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Corrigé texte Rousseau sur le bonheur

Publié le 27/04/2024

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« Corrigé texte Rousseau sur le bonheur Thème : le bonheur Problème : Le bonheur entendu comme la satisfaction durable issue de la réalisation des désirs est-il inaccessible, imaginaire ou y a-t-il une méthode qui nous garantisse son obtention? Thèse : Le bonheur compris satisfaction passée, présente et future et non comme un plaisir éphémère est impossible à obtenir. Plan : Du début jusqu’à « chimères », Rousseau présente sa thèse comme le résultat d’un raisonnement déductif.

Puis de « Profitons » à « folies », il en tire une première conséquence : il faut privilégier le « contentement de l’esprit » sur le bonheur que nous obtenons en réalisant nos désirs, ce contentement étant contingent, son surgissement ne dépendant pas de nous, mais de la réalité extérieure.

Enfin de « J’ai vu peu d’hommes heureux… » à la fin du texte, l’auteur expose une deuxième conséquence : alors que le bonheur est difficilement observable, le contentement d’autrui est visible et communicatif. Paragraphe d’annonce de la partie : Dans cette première partie, Rousseau use d’un raisonnement déductif pour affirmer l’impossibilité d’atteindre le bonheur si par celui-ci on entend la satisfaction durable que certaines méthodes présentent comme le résultat de la réalisation de tous ou certains de nos désirs.

La première phrase est la première prémisse : par bonheur on entend une satisfaction durable et non un plaisir éphémère.

Les deux phrases qui suivent peuvent être lues comme la deuxième prémisse : or, sur terre, non seulement le monde, la réalité extérieure, mais aussi l’homme, son identité sont changeants, fluctuants.

La conclusion (quatrième phrase) est donc logiquement que le bonheur n’est pas atteignable dans cette vie. Première sous-partie : Le bonheur est la fin que recherche tout homme, « jusqu’à ceux qui vont se pendre » dit Pascal.

Rousseau ici ne définit pas précisément en quoi consiste le bonheur, peut-être pour la raison qu’il est difficile de le définir.

Kant insistera d’ailleurs sur ce point en montrant que chacun a conception du bonheur différente.

Pour moi, il peut consister dans le fait d’avoir un travail bien rémunéré, alors que pour une autre personne, le bonheur serait de ne pas travailler, voyager etc…Il y a néanmoins un trait du bonheur que mentionne Rousseau : le fait qu’à la différence du plaisir qui peut être momentané, passager, le bonheur implique la durée.

Kant définit lui aussi dans les Fondements de la métaphysique des mœurs le bonheur comme “l’idée d’un tout absolu, un maximum de bien-être” dans le présent et le futur.

Or cette continuité inhérente à l’idée du bonheur est problématique.

Kant montre qu’elle est incompatible avec le caractère empirique du bonheur : l’expérience qui nous rend aujourd’hui heureux peut nous rendre malheureux demain.

Par exemple, la réalisation de notre désir de richesse peut nous apporter à terme plus de malheur que de joie, si nous commençons à craindre qu’on nous vole…Il faudrait être un dieu pour avoir à la fois une vue totale, maîtrisée du réel et une idée claire des désirs à poursuivre pour être heureux.

Kant conclut ainsi que le bonheur est un « idéal de l’imagination ».

Rousseau semble rejoindre Kant lorsqu’il affirme que le bonheur n’est pas fait « ici-bas » pour l’homme : il serait donc possible d’être heureux dans l’au-delà, dans le monde qui nous attend après la mort, quand nous serons débarrassés des limites dues à notre corps, à la matière ou à l’expérience plus généralement.

L’argument a une dimension religieuse.

Mais pourquoi cette expérience sensible est-elle pour Rousseau si problématique ? Deuxième sous-partie : Elle est si problématique à cause du « flux continuel » sous la forme duquel elle se présente.

Rousseau met le doigt ici sur.... »

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