Cours Prépa ECS La question du moi
Publié le 12/11/2014
Extrait du document
«
CCL : lien indissoluble (essentiel/constitutif) entre la pensée et le moi.
Ce qui me définit moi c’est la
pensée.
L’identité du moi réside en ce sens dans la pensée.
Le critère de l’identité c’est la pensée.
« Mon essence consiste en cela seul que je suis une chose qui pense ou une substance dont toute
l’essence ou la nature n’est que de penser ».
L’essence du moi c’est la substance pensante.
B- La substantialisation du moi :
Aristote dans La métaphysique « l’être se dit en plusieurs sens » il y a plusieurs manières d’être qui ne
sont pas équivalentes.
Les prédicats/attributs sont des êtres qui n’existe que par autre chose qu’eux
même.
Les hommes sont en revanche des être par soi (ils n’ont pas besoin d’être rapporté) c’est la
substance.
1 seul critère d’identité : critère spirituel.
Disqualification du corps car divisible et changeant.
Divisibilité : Leibniz « ce qui n’est pas véritablement un être, ne saurait être un être ».
A priori
on fait une différence entre une pierre et un tas de pierre car la pierre possède une unité et
donc une identité qui la distingue des autres pierres.
Le tas de pierre n’a pas d’unité car on
peut retirer une pierre pour obtenir un autre tas.
Mais a posteriori il est pensable ou réalisable
de briser l’unité de la pierre c’est une unité de façade, superficielle.
L’identité est donc fragile
voire fictive.
L’unité que nous conférons à ces choses hétérogènes s’explique d’abord tient à la
commodité pratique et à l’insuffisance de nos sens (nous percevons les choses comme unes).
Mais notre perception ne peut pas être la mesure de l’être.
Il faut donc dissocier notre raison
de notre perception qui nous fait croire que les choses matérielles possèdent une unité.
A
contrario la raison me permet de comprendre que l’unité que nous conférons aux choses est
artificielle.
La divisibilité des corps matérielles les empêche d’être un et donc de représenter une identité.
Le changement : (argument/thèse mobiliste ).
Cet argument remonte au moins à Héraclite (on
ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve).
Tout change en permanence = rien ne
reste jamais identique à soi.
Toute forme d’identité est tjrs une fiction : c’est un arrêt pris sr le
mouvement perpétuelle.
Le corps est constitué d’une multiplicité d’éléments qui ne sont
jamais les mêmes.
C’est le paradoxe du bateau de Thésée (à partir du moment où chacun des
éléments qui composent le bateau ont été remplacés, s’agit-il encore du même bateau ou au
contraire d’un autre bateau ? D’après l’argument mobiliste on peut donc dire que le corps n’est
pas un critère de l’identité : nous ne pouvons être identifiés par notre corps.
Toutefois c’est
une évidence dans le monde courant.
Il faut distinguer ce que l’on fait spontanément sans
réfléchir (la commodité) et la précision.
Pourquoi ne pas appliquer l’argument mobiliste à l’esprit ? Pq restreindre l’idée du mobiliste au
corps ? Pour quelles raisons Descartes considère-t-il que l’esprit dispose d’une fixité, d’une
indivisibilité, d’une identité ?
Si on différencie plusieurs facultés à l’int de l’esprit (type volonté, l’entendement, la
sensibilité) celles-ci ne sont pas des parties de l’esprit.
La distinction des facultés est modale
(différent de réelle).
Les facultés ne sont pas des parties mais modes (inséparable de
l’ensemble).
Lorsque je pense je mobilise un ensemble de faculté..
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