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Cours de philosophie sur l’introduction de la philo ainsi que la notion de vérité

Publié le 26/05/2024

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« Approche de la philosophie L’homme se caractérise par sa capacité à s’étonner du monde qui l’entour.

Cette évènement est à l’origine de la philosophie, laquelle se dé nit d’emblée comme une activité permettant de distinguer de manière radicale, l’homme de l’animal. « L’homme est un animal métaphorique.

» Si l’homme est bien un animal, puisque, du point de vue scienti que, il appartient au groupe des mammifères.

Il a des besoins semblables à ceux des animaux.

Il possède cependant une différence spéci que qui impose de la de le concevoir, comme un être, à part, au-delà de la nature. L’homme est le seul à poser la question du sens, cette dimension métaphysique, le conduit à poser des questions auxquelles les sciences ne peuvent pas répondre.

(Sommes-nous libre ou déterminé ; qui est-ce que le bien ; qu’est-ce qu’être juste ?) Ce questionnement a pour origine la conscience, que l’homme de sa mort et « de la misère de la vie ».

Ainsi, les Grecs, nommaient les humains « les mortels », pour préciser non pas qu’ils étaient voué à disparaître, mais qu’ils étaient les seuls à le savoir.

Temporalité spéci que de l’homme, puisque toutes les dimensions temporelle (passé, présent, futur) sont indissolublement liés dans chacun de ses actes.

La conscience de notre nitude exige d’affronter le problème de la mort, et cet affrontement prend la forme d’un questionnement sur le sens de notre existence. L’existence désigne la possibilité pour la vie d’être autre chose qu’une simple survie. Recherche de valeurs qui donne du sens. Sartre : pour l’homme, « l’existence précède l’essence » « essence » : ce qui est essentiel, une chose pour être ce qu’elle est, pour être dé ni. Liberté L’être humain n’est rien d’autre, que ce qu’il devient, c’est que chacun de ses choix détermine son être.

Il est donc toujours en train de se choisir, il est condamné à être libre, c’est-à-dire à s’inventer. fi fi fi fi fi fi Naturalité de la vie ≠ humanité de l’existence Introduction à la philosophie À la recherche de la vérité. –Origine commune de la philosophie et de la science.

Le miracle grec. Il y a à peu près 2500 ans les hommes ne vont plus s’attacher uniquement à ce qui est utile à leur survie.

Ils vont chercher à comprendre le sens des activités qu’ils exercent. La philosophie et la science sont considérés comme des savoirs pure et désintéressé, dans la mesure où elles n’ont pas pour n premier, la recherche d’un intérêt pratique. Science et philosophie, marque la naissance de la raison théorique, mais ont pour origine des dif cultés rencontrées dans la vie pratique. –Distinction philosophie et science : –Leurs domaines respectifs : exemple : les maths constitue un monde purement formel et s’occupe d’objet parfaitement dé ni.

Le domaine de chaque science est donc limité par opposition à la philosophie qui est une ré exion sur la totalité.

Sur l’ensemble des savoirs et des pratiques. - la philosophie, c’est interroge sur la question des valeurs : comment vivre le plus heureux possible ? ; Comment mener une vie juste ? La science en revanche, est neutre d’un point de vue éthique, c’est-à-dire qu’elle n’a pas pour but de déterminer les ns de l’existence humaine. I- l’attitude philosophique 1) la pensée et l’opinion. Kant opère une distinction entre apprendre la philosophie et apprendre à philosopher.

Selon lui, apprendre, la philosophie est une tâche.

Impossible est par ailleurs inutile.

Il s’agit d’apprendre à philosopher, apprendre une pratique et même une doctrine, parvenir à une autonomie du jugement. Autonomie Autonomie de la raison Il s’agira donc de parvenir à problématiser notre expérience plutôt que d’accumuler des connaissances ou un savoirs encyclopédique et dogmatique. La philosophie désigne le désir de parvenir à la sagesse ou aux savoirs.

Si l’on est déjà savant ou si ce qui est plus généralement le cas on se croise avant, alors on ne désire plus de sa voix et on est donc pas philosophe.

Le désir témoigne d’un manque. Socrate : « je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». fl fi fl fi fi fi Il existe donc un premier savoirs essentiels à l’exercice de la ré exion, c’est le savoir de ses limites et de son ignorance.

Seul, celui qui n’est pas immobilisé des préjugés peut véritablement se mettre en route vers le savoir. Dans le thietete, Platon compare la pensée, un dialogue avec soi-même. Dès qu’on rentre dans l’espace du dialogue, on suppose au moins 2 interlocuteur qui se questionnent , se répondent, cherchent un accord sur un sujet.

Platon fait donc l’hypothèse selon laquelle l’homme est capable de se dédoubler et de jouer les deux rôles : – d’un côté, elle s’interroge –de l’autre, elle tente de répondre. Cette succession de questions-réponses constitue le mouvement de la pensée. L’opinion, c’est la manière qu’à l’esprit de tenir pour le résultat auquel il a conduit sa pensée. L’opinion désigne donc un arrêt de la pensée. La pensée : mouvement L’opinion : arrêt du mouvement Problème : toutes mes opinions ont-elles toujours été l’objet d’une véritable ré exion préalable où ne sont-elles pas souvent ce que l’on nit par af rmer lorsqu’on en a assez de penser ? L’homme peut privilégier les opinions, parce qu’il n’aime pas l’incertitude et qu’il n’a un besoin de sécurité et de stabilité qui est plus fort que le besoin de vérité. 2) Le Maïeutiques socratique : sortir de l’illusion La maïeutique : Art de faire accoucher • le but de Socrate est d’éveiller l’esprit de ces interlocuteurs pour stimuler entre la ré exion personnelle.

Il appelle sa méthode la maïeutique. Exemple de mise en œuvre de la maïeutique dans Hippias majeurs de Platon. • Socrate pose à Hippias la question « qu’est-ce que le beau » Hippias répond par une af rmation « le beau c’est une belle lle ».

Il répond ainsi par un exemple alors qu’on lui demande une dé nition.) En effet, une pièce est enfermé dans le monde de sensible.

( bon c’est-à-dire qu’il en reste à ce que lui permettent de percevoir ses sens), et il ne fait pas l’expérience d’une ré exion véritable.

puisqu’il est incapable de s’élever du niveau de l’idée (ou du concept). • Le but de Socrate va être de conduire Hippias à dépasser son opinion, en lui faisant apercevoir l’insuf sance de sa réponse. • Le but de Socrate est ainsi atteindre à la n du dialogue, puisque même si on a pas réussi à dé nir le beau, Hippias , ( et nous-mêmes par la même occasion) a pris conscience de son ignorance.

Le dialogue est donc fécond car il rend possible une recherche fi fi fl fl fl fi fi fi fi fi fi Savoir tout remettre en question, c’est ce qui caractérise l’apprentie philosophe.

Il va donc falloir pas commencer par douter de tout ce que l’on croit savoir si on veut véritablement parvenir à la vérité ( cf: Descartes méditations métaphysiques) Excepté l’homme, aucun être ne s'étonne de sa propre existence; c'est pour tous une chose si naturelle qu'ils ne la remarquent même pas.

[...] L'homme est un animal métaphysique.

Sans doute.

quand sa conscience ne fait encore que s'éveiller, il se gure être intelligible sans effort; mais cela ne dure pas longtemps : avec la première ré exion, se produit déjà cet étonnement, qui fut pour ainsi dire le père de la métaphysique.

C’est en ce sens qu’Aristote a dit aussi au début de sa Métaphysique : « Propter admirationem enim et nunc et primo inceperunt homines philosophari » (car c’est l’émerveillement qui poussa les hommes a philosopher).

De meme, avoir l'esprit philosophique, C'est être capable de s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire; tandis que l'étonnement du savant ne se produit qu'à propos de phénomènes rares et choisis, et que tout son problème se réduit à ramener ce phénomène à un autre plus connu.

Plus un homme est inférieur par l'intelligence, moins l'existence a pour lui de mystères.

Toute chose lui parait porter en elle-même l'explication de son comment et de son pourquoi.

Cela vient de ce que son intellect est encore resté dèle à sa destination originelle, et qu'il est simplement le réservoir des motifs à la disposition de la volonté; aussi, étroitement uni au monde et à la nature, comme partie intégrante d'eux-mêmes, est-il loin de s'abstraire pour ainsi dire de l'ensemble des choses, pour se poser ensuite en face du monde et l'envisager objectivement, comme si lui-même, pour un moment du moins, existait en soi et pour soi.

Au contraire, l'étonnement philosophique, qui résulte du sentiment de cette dualité, suppose dans l'individu un degré supérieur d'intelligence, quoique pourtant ce n'en soit pas là l'unique condition : car, sans aucun doute, c'est la connaissance des choses de la mort et la considération de la douleur et de la misère de la vie.... »

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