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cours philo: la conscience

Publié le 06/11/2022

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« I.

POSITION ET PRIMAT DE LA CONSCIENCE 1.

Qu’appelons-nous « conscience » ? 1.

Exemples d’expressions communes analysées au tableau : 1.

Point de vue « moral » de la conscience (momentanément écarté dans l’analyse) 2.

Point de vue « psychologique » de la conscience ( activité de liaison, de rapport au monde du sujet à l’objet, intentionnalité de la conscience (Husserl) : le sujet comme « projet ».

Sartre) 2.

Descartes : « Le Cogito », extrait de texte Discours de la Méthode a)Définition : qu’est-ce que la conscience ? Il est difficile de répondre, « à froid », à la question posée ; aussi examinerons-nous les expressions courantes dans lesquelles les termes »conscience » ou « inconscient » sont employés : Par exemple: 1.

« Il a perdu conscience / connaissance » état pathologique : malaise/coma « Il est inconscient » évanouissement 2.

« J’ai bonne ou mauvaise conscience » registre moral « C’est un inconscient ! »/ « il est inconscient ! » 3.

« Je prends conscience de/que… » vie psychologique de la conscience « Je me rends compte de/que… » POINT DE VUE PSYCHOLOGIQUE de la conscience(1 et 3) : Essayons de l’appréhender par la négative. En effet, interrogeons-nous sur la perte de conscience. Perdre conscience: • Dans le cas de l’évanouissement ou du coma • le sujet ne sait plus ce qui se passe en lui et autour de lui • n’est plus informé de son état interne (états d’âme, vie intérieure), et de l’ « état extérieur » du monde • a perdu la connaissance de soi et du monde au sens où il est coupé de soi et du monde • état de privation de conscience • n’est plus relié à soi-même et au monde • est privé de cette faculté qui lui assure un rapport à soi et au monde qu’est la conscience. 1.

description • état de privation de conscience 2.

analyse Définition : conscience: • une activité de liaison entre soi-même et le monde • liaison et communication que chaque sujet assure avec soi et le monde • en ce sens, le sujet est « inconscient », car il a perdu « connaissance » et n’a plus le savoir de soi et du monde qui l’entoure origine latine du mot « conscience » signifie : c o n - s c i e n c e cum - scire avec – connaissance/savoir • « connaissance et savoir » de soi et du monde • conscience = connaissance • comme l’écrivait Claudel, « co-naissance », désignant là, contemporanéité de la conscience et du monde • co/cum: avec • Husserl :« Toute conscience est conscience de quelque chose » • il n y a de conscience que reliée à un « objet » : soi-même et le monde une La conscience de soi permet d’accéder à la connaissance de soi. • capable de me penser moi-même, ce que je suis • l’enfant est capable de dénicher son identité objet → ce que vise la conscience: rapport • de savoir/ connaissance • de représentation • permettant de penser POINT DE VUE MORAL de la conscience (2) L’expression au sujet de la « bonne » ou « mauvaise » conscience : « C’est un inconscient ! »: • jugement est porté à l’encontre de celui qui ne mesure pas les conséquences de ses actes • qui agit « en connaissance de cause », « en conscience » [préméditation en justice », qui « coûte » très cher en pénalité]. Sur le plan moral le terme « conscience » • faculté de discerner le bien du mal • fixer à l’action des normes correspondant à une certaine conception du bien et du mal • Ces normes varient en fonction de la civilisation, du pays auquel on appartient • c’est pourquoi, la morale constitue une relativité culturelle • (N’oublions pas que Pascal écrit : « Vérité au-delà des Pyrénées, erreur en-deçà ») Le nourrisson n’a aucune notion du bien et du mal quand il vient.... »

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