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Cours sur la justice

Publié le 08/01/2017

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justice

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(2) Théories égalitaristes : 2 sortes. -a) égalitarisme substantiel soutenant qu’il faut distribuer les choses P selon une égalité stricte parce que les humains possèdent une propriété Q de façon égale. Aristote parle d’égalité arithmétique. (Substantiel car on donne en substance la même chose à tout le monde) -b) égalitarisme procédural, qui est d’accord avec les théories inégalitaristes pour dire qu’il n’y a pas de propriété Q que tous les hommes possèderaient également. Cependant, ici, l’égalitarisme est procédural car il n’y a pas besoin que les hommes soient égaux pour être traités également, mais seulement que pour traiter inégalement les gens, il faut une bonne raison. C’est l’idée d’ÉQUITÉ. L’égalité de traitement ne nécessite aucune justification, c’est seulement l’inégalité de traitement qui en requiert une. b) Les humains sont-ils égaux ? Les égalitaristes répondent « oui » et les inégalitaristes répondent « non ». Mais la question a 2 sens, un sens factuel (descriptif) et un sens normatif. -Au sens factuel et descriptif, elle demande si les humains possèdent de façon égale une caractéristique. (Un jugement factuel ou descriptif dit ce qui est, il décrit un état du monde, c’est un jugement de fait) -Au sens normatif, elle demande quelque chose de très différent, à savoir : les humains doivent-ils être traités comme égaux ? (Un jugement normatif dit ce qui devrait être, ce qui est juste, c’est un jugement de valeur). Simone est blonde = Jugement de fait. Simone est belle = Jugement de valeur esthétique. Simone est bonne (moralement) = jugement de valeur morale La vraie opposition entre inégalitaristes et égalitaristes concerne la question normative, à savoir si les hommes doivent être traités avec égalité ? Les inégalitaristes répondent « non » et les égalitaristes répondent « oui ». Mais les inégalitaristes répondent « non » à la première question factuelle également. Dans les faits, il n’y a rien que tous les hommes possèdent de façon égale, les hommes sont donc inégaux de fait. De la réponse à la question factuelle, ils en déduisent la réponse à la question normative : les hommes doivent être traité différemment parce qu’ils sont différents. Les égalitaristes répondent tous « oui » à la question normative, à savoir que les humains doivent être traités comme des égaux, mais répondent « oui » et « non » à la question factuelle, à savoir s’il sont de fait égaux. L’égalitarisme substantiel (égalité stricte) soutient que les humains sont égaux de fait et de droit. L’égalitarisme procédural (équité) soutient que les humains sont inégaux de fait et égaux de droit. 

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« Chacun étant différent , cela peut faire qu’un traitement différent soit justifié dans certains cas spécifiques, -Les femmes ont le droit d’avorter mais pas les hommes.

Il y a donc un traitement différent parce qu’ils sont différents par certains aspects. -Les humains ont le droit de voter mais pas les chiens, parce qu’ils ne sont pas capable de comprendre de quoi il s’agit. Donc lorsque l ’on réclame une égalité entre humains et animaux, il ne s ’agit pas de les traiter identiquement. -Ex de casting pour jouer Martin Luther King. La justice ne consiste donc pas à traiter tout le monde de la même manière, selon une égalité stricte car nous avons des différences qui justifient parfois une différence de traitement.

On appelle c ela l’ équité (adapter le traitement aux différentes particularités). Mais nous sommes aussi semblables par beaucoup d’aspects , notamment les aspects qui font que nous avons tous un intérêt à ne pas souffrir, à ne pas être enfermés, à ne pas être tués.

Les intérêts fondamentaux d ’un e personne sont ses intérêts les plus importants (continuer à vivre, ne pas être privé de liberté, ne pas être ma ltraité ou torturé). EN relation à ces i ntérêts fondamentaux, nous avons des droits fondamentaux que tous partageons parce que nous sommes tous sensibles, nous avons tous des désirs, des préférences, des émotions. La justice n’exige donc pas de traiter tout le monde identiquement, mais d’accorder un intérêt aussi important à chacun d’entre nous. c) Le principe formel de justice = une condition nécessaire mais non suffisante. Le principe de justice « traiter les cas semblables de façon semblable » est une condition nécessaire pour qu’une action, une société soit juste, mais suffit -il pour garantir contre l’injustice ? Non. C’est une condition nécessaire mais non suffisante , car on peut encore commettre une injustice en respectant ce principe.

C’est une condition nécessaire car sans le respect de ce principe, il ne peut pas y avoir de justice, mais ce n’est pas une condition suffisante parce qu’il ne prévient pas contre les injustices. Ce principe signifie simplement que pour agir. »

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