Devoir de Philosophie

Cours Prépa ECS La question du moi

Publié le 12/11/2014

Extrait du document

question
I La conception substantialiste du Moi : l'égologie cartésienne : Egologie (discours du/sur le je) A°) Le cogito : le fait de penser-> l'existence-> Le moi Discours de la méthode (IV) de 1637 « Je pense donc je suis » Méditations métaphysiques de 1641 « Il faut conclure et tenir pour constant que cette proposition : Je suis, j'existe (ego sum, ego existo) est nécessairement vraie toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit. » On peut douter de tout sauf de la pensée : 3 idées en découlent : 1°) L'indubitabilité de la pensée : Descartes constate qu'il y a des pensées. Il se demande donc peut-on douter que nous pensions au moment même où nous pensons. Le doute = méthode pour savoir ce en quoi je peux avoir confiance. Le doute est hyperbolique (on va tenir pour faux tout ce en quoi nous avons des doutes) on va tenir pour faux la réalité extérieur (elle dépend de nos sens). Ce qui résiste au doute c'est la pensée. Même si je me trompe sur le fait que ce que je pense puisse ê réel, ce dont je ne peux pas douter c'est que je pense. La certitude de pensée est indubitable. L'hypothèse du malin génie : Imaginons qu'il existe un être malin dont toute l'énergie consiste à me tromper : tout ce à quoi je pense est faux. Mais même si le contenu des pensées est tjrs faux, il n'en reste pas moins que le fait que je pense est indubitable. Mais pq le fait que je pense est indubitable ??? L'explication de l'indubitabilité du fait de penser c'est le fait que toute pensée s'accompagne de conscience. Ne pas avoir conscience de sa pensée est comme ne pas penser (une pensée sans conscience c'est une contradiction dans les termes car une pensée est pensée car je la sais. Ce qui fait que la pensée est indubitable c'est que bien qu'elles puissent ê fausses, il est certain que je pense. 2°) La certitude de l'existence : « Je pense donc je suis » indubitabilité de la pensée affirme l'existence. Car « pour penser il faut être ». Kant dit dans l'anthropologie d'un point de pragmatique : « la pensée que « je ne suis pas » ne peut absolument pas exister car si je ne suis pas je ne peux pas non plus être conscient que je ne suis pas. » Kant dit je pense que je ne suis pas mais cette pensée est absurde (logiquement contradictoire) car il y a contradiction entre le contenu de la pensée et le fait de penser au fait que je ne suis pas. Car si je pense je suis au moins une chose qui pense. 3°) L'existence atteinte par le cogito : celle du moi : Ego sum, ego existo. Ce qui est c'est moi, ce qui existe c'est moi Objection : autant il y a une certitude de la pensée autant on ne peut faire l'expérience de l'ego. L'existence du moi peut être considérée comme douteuse. Légitimité du moi ? Le moi c'est le renvoi à soi de toute pensée (réflexivité propre à la pensée) toute pensée en tant qu'elle est conscience est renvoyée à elle-même. La pensée à conscience d'elle-même. C'est le rapport à soi de toute pensée que Descartes appelle le moi. CCL : lien indissoluble (essentiel/constitutif) entre la pensée et le moi. Ce qui me définit moi c'est la pensée. L'identité du moi réside en ce sens dans la pensée. Le critère de l'identité c'est la pensée. « Mon essence consiste en cela seul que je suis une chose qui pense ou une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser ». L'essence du moi c'est la substance pensante. B- La substantialisation du moi : Aristote dans La métaphysique « l'être se dit en plusieurs sens » il y a plusieurs manières d'être qui ne sont pas équivalentes. Les prédicats/attributs sont des êtres qui n'existe que par autre chose qu'eux même. Les hommes sont en revanche des être par soi (ils n'ont pas besoin d'être rapporté) c'est la substance. 1 seul critère d'identité : critère spirituel. Disqualification du corps car divisible et changeant. Divisibilité : Leibniz « ce qui n'est pas véritablement un être, ne saurait être un être ». A priori on fait une différence entre une pierre et un tas de pierre car la pierre possède une unité et donc une identité qui la distingue des autres pierres. Le tas de pierre n'a pas d'unité car on peut retirer une pierre pour obtenir un autre tas. Mais a posteriori il est pensable ou réalisable de briser l'unité de la pierre c'est une unité de façade, superficielle. L'identité est donc fragile voire fictive. L'unité que nous conférons à ces choses hétérogènes s'explique d'abord tient à la commodité pratique et à l'insuffisance de nos sens (nous percevons les choses comme unes). Mais notre perception ne peut pas être la mesure de l'être. Il faut donc dissocier notre raison de notre perception qui nous fait croire que les choses matérielles pos...
question

« CCL : lien indissoluble (essentiel/constitutif) entre la pensée et le moi.

Ce qui me définit moi c’est la pensée.

L’identité du moi réside en ce sens dans la pensée.

Le critère de l’identité c’est la pensée.

« Mon essence consiste en cela seul que je suis une chose qui pense ou une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser ». L’essence du moi c’est la substance pensante. B- La substantialisation du moi : Aristote dans La métaphysique « l’être se dit en plusieurs sens » il y a plusieurs manières d’être qui ne sont pas équivalentes.

Les prédicats/attributs sont des êtres qui n’existe que par autre chose qu’eux même.

Les hommes sont en revanche des être par soi (ils n’ont pas besoin d’être rapporté) c’est la substance.  1 seul critère d’identité : critère spirituel. Disqualification du corps car divisible et changeant.

Divisibilité : Leibniz « ce qui n’est pas véritablement un être, ne saurait être un être ».

A priori on fait une différence entre une pierre et un tas de pierre car la pierre possède une unité et donc une identité qui la distingue des autres pierres.

Le tas de pierre n’a pas d’unité car on peut retirer une pierre pour obtenir un autre tas.

Mais a posteriori il est pensable ou réalisable de briser l’unité de la pierre c’est une unité de façade, superficielle.

L’identité est donc fragile voire fictive.

L’unité que nous conférons à ces choses hétérogènes s’explique d’abord tient à la commodité pratique et à l’insuffisance de nos sens (nous percevons les choses comme unes).

Mais notre perception ne peut pas être la mesure de l’être.

Il faut donc dissocier notre raison de notre perception qui nous fait croire que les choses matérielles possèdent une unité.

A contrario la raison me permet de comprendre que l’unité que nous conférons aux choses est artificielle. La divisibilité des corps matérielles les empêche d’être un et donc de représenter une identité. Le changement : (argument/thèse mobiliste ).

Cet argument remonte au moins à Héraclite (on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve).

Tout change en permanence = rien ne reste jamais identique à soi.

Toute forme d’identité est tjrs une fiction : c’est un arrêt pris sr le mouvement perpétuelle.

Le corps est constitué d’une multiplicité d’éléments qui ne sont jamais les mêmes.

C’est le paradoxe du bateau de Thésée (à partir du moment où chacun des éléments qui composent le bateau ont été remplacés, s’agit-il encore du même bateau ou au contraire d’un autre bateau ? D’après l’argument mobiliste on peut donc dire que le corps n’est pas un critère de l’identité : nous ne pouvons être identifiés par notre corps.

Toutefois c’est une évidence dans le monde courant.

Il faut distinguer ce que l’on fait spontanément sans réfléchir (la commodité) et la précision. Pourquoi ne pas appliquer l’argument mobiliste à l’esprit ? Pq restreindre l’idée du mobiliste au corps ? Pour quelles raisons Descartes considère-t-il que l’esprit dispose d’une fixité, d’une indivisibilité, d’une identité ?  Si on différencie plusieurs facultés à l’int de l’esprit (type volonté, l’entendement, la sensibilité) celles-ci ne sont pas des parties de l’esprit.

La distinction des facultés est modale (différent de réelle).

Les facultés ne sont pas des parties mais modes (inséparable de l’ensemble).

Lorsque je pense je mobilise un ensemble de faculté.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles