I - Vérité Conscience => Conscience immédiate : voir et ressentir le monde qui nous entoure au moment où on le vit => Conscience réfléchie : penser le monde, retour sur le soi-même qui permet de se situer et de savoir ce que l'on fait Penser => Pensée : prise de conscience puisqu'elle découle d'une intention et d'un choix, opérations de l'esprit qui cherche à comprendre le monde où nous vivons, vise la connaissance => Deux attitude de l'esprit : - répétition de la croyance : l'esprit passif se nourrit de préjugés, répète sans questionner, ne remet pas en cause les certitudes = fermeture de l'esprit qui est une attitude confortable et donne de la force au groupe, mais peut être dangereuse si elle conduit au dogmatisme (avoir des certitudes que l'on ne remet pas en cause) et à une violence idéologique - recherche du savoir : on part de la reconnaissance de sa propre ignorance pour mener questionnement permanent, doutes, remises en cause grâce à la raison qui ne sert aucun intérêt/enjeu = ouverture d'esprit qui permet d'atteindre les connaissances véritables Concept => Terme général et abstrait pour désigner un ensemble d'objets ayant des propriétés communes, on laisse tomber l'accidentel pour ne garder que l'essentiel => Il procède par abstraction pour éviter la seule sensation chaotique et non-organisée. On peut ainsi identifier les choses, établir les relations entre elles : on structure le réel, on le connaît, on le pense. + Aristote + Platon + Socrate II - Sujet/Autrui I - SUJET Sujet Ersnt Cassirer : "Est Je qui dit Je" => Caractérisé par la conscience de soi, être capable de se représenter soi-même et de dire "Je"(cela le distingue des objets/animaux) => Spectateur du monde : il n'y vit pas seulement, il l'analyse et le structure pour lui donner une cohérence => Identité (sujet restant le même à travers tous ses états) singulière (unique, distincte des autres malgré les ressemblances) Identité => Pas donnée à la naissance, elle est construite => D'abord, l'enfant vit dans le prolongement de la mère, puis sort progressivement de cette relation fusionnelle grâce au père (relation triangulaire) et à l'autrui en général => Découverte de soi par une série d'identifications/oppositions à autrui = lent processus de l'unification de la conscience de soi dont l'élément essentiel est l'acquisition du langage Intersubjectivité selon Sartre Je / Moi => Selon Michel Serres : Identité = synthèse, et même au-delà, de toutes nos appartenances (supposent inclusion dans un groupe et exclusion de ceux qui n'y sont pas) = ce sont mes différents "Moi", des déterminations objectives qui se multiplient et varient sans cesse => "Je", sujet identique en perpétuel devenir = donc indéfinissable et insaisissable, mais ayant une fonction unificatrice originaire => Connaître c'est prévoir, maîtriser la loi de fonctionnement d'un phénomène : donc on ne connaît que les objets (obéissant à des lois régulières), pas les sujets II - AUTRUI Alter ego => Autrui = autre moi (proximité, familiarité) + autre que moi (distance, étrangeté) => La dialectique du maître et de l'esclave selon Hegel Je nie qu'il soit mon semblable => Racisme = idéologie (théorie pseudo scientifique de l'inégalité des races humaines) + conduites/pratiques discriminatoires, attitude de ressentiment/haine/intolérance et violence : phénomène quasi universel basé sur préjugé/stéréotype/rumeur. Il se fixe un bouc émissaire, et fonctionne sur un mode imaginaire avant de passer à l'acte => Réponse à la contradiction de l'alter ego : alors je fais d'autrui soit objet/être inférieur, soit conscience hostile face à la mienne => Raisons : peur de l'Autre, de l'inconnu = pousse à se défendre, prévenir de ses attaques en attaquant avant lui, se fortifier contre lui => Le racisme explique et rassure, il excuse et légitime l'agression Je nie qu'il soit différent => Faire de l'autre un double, le comprendre à partir de la connaissance que j'ai de moi-même = connaissance par analogie => Ainsi, en élaborant le postulat d'une nature humaine universelle, je nie l'altérité de l'Autre Connaître Autrui => Autrui est sujet, donc je peux connaître ses qualités/attributs qui s'exposent à mon regard/ma sensibilité, mais il reste une part irréductible de mystère III - CONSCIENCE => Fondement du sujet, permet de savoir qu'il est en relation avec des réalités extérieure/intérieure, permet de juger le monde et s'appréhender soi-même => Conscience toute puissante selon Descartes / Conscience limitée par un inconscient selon Freud + Freud + Descartes III - Désir I - DESIR => Besoin : nécessité vitale, relève de la nature, lié au corps. Etat de privation. => Désir : superflu, relève de la culture, dimension psychologique. Ne connaît pas les limites, état de frustration. Expression d'une pulsion, donc origine inconsciente mais manifestations conscientes. => Volonté : rationnelle (/ irrationnel), réaliste (/ décrocher la lune), consciente/pratique, temporalité (/ veut tout tout de suite, rêve). II - MAITRISER SES DESIRS => Antiquité : maîtrise de raison sur c?ur/corps = liberté intérieure. Devise grec, "rien de trop", idéal d'auto-suffisance / désirs : tension donc division/conflit, excès, violence. Platon contre Calliclès => Calliclès : assumer ses désirs, mettre intelligence au service de leur satisfaction = vertu des forts. => Platon : se commander à soi-même = commander aux autres. => Désirs = soumission au corps qui est prison de l'âme, ne peut s'élever au-dessus des choses procurant satisfaction immédiate et atteindre monde des Idées = le tyrannisé devient tyrannique. => Conception platonicienne plus poussée, dialectique ascendante : Amour permet dépassement : amour beau corps (physique, provoque déception car aucune vraie perfection, on ne doit pas en rester là) ( beaux corps ( belles âmes ( belles actions ( belles sciences ( contemplation idée du Beau ("Si la vie mérite d'être vécue, c'est à ce moment où l'homme contemple la Beauté en soi.") Epicure => Fonde école dans jardin refuge avec communauté d'amis, vivre caché hors de la vie sociale, s'adresse à universalité humaine = revient à la sensation (trompeuse seulement si on y ajoute opinions) => Philosophie = médecine à huis-clos, rapport avec pb santé lui imposant ascétisme (doctrine d'affranchissement de l'esprit par le mépris du corps : vie austère/frugale) (/ hédonisme) => Homme affecté par plaisir (accord avec Nature) / douleur (désaccord avec Nature). Il faut vivre en harmonie avec Nature, donc plaisir souverain bien, mais défini par ataraxie (absence troubles âme/corps), soit repos (/ jouissance, plaisir en mvt) => Classification : désirs naturels/nécessaires (simples, élémentaires), naturels/non nécessaires (raffinement, au-delà besoin, plus d'efforts : on peut en user avec modération), non naturels/non nécessaires (contraire à sagesse, plaire/dominer, pouvant entraîner addiction). => Epicure : pensée révolutionnaire (pour sensation/contre dieux) cible de rumeurs/calomnies. Cicéron "pourceaux d'Epicure" / Horace "Carpe diem". Stoïcisme - IVème à VIème => Epictète, Marc Aurèle, Sénèque ("l'homme est qqch de sacré pour l'homme" devise d'humanisme créé par Cicéron, mode de vie plaçant homme au centre). => Trouble par représentations qu'on se fait des choses, opinions. Etre maître de nos représentations = être libre. => Accepter ce qui ne dépend pas de nous (corps, circonstances extérieures, société), se soumettre à l'ordre du monde, vivre en harmonie avec l'ensemble. Juger correctement des limites de nos pouvoirs. => Maîtriser ce qui dépend de nous (idées, passions) par volonté : morale volontariste et intellectualiste (supériorité pensée conceptuelle "si tu veux, tu peux"). => Panthéisme : Dieu immanent au monde, ordre/force divine présidant organisation du Tout, destin. Mais pas fatalisme (révolte, résignation, ignorance) / liberté intérieure absolue, jugement/savoir donnent puissance d'action. => Encouragement action politique : courage/lucidité, discipline/efficacité, solidarité. Sage stoïcien = citoyen du monde, càd il existe un droit naturel universel. Dieux ? => Christianisme rejette épicurisme car pas vie après mort + matérialisme fondamental. => Dieu chrétien / Dieu stoïcien (pas de pêché originel car le naturel est bon) (à part ça, leur morale est la même : maîtrise passion, volonté, ordre divin). => Platon imprègne morale chrétienne : passion est soumission aux forces du mal, rend coupable/divisé/ennemi de lui-même. III - REHABILITATION DESIR&...