liberté.Cf) Rousseau, dans Du Contrat social : la loi permet la liberté et l'indépendance de chacun dans la mesure où si je dépends de la loi, je ne dépends pas d'un autre homme.Il faut alors pour Rousseau, inspirateur incontestable de la Révolution Française, fonder des lois décidées etapprouvées par tous pour que chaque homme puisse y trouver son compte, l'expression de sa volonté paradoxalementdans une volonté générale.
La citation du début de l'oeuvre, Du Contrat social, n'était pas mieux que le constat d'une réalité de fait, « dans les fers, qu"il fallait révolutionner au profit du développement de la nature de l"homme( « est né libre » ), droit qu"il lui venait de son état de nature.
Le changement était de déboucher sur une nouvellesociété avec un nouveau contrat social.
□ Dans Du contrat social (1762) Rousseau définit les principes d'une société politique dans laquelle les hommesseraient aussi libres et égaux qu'ils l'étaient dans l'état de nature.
Le contrat social, qui est le pacte instituant l'idéald'une telle société, fait que « chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprêmedirection de la volonté générale ».
Loin de s'associer pour se soumettre, les membres de la société s'unissent pourconstituer le « peuple », qui est souverain.
La volonté générale est la volonté de tous et de chacun.□ Dans une telle société, la condition de chaque homme est égale, et l'homme est libre parce qu'il obéit à une loidont il est en même temps l'auteur : « Nul n'est injuste envers soi-même.
» La loi, loin de contraindre par la force,oblige chacun des membres du contrat.
Dans une telle société, appelée « République », le pouvoir exécutif doit êtresubordonné au pouvoir législatif souverain, qui est celui du peuple..
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