Correction du texte : Ma troisième maxime. René Descartes, extrait du Discours de la méthode

« 2 A ce problème l’auteur répond par la prise de conscience de notre propre efficacité, qui limite notre pouvoir d’agir.

Ainsi après avoir énoncé sa thèse relativement au contentement, Descartes la justifie en introduisant l’idée d’un ordre des cho ses, qui circonscrit la volonté.

Annonce du plan : Ainsi dans ce t extrait, l’auteur procède en trois moments : D’abord, la première phrase constitue une règle de conduite ; ensuite Descartes , dégage la conséquence de sa troisième maxime ; enfin, il justifie son principe, par la proposition qui constitue le troisième mouvement du texte.

* Structure du texte Découpage du texte : Pour chaque partie, se demander quelle est l’idée principale , quel est le concept, le mot ou l’exemple qui l’anime ou l’exprime.

L’articulation des parties se fait par la transition, qui résume en quelque s phrases le contenu de la première partie et annonce l’idée générale de la partie qui va suivre.

Cette transit ion doit s’effectuer de manière dynamique, elle doit restituer la manière dont les parties entrent en relation argumentative les un es avec les autres.

Cette transition peut se faire sous une forme interrogative, ce qui la rend plus pertinente .

Premier m ouvement ( ligne 1 à 6 ) Idée générale : Il s’ agit de l’énoncé d’une règle de conduite.

Mot -clé : Désir Les trois idées formulées dans la première phrase qui constitue le premier moment du texte, peuvent être résumées et simplifiées en une seule proposition : Mieux vaut se changer soi-même, lorsqu’il est plus difficile de changer le monde.

Cette maxime met en rapport deux concepts fondamentaux : celui du désir et celui du monde.

Le monde apparaît, ici, comme l’objet du désir.

Si le désir se définit comme une fin connue ou imaginée, et se manifeste par le manque; le monde , lui , suppose un ordre nécessaire .

Dès lors, comment établir une relation entre ce qui se présente indépendamment de mon pouvoir et l’inclinatio n de ma volonté à désirer ce que lui représente mon entendement ? Toute la difficulté de la question consiste en un réajustement dans l’ordre de m a pensée face à l’ordre du monde.

Pour parvenir à cette fin, Descartes s’efforce après Platon, de solliciter cette partie de l’âme, qui est l’intellect, pour opérer un retour sur soi à la manière socratique, c’est -à-dire « connaît - toi, toi- même » : prends conscience de tes limites.

Ce retour de la pensée sur soi- même, permet. »