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Cours sur la perception - Fiche Bac Philo

Publié le 20/10/2012

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Cours sur La perception - Fiche Bac Philo La perception est une notion que tous les élèves de la série Littéraire vont abordés durant leurs années lycées en Philosophie. Une notion très large qu'il est nécessaire de comprendre avant de se présenter à l'épreuve de Philosophie du Bac L. Ce document est une fiche résumé de tout ce qu'il faut savoir sur la notion de Perception en Philosophie : la problématique, les différentes pensées des philosophes et grands auteurs, les citations, etc... La problématique La perception est le rapport du sujet au monde par le biais de son corps, de ses sens. Mais ce rapport au monde implique aussi une représentation du monde. En ce sens la perception serait tout autant objet de l'esprit. L'enjeu philosophique de la perception réside principalement dans cette dualité du monde sensible et du monde de l'intelligible. Autour de cette problématique gravitent divers thèmes tels que la réalité, la vérité ou encore la connaissance. Ces questions seront traitées ici de manière transversale.Dans un souci de méthodologie cette fiche de révision s'organise suivant la structure thèse, antithèse, synthèse. I. La perception - Domaine du sensible Dans cette première perspective on retrouve des théories ayant la volonté de renvoyer la perception au monde sensible et de l'en distinguer ainsi du monde de l'intelligible. Platon op&e...


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« II.

La perception - Domaine de l'entendement Dans cette seconde perspective la perception est rabattue sur l'entendement , elle en reprend les principes opératoires. Descartes prend l'exemple d'un bâton plongé dans l'eau qui semble brisé par l'effet de la réfraction.

Il entend démontrer qu'il ne nous est pas nécessaire de toucher ce bâton pour nous rendre compte que celui-ci est en fait intact.

Si le bâton se redresse à notre perception c'est par le fait de l'entendement.

C'est celui-ci qui détermine à quel sens il nous est permis de nous fier.

Par l'entendement nous serions donc en mesure de dégager une forme de vérité idéel de nos expériences empiriques.

La perception s'apparente ici à une opération de l'esprit, une interprétation intelligible des sensations corporelles. « Sa perception, ou bien l'action par laquelle on l'aperçoit n'est point une vision, ni un attouchement, ni une imagination, et ne l'a jamais été, quoiqu'il semblât ainsi auparavant, mais seulement une inspection de l'esprit » Descartes, Méditations métaphysiques Pour Berkeley il ne peut y avoir d'existence de soi et du monde en dehors de la perception que l'on en fait.

Ici plus que l'acte empirique la perception s'entend d'abord comme représentation, c'est la chose en tant qu'elle est perçue.

Berkeley n'accorde pas d'existence en soi aux choses, et partant de là à la matière corporelle.

Dans cet immatérialisme l'entité perceptive c'est l'esprit percevant. « Cet être actif percevant est ce que j'appelle esprit, intelligence, âme ou moi » .

Berkeley, Principes de la connaissance humaine. Alain reprend l'idée de la perception comme acte de l'esprit pour l'instituer en opération systématique.

Il invite à multiplier les descriptions d'expériences sensibles du quotidien.

Dans l'une d'elle il fait apparaître que les visions successives des faces d'un dé s'assimilent aux opérations intelligibles de comptage et d'association.

Les sensations répondraient donc bien à une forme de logique mais qui ne leur seraient pas propre.

Alain invite à saisir la part effective de l'intellect dans toute entreprise d'expérience perceptive. « La perception est déjà une fonction d'entendement » Alain - Les passions et la sagesse III.

La perception - entre sensible et entendement Dans cette troisième perspective on est invité à penser monde sensible et monde de l'intelligible en dehors de tout dualisme. Dès Aristote , on sent la volonté d'accorder au corps les puissances d'un entendement sensoriel.

Aristote analyse les divers sens du corps humain et leur trouve une logique propre.

Celle-ci a à voir avec notre adaptation et notre adhésion au monde.

Cette logique, en ce qu'elle organise la communication entre nos divers sens, est nécessairement de même nature que ceux-ci.

Aristote introduit ainsi la notion de sens commun pour désigner cette unification des sens propres. « C'est donc le même sens qui se prononce.

Par conséquent, c'est pour autant qu'il se prononce qu'à la fois il pense et perçoit » Aristote, De l'âme. Husserl invoque pour sa part le terme de champ perceptif comme cadre des expériences sensibles et intelligibles de l'être.

Il s'attache à discerner ce qui dans le phénomène de l'être au monde constitue l'élément premier.

Sa réduction phénoménologique entend dire qu'il n'y a pas de sujet pensant en soi, que tout sujet pensant ne peut être envisagé qu'au regard d'un monde qu'il vise. « Toute conscience est conscience de quelque chose » .

Husserl, Méditations Cartésiennes Le propos de Merleau-Ponty repose sur la notion du primat de la perception.

L'ensemble de la connaissance, y compris celle de l'entendement, se fonde sur l'expérience primordiale de la perception.

S'il nous est donc possible de rendre compte du monde sensible de manière. »

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