cours sur la morale
Publié le 05/01/2014
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«
soumis)
*Déterminisme : Système philosophique selon lequel les événements déterminés par des précédents,
suivent une loi de cause à effets.
2/ Liberté intérieure et vie publique
Si l'on définit la liberté par rapport à l'esclavage la liberté est caractérisée par une capacité
d'initiative et d'autonomie.
Les Stoïciens ont pensé la liberté en dehors de tout statut politique.
Ce
sont les premiers philosophes de l'antiquité à vouloir définir cette liberté intérieure.
Ils insistent sur
les caractères moraux qui conviennent à l'homme libre.
Qu'ils soient esclaves ou empereur ils se
disent « citoyens du monde et fils de Zeus ».
La liberté pour les stoïciens est un idéal qui suppose
un effort héroïque et le mépris total de toute souffrance ainsi qu'une confiance dans l'ordre de
l'univers.
Epictète et les stoïciens considèrent qu'il y a des choses qui dépendent de nous et d'autres
qui n'en dépendent pas.
Je suis libre de ce qui dépend de moi et de ma volonté et je ne suis pas libre
de ce qui ne dépend pas de moi et de ma volonté (cf.
Manuel d’Epictète).
La liberté est un idéal de
maîtrise absolue des choses.
Le sage stoïcien possède une totale maîtrise de lui-même, de ses
émotions et de ses pensées, pour lui la liberté est essentiellement intérieure.
On a reproché aux
stoïciens de ne pas laissé de place à une liberté politique et publique et de faire de la liberté un effort
héroïque et pratiquement inatteignable.
Cependant dans la réalité sociale il existe un conflit ente les libertés car si chacun fait ce
qu'il lui plaît on fait souvent ce qui déplaît à d'autres.
Il faut donc des limites à l'indépendance mais
dans l'histoire ces limites correspondent souvent avec des suppressions de liberté.
C'est pourquoi la
DDH définit la liberté comme : « Tout ce qui ne nuit pas à autrui » .
C'est pourquoi également il n'y
a pas de liberté sans loi (Rousseau).
Bien qu'elle soit ressentie comme une contrainte par l'individu puisqu'elle interdit certains actes, elle
protège l'individu des autres.
La liberté par la loi convient à un être sociable, moral et raisonnable.
Rousseau et Hobbes sont deux contractualistes, des théoriciens de l’État qui considèrent que le
passage de l'état de nature (hypothèse) à l'état de société va permettre aux hommes de développer
leurs facultés et de construire une société civile régie par les lois.
Pour ces deux théoriciens on
substitue une liberté naturelle sans limite à une liberté sociale limitée par les lois.
3/ La liberté existentielle (Sartre)
Sartre est un philosophe, un écrivain littéraire et de pièces de théâtre.
C'est un philosophe réaliste.
Les principes de l'existentialisme :
-L'existence précède l'essence.
Le terme existentialiste indique la reconnaissance chez l'homme
d'une priorité de l'existence par rapport à l'essence.
En termes philosophiques, tout objet à une
essence et une existence.
L'essence est un ensemble constant de propriétés et l'existence est une
réalité, une présence dans le monde.
On pense généralement que l'essence vient avant l'existence.
On a même considéré qu'il existait une
essence commune à tous les hommes : la nature humaine.
Chez l'homme, si l'existence est avant
l'essence cela signifie qu'il est d'abord et qu'ensuite il est ceci ou cela.
Cette formule rejette donc
toute forme de déterminisme et reconnaît à l'homme une liberté totale donc l'homme choisit ce qu'il
sera, il choisit son essence, Sartre dit : « l'essence de l'homme est dans sa liberté » .
Donc pour lui,
nous nous créons nous-même, imposés par des limites en fonction de certaines situations (ex :
classe social, physique, intelligence).
Je choisis l'attitude que je vais avoir par rapport à ses.
»
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