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Cours de philosophie sur la religion

Publié le 14/11/2012

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Nous pourrions définir la religion comme la manière avec laquelle l'homme établit le lien avec le divin. La religion se base sur un système de croyance qui permet à l'humanité de vénérer un dieu, pourvu de qualité lui conférant une dimension surhumaine que l'Homme lui-même ne pourra jamais atteindre. L'existence de religion semble de plus être un fait universel et aussi ancien que l'humanité. Posons-nous d'abord une première question : La religion conduit-elle l'Homme au-delà de lui-même ? Est-elle essentielle à l'Homme ? Est-elle bénéfique ou Maléfique ? Commençons par répondre à la première question. 1 : La religion est ce qui a permis aux hommes de se réunir, de leur donner une raison pour se regrouper. En vénérant un même idéal, ils se sont découvert une passion commune facilitant le rapprochement. Leurs croyances les ont donc conduit à modifier leur comportement pour les rendre peu à peu plus sociable. 2 : La religion a également permis à l'homme de combattre d'une certaine manière l'analphabétisme de la population en les amenants à savoir lire. La bible devenant la principale motivation des croyants, on peut dire que c'est ce qui leur a permis de combattre et de surpasser l'ignorance. 3 : La religion est également un facteur de prouesses architecturales. La construction de monuments religieux comme les Cathédrales ou les Mosquées ont montré à l'Humanité toute entière à quel point les croyances du Moyen-Âge pouvaient être fortes. Par la détermination, l'Homme a pu réaliser d'incroyables exploits et dépasser l'avancée technologique de son ère. Ainsi la religion a joué un rôle particulièrement important sur la progression, l'apprentissage et le dépassement de l'individu. En le conduisant à combattre son ignorance et les contraintes de son temps, on peut supposer qu'elle l&apos...


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« CONCLUSION   : Le monde dans lequel nous vivons est si complexe qu'il est nécessaire de trouver en chaque chose un aspect rationnel. Pourtant, il ne   faut pas oublier que la religion ne peut­ être associ ée à la raison car comme le rappelle Pascal «   le coeur  à ses raisons que la raison ne conna ît point   ». Selon   lui, certaines v érités que nous ne pouvons percevoir qu'intuitivement ne peuvent faire l'objet que d'une  évidence intime, dont la raison n'a pas  à rendre de   compte... ________________________________________________________________________________ Ce sujet est d’actualit é ! N’oubliez jamais que la religion, ce n’est pas « croire en Dieu » puisqu’il y a des religions sans Dieu. Et prenez toujours grand   soin de ne pas confondre religion et fanatisme, superstition et fondamentalisme. Philosophie ­ Bac toutes s éries La religion Ce sujet est d’actualit é   ! N’oubliez jamais que la religion, ce n’est pas «   croire en Dieu   » puisqu’il y a des religions sans Dieu. Et prenez toujours grand   soin de ne pas confondre religion et fanatisme, superstition et fondamentalisme. L’ étymologie est ici particuli èrement instructive. Le mot «   religio   » serait d érivé de «   religare   » qui signifie «   relier   » et peut­ être aussi de «   relegere   » qui   veut dire  à la fois «   respecter   » et «   recueillir   ». Or la religion, c’est  à la fois ce qui relie les hommes  à une puissance qui les d épasse, tout en les reliant entre   eux. Mais c’est aussi un retour m éditatif sur soi­m ême («   recueillement   ») propice au respect, non seulement d’un Dieu, mais aussi  éventuellement, de   l’Humanit é. Il est important de noter qu’il existe des religions sans Dieu (culte des anc êtres, bouddhisme, animisme).

  La religion ou les religions   ? Non seulement il y a de nombreuses formes de religiosit é, mais encore il existe des approches multiples du «   fait religieux   ». D’un point de vue   sociologique, on nomme «   religion   » l’ensemble des croyances et des pratiques relatives  à un domaine sacr é sépar é du profane, liant en une m ême   communaut é morale tous ceux qui y adh èrent, et manifestant sous des formes tr ès diversifi ées les rapports des hommes  à Dieu, au divin ou au sacr é.

  Quant  à la philosophie, elle distingue la «   religion int érieure   », rapport individuel et direct de l’ âme humaine avec Dieu ou avec le divin, ax é donc sur la   foi, et la «   religion ext érieure   »   c’est­ à­dire l’ensemble des institutions ayant pour fonction de r égler les rapports des croyants avec Dieu ou la sacr é par des   rites, des c érémonies et une liturgie sp écifique, et variables selon les  époques et les civilisations. Le Dieu de la religion naturelle (Hume, Rousseau) ne   n écessite ni Eglise ni culte particulier et ne constitue qu’une r éférence et un guide pour l’exigence morale. Les trois critiques La religion a  été attaqu ée dès l’antiquit é par les mat érialistes, comme Epicure et Lucr èce, qui ont vu d’embl ée à quel point les «   fables divines   »   pourraient  être exploit ées pour terroriser les hommes. Mais ce sont Marx, Nietzsche et Freud qui, dans les temps modernes, ont  été les adversaires les plus   virulents de la religion. Pour Marx, elle est l’ «   opium du peuple   » qui permet d’oublier la mis ère r éelle en faisant miroiter un improbable paradis pour les   justes. Pour Feud, elle est une illusion qui infantilise les croyants en pr étendant qu’un P ère bienveillant veille sur chacun d’entre nous. Pour Nietzsche,   «   Dieu est mort   », et c’est nous qui l’avons tu é. Cela signifie que la philosophie a compris que la religion finira par s’effacer mais cette nouvelle «   n’est pas   encore parvenue  à l’oreille des hommes   » (Gai savoir § 125) La religion n’est pas la superstition Une des meilleures d éfenses de la religion a  été formul ée par de nombreux philosophes. Elle consiste  à la dissocier la superstition de la religion   authentique. La superstition ­ du latin superstitio «   superstition   » de superstare, «   se tenir dessus   », qui d ésigne ceux qui prient pour que leurs enfants leur   survivent – est une attitude irrationnelle consistant  à croire que certains actes ou certains signes entra înent sans raison intelligible des cons équences   bonnes ou mauvaises . Mais, selon Saint Augustin ou Pascal, la vraie foi (du latin fides, confiance, fid élité, engagement) n’est pas contraire  à la raison   qu’elle d épasse sans la contredire. La «   vraie religion « peut inclure le doute et exclure le fanatisme. Pour S énèque, «   la religion honore les Dieux, la   superstition les outrage   ». Pour Kant   , la superstition est l’   illusion en vertu de laquelle il serait possible par les op érations du culte de «   pr éparer sa   justification devant Dieu   ». De fa çon g énérale les philosophes croyants condamnent et rejettent la superstition dans laquelle ils d énoncent une perversion   et la caricature de la religion.. »

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