Devoir de Philosophie

Cours sur le travail

Publié le 20/10/2013

Extrait du document

travail
Cours 1 : Le travail Introduction : Le travail c'est une activité humaine vraiment particulière parce qu'on est peut pas fais pour ça. Elle est particulière car elle est l'objet d'appréciation de tout le monde. - Le travail est l'objet d'appréciation de toutes choses. Il se distingue de toutes les autres en cela qu'elle est l'objet d'appréciations diverses, d'évaluations nombreuses, ce qui fait que beaucoup la voient comme une calamité, les autres la voient comme une chance. Le travail n'est autre que notre activité salariée, le métier est le résultat de notre formation professionnelle. 1) Le travail est-il asservissant ou libérateur ? Suis-je au service du travail ou le travail est-il un moyen qui me permettra de me libérer ? Tout d'abord, on peut reprocher au travail d'être une activité contraignante à la fois parce qu'elle est nécessaire (qui ne peut pas ne pas être, mais qui ne suffit pas) et parce qu'elle nous prive de temps, de liberté. Mais à l'inverse, on le loue parce qu'il rend possible l'indépendance de l'homme à l'égard du milieu naturel, parce qu'il assure aux individus une indépendance financière et sociale, donc parce qu'il est libérateur. 2) Le travail est-il mutilant ou moyen d'accomplissement de soi ? Ensuite, on reproche au travail d'être une activité appauvrissante, répétitive, stressante par laquelle celui qui travail semble moins vivre par son travail que vivre pour effectuer un travail qui mutile son existence. Mais à l'inverse, il est aussi désiré comme moyen d'acquérir des compétences de se réaliser, d'avoir une vie sociale qui ne se borne pas à la sphère privée, celle de la famille. 3) Le travail est-il cause de nos malheurs ou condition de notre bonheur ? Enfin, pour toutes les raisons évoquées plus haut, le travail semble d'une part être une activité qui n'apporte que des contrariétés, des désagréments, mais d'autre part, il paraît aussi être condition du bonheur de ceux qui ne le vivent pas comme asservissant, ni mutilant. Le travail, c'est le tripalium, c'est un instrument qui servait à ferrer les chevaux que nous avons utilisé en instrument de torture. Dans la Bible, le travail est aussi une condamnation. Adam est condamné à labourer le champ. Le travail est perçu comme une torture, comme une condamnation, cela prouve à quel point les contradictions que nous avons mis en lumière sont paradoxales ; interrogeons nous alors sur la nature même du travail, sa raison d'être, ses modalités. Ne perdons-nous pas notre vie à la gagner ? I) Est-ce par le travail que se forme l'humanité ? 1) Pourquoi travaillons-nous ? Pourquoi travaillons-nous ? Cela revient à se poser la question : pourquoi y-a-t-il du travail ? Pourquoi le travail existe-t-il ? Autant les animaux sont adaptés au milieu naturel, autant l'homme est inadapté à ce milieu. L'homme est par nature et sous peine de disparition obligé de transformer la nature à ses besoins. L'animal s'intègre dans la nature par le prisme de la sélection naturelle. En ce qui concerne l'homme, une telle adaptation ne s'observe pas. L'homme n'est pas chez lui dans la nature, il a des besoins auxquels il ne peut pas subvenir dans la nature. Pourtant, il a survécu. Les hommes ont mutualisé leurs compétences afin de créer leur monde naturel, qui est le monde humain. L'homme est l'animal qui produit lui même ses conditions d'existence parce qu'elles ne sont pas i...
travail

« par laquelle celui qui travail semble moins vivre par son travail que vivre pour effectuer un travail qui mutile son existence.

Mais à l’inverse, il est aussi désiré comme moyen d’acquérir des compétences de se réaliser, d’avoir une vie sociale qui ne se borne pas à la sphère privée, celle de la famille.

3) Le travail est-il cause de nos malheurs ou condition de notre bonheur ? Enfin, pour toutes les raisons évoquées plus haut, le travail semble d’une part être une activité qui n’apporte que des contrariétés, des désagréments, mais d’autre part, il paraît aussi être condition du bonheur de ceux qui ne le vivent pas comme asservissant, ni mutilant.

Le travail, c’est le tripalium, c’est un instrument qui servait à ferrer les chevaux que nous avons utilisé en instrument de torture. Dans la Bible, le travail est aussi une condamnation.

Adam est condamné à labourer le champ.

Le travail est perçu comme une torture, comme une condamnation, cela prouve à quel point les contradictions que nous avons mis en lumière sont paradoxales ; interrogeons nous alors sur la nature même du travail, sa raison d’être, ses modalités.

Ne perdons-nous pas notre vie à la gagner ? I) Est-ce par le travail que se forme l’humanité ? 1) Pourquoi travaillons-nous ?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles