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correction d'un texte de Tocqueville sur les croyances dogmatiques

Publié le 28/01/2024

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« « Les croyances dogmatiques sont plus ou moins nombreuses, suivant les temps.

Elles naissent de différentes manières et peuvent changer de forme et d’objet ; mais on ne saurait faire qu’il n’y ait pas de croyances dogmatiques, c’est-à-dire d’opinions que les hommes reçoivent de confiance et sans les discuter.

Si chacun entreprenait lui-même de former toutes ses opinions et de poursuivre isolément la vérité dans des chemins frayés par lui seul, il n’est pas probable qu’un grand nombre d’hommes dût jamais se réunir dans aucune croyance commune. Or, il est facile de voir qu’il n’y a pas de société qui puisse prospérer sans croyances semblables, ou plutôt il n’y en a point qui subsistent ainsi ; car, sans idées communes, il n’y a pas d’action commune, et, sans action commune, il existe encore des hommes, mais non un corps social.

Pour qu’il y ait société, et, à plus forte raison, pour que cette société prospère, il faut donc que tous les esprits des citoyens soient toujours rassemblés et tenus ensemble par quelques idées principales ; et cela ne saurait être, à moins que chacun d’eux ne vienne quelquefois puiser ses opinions à une même source et ne consente à recevoir un certain nombre de croyances toutes faites. Si je considère maintenant l’homme à part, je trouve que les croyances dogmatiques ne lui sont pas moins indispensables pour vivre seul que pour agir en commun avec ses semblables.

» Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1840). Thème : DE L’USAGE ET DE L’IMPORTANCE DES CROYANCES COMMUNES DANS LA VIE COLLECTIVE = UNE SOCIETE NE PEUT PAS SE PASSER DE CROYANCES DOGMATIQUES , ELLES SONT NECESSAIRES A LA VIE EN COLLECTIVITE ET MEME A LA VIE INDIVIDUELLE L’auteur part d’un constat : lequel ? : à travers l’histoire, à toutes les époques, on observe que les peuples ont des croyances communes qu’ils ne discutent pas concession : « plus ou moins », « peuvent » : certaines époques ont plus de croyances que d’autres, ces croyances peuvent varier, mais elles sont toujours là Croyances dogmatiques : définir On peut penser aux croyances religieuses, mais pas que --> croyances morales, politiques, idéologiques, croyances empiriques sur la vie de tous les jours Croyances opp à savoir, science – dogmatiques opp à mise en question, esprit critique Opposition « opinions » / pensée MAIS : thèse du texte : « on ne saurait faire que …ne pas » : double négation = NECESSITE : ça ne peut pas être autrement, on ne peut pas se passer de ces opinions : « confiance » : relation à une autorité sécurisante ; « absence de discussion » : pas de mise en question, pas d’application de l’esprit critique par rapport à ces opinions – « croyances toutes faites » : croyances héritées du passé, confiance dans les Anciens SI : défendre la thèse autrement, par la supposition inverse : à quoi conduirait la recherche solitaire de la vérité ,ex celle du philosophe, Descartes, l’homme qui philosophe seul loin du monde ? : cela serait néfaste car cela empêcherait le consensus dans un ensemble d’opinions acceptées OR : argument pour soutenir la thèse : non seulement les croyances communes sont nécessaires au développement d’un peuple,.... »

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