Devoir de Philosophie

correction de devoir

Publié le 02/03/2015

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CORRIGE DU DEVOIR Que pensez vous de cette pensée de Karl JASPERS : « les sciences humaines ont apporté toutes sortes de connaissances ; mais non celle de l'homme dans sa totalité » ? « L'homme, selon Démocrite, est ce que tout le monde sait : un être sans mystère ». Face à cette certitude de Démocrite, la question sur la nature de l'homme semble être définitivement résolue. Cependant la connaissance de l'homme dans toutes ses dimensions demeure la préoccupation fondamentale de la philosophie depuis Socrate. Il est certes vrai que beaucoup d'autres sciences s'intéressent aussi à la question de l'homme. Et K. JASPERS estime que « les sciences humaines ont apporté toutes sortes de connaissances ; mais non celle de l'homme dans sa totalité ». Quelle a été la part des sciences humaines dans cette question ? Et qu'est ce qui fait cette difficulté dans la connaissance de l'homme ? La philosophie n'est pas la seule discipline qui s'est préoccupée de la connaissance de l'homme. Les sciences en général mais plus particulièrement les sciences humaines en on fait la priorité de leurs investigations. Il fallait cela pour que l'homme puisse découvrir par la suite tout l'univers qui l'entoure. C'est d'ailleurs cela la conviction de Socrate quand il insistait sur le « connais-toi toi-même ». Il faut que l'homme s'identifie avant de pouvoir connaitre autre chose. Dans ce sens les sciences comme la sociologie, la psychologie, l'anthropologie ont fait de remarquables découvertes sur la nature de l'homme. On sait désormais que l'homme n'est pas un être comme les autres, ni animal comme les autres. Il est bien sûr produit de la nature, mais il est aussi produit de la culture. Et cette culture fait de lui un « animal social ». On analyse donc le comportement de l'homme par rapport à son milieu social et on sait que l'homme est...

« sociologie, ni l’anthropologie n’arrivent pas à se prononcer de façon définitive sur le mystère de la mort par exemple.

De sorte que nous pourrons conclure avec Alain qu’« Il est difficile de déterminer avec suffisamment de précision cette nature humaine qui serait permanente ».

Freud pense même que la partie de l’homme qui est connue de lui-même est plus petite que celle qu’il ne connait pas : « l’inconscient est pareil à un grand cercle qui enfermerait le conscient comme un cercle plus petit ». L’existence humaine pose problème à l’humanité.

Celle-ci s’affaire à se découvrir vraiment dans ses compartiments les plus profonds.

Toutes les sciences qui ont travaillé pour cela ont apporté leur part de solution.

Beaucoup d’étapes ont été affranchies et même les plus insoupçonnées.

Malheureusement l’homme lui-même n’est pas encore satisfait.

Et la question persiste : Qu’est ce que l’homme ? 2- Dégagez l’intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée Texte de Saint Thomas d’Aquin dans L’Etre et l’esprit, PUF, 1964, p.

83 Chacun des êtres qui existent possède ses caractéristiques propres qui le rendent unique dans sa nature.

Dans ce texte tiré de son ouvrage L’Etre et l’esprit , Saint Thomas d’Aquin reprécise cette caractéristique humaine qu’est la liberté.

Selon lui elle dérive de la raison et de ce fait, est absente chez les autres êtres du fait qu’ils n’ont pas, eux la raison.

Après avoir montré que les êtres inertes et les autres animaux agissent sans jugement, il précise que seul l’homme est capable de juger pour agir librement.

Nous discuterons cette thèse après l’avoir expliquée. L’expérience montre que la plupart des êtres agissent d’une manière ou d’une autre.

Seulement qu’ils ne le font pas de la même façon.

Les êtres inertes ont la possibilité d’action, mais en fait de possibilité réelle, c’est qu’ils sont mus.

Ils ne sont pas causes de leurs actions.

C’est l’exemple de la pierre qui chute.

Elle le fait d’un mouvement nécessaire.

Elle ne possède pas de jugement car pour Saint Thomas d’Aquin, tous les êtres privés du pouvoir de connaitre sont incapables de jugement.

De ce fait, ils ne sont pas libres puisqu’ils ne peuvent jamais avoir la possibilité de choix. De même les animaux qui sont capables d’une certaine appréciation posent des actes ; mais ils le font toujours sous la pression d’un instinct qui n’est pas le jugement.

De sorte qu’ils n’ont pas eux aussi la possibilité de choisir.

Parce qu’ils font « un discernement qui est l’expression d’un instinct naturel et non d’une opération synthétique ».

L’auteur donne l’exemple de la brebis qui fuit devant le loup.

C’est un instinct de conservation qui est naturel et qui peut aussi venir de l’habitude.

Là aussi on ne pourra pas parler de liberté. La vraie liberté est celle que portent le jugement et la connaissance.

Elle fait que l’individu est capable de choisir entre deux actions opposées en s’appuyant sur une délibération personnelle éclairée par la raison.

L’homme est le seul détenteur d’une telle liberté car il peut faire « un acte de synthèse qui procède de la raison ».

De ce fait l’homme est le seul être qui peut dévider de ses actes.

Et cette liberté lui est même nécessaire, c’est-à dire qu’il est impossible que l’homme ne soit pas libre par le simple fait qu’il possède la raison. Cette conception de Saint Thomas sur la liberté permet d’apprécier à sa juste valeur ce que c’est que la liberté : c’est la capacité d’agir selon son propre jugement et de ne pas être conditionné par qui ou quoi que ce soit.

L’homme en ce sens est souverain parce qu’il a la 2. »

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