Cours sur la CONSCIENCE
Publié le 04/01/2012
Extrait du document


«
(cf.
Descartes).
Mais cette définition est -elle bien légitime ? Si on définit l'homme par
la conscience, il faut alors se demander en quoi la conscience est une spécific ité
humaine, en quoi on ne peut pas l'accorder aux choses et aux animaux par exemple..
Afin de montrer en quoi la conscience est une spécificité humaine, on doit alors
parvenir à définir précisément ce qu'il faut entendre par conscience.
En effet, si la
co nscience consiste à sentir par exemple, on peut accorder la conscience à l'animal,
tout au moins à certains.
On peut ici partir alors tout simplement de cette définition :
l’homme est un être de conscience et c’est cette conscience qui permet, par exemple,
de le distinguer de tout objet, de toute chose.
Mais il s’agit alors de préciser ce qu’il
faut entendre par conscience ici.
En effet, on pourrait rétorquer que certains animaux
ont des degrés de conscience et donc n’en sont pas dénués.
Dès lors, la consci ence ne
suffirait pas à définir l’homme.
Ainsi, sans rentrer nécessairement ici dans un débat
sur l’animal et la conscience, ce qui conduirait à sortir du sujet, vous pouvez
simplement commencer par constater et montrer que l’homme n’est pas un être
vivant comme les autres, il ne se contente pas de se nourrir, il est aussi un être qui
peut réfléchir, penser.
Deux références peuvent être utiles ici : Socrate lorsqu’il
montre qu’il ne sait qu’une chose c’est qu’il ne sait rien et Descartes lorsqu’il énonce
so n « je pense donc je suis ».
Si on entend par conscience cette capacité à se saisir soi-
même alors l’homme semble être le seul être de conscience et se distingue alors des
choses et des autres êtres vivants.
Avons -nous pour autant réglé le problème du suje t
ici ? En effet, si on définit ainsi l’homme comme un être de conscience, peut -on alors
dire que la conscience suffit à définir l’homme ? Il ne faudrait peut -être pas oublier
qu’un homme c’est aussi un corps, aussi un être de désirs, d’envies… et qu’il y a en
l’homme une dimension qui dépasse sa conscience.
On peut alors montrer qu’il n’y a
pas que la conscience qui permet de définir l’homme si on entend par conscience le
sens que nous lui avons accordé plus haut.
Plusieurs pistes sont alors possibles : on
peut, par exemple, montrer que l’homme est aussi un corps et que ce corps peut
échapper à sa conscience ; mais on peut aussi montrer que la conscience ne
représente pas la totalité de la vie psychique de l’individu humain.
Ici, on peut alors
aborder la qu estion de l’inconscient en se demandant s’il ne permet pas tout autant
de définir l’homme que la conscience.
On remarquera que c’est alors en fonction du
sens qu’on accorde au terme de conscience que l’on peut faire évoluer sa réflexion.
Certes, la conscie nce entendue comme cette capacité qu’a l’homme de savoir ce qu’il
fait et ce qu’il pense semble bien lui être une caractéristique propre (c’est ce que vous
pouvez montrer), mais il y a peut -être aussi une dimension propre à l’homme qui
dépasse cette conscience.
Enfin, on peut aussi penser aux analyses de Sartre, dans
L’existentialisme est un humanisme , lorsqu’il pose que l’homme n’est pas prédéfini
(ce qui suppose une conception théologique), mais qu’il se définit lui- même au
travers de ses actes.
En ce sen s, peut-on définir l’homme, c’est -à -dire le déterminer à
l’avance à être ce qu’il est ? Ou encore lui assigner arbitrairement des limites ? Cf.
aussi Rousseau et ce qu’il nomme la perfectibilité de l’homme…Bref, y a -t- il un sens à
vouloir définir l’homme, que ce soit par sa conscience, son corps, son inconscient ou
toute autre qualité jugée essentielle ?.
»
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