Contrôle continu, explication du texte: Alan F. Chalmers, Qu'est-ce que la science?, Récents développements en philosophies des sciences : Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend
Publié le 10/04/2023
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Maialen Almiñana Martínez, Étudiante Erasmus
Philosophie des sciences
Contr le continu, explication du texte:
Alan F.
Chalmers, Qu'est-ce que la science?, R cents d veloppements en philosophies des
sciences : Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend
Le texte que je me propose d'analyser se trouve dans le troisième chapitre du livre Qu'est-ce que la
science, Récents développements en philosophies des sciences : Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend
d'Alan F.
Chalmers.
L'objectif principal de cet ouvrage et de Chalmers est de servir d'introduction
simple, claire et élémentaire aux points de vue modernes sur la nature de la science.
Mais dans ce
chapitre particulier, l'accent sera mis sur la présentation du rôle de l'observation elle-même dans
l'étude de la nature de la science.
Afin de clarifier l'analyse du fragment en question, j'essaierai d'abord de présenter la thèse et sa
justification dans le texte, puis je préciserai le nœud problématique qui la relie à l'antithèse et je
poursuivrai en résumant le raisonnement des idées qui constituent le fil conducteur du texte, les
étapes de l'argumentation.
Une fois le plan du texte annoncé, suivra le corps de l'explication, où je
développerai les unités conceptuelles synthétisées ci-dessus.
"En ce sens, la théorie précède
l'observation".
Avec cette dernière phrase, que nous expliquerons en détail plus loin dans cette
analyse, Chalmers nous présente explicitement sa thèse en affirmant que les énoncés d'observation
présupposent une théorie et que, par conséquent, la théorie précède l'observation.
Ceci met en
évidence le contraste de l'auteur et le nœud problématique du présent texte avec la conception
inductiviste qui veut que la science commence par l'observation.
De la ligne 16 à la ligne 18, nous pouvons observer ce rejet de l'inductivisme du point de vue de
l'observation avec l'adverbe "contrairement aux affirmations inductivistes".
Le fragment sélectionné est distribué en quatre paragraphes de longueur similaire.
Tous sont
précédés d'un marqueur discursif qui contribue à la lecture organisée du texte et la structure est
inductive, puisque les principaux arguments sont synthétisés à la fin du texte dans la thèse de
l'auteur.
Les idées du texte sont structurées autour de deux façons de problématiser le point de vue
é
é
ô
inductiviste : la fausseté du début de la science avec l'acte d'observation et la faillibilité à la fois des
déclarations d'observation et des théories qu'elles présupposent et, par conséquent, le fait qu'elles
constituent une base faible et peu sûre sur laquelle construire les lois de la science.
Alan F.
Chalmers utilise les quatre paragraphes pour justifier sa thèse de telle sorte que, en premier
lieu, il expose la conception inductiviste de la science qui, en second lieu, explique-t-il, exige la
dérivation d'énoncés universels à partir d'énoncés d'observation singuliers.
Celles-ci requièrent des
théories plus ou moins généralisées et, comme je l'ai mentionné précédemment, doivent être
réalisées dans le langage d'une théorie, aussi vague soit-elle, démontrant ainsi la contradiction de la
thèse inductiviste selon laquelle la signification de nombreux concepts de base est extraite de
l'observation.
À ce stade de mon analyse, je considère qu'il est pertinent de développer les idées que j'ai exposées
ci-dessus en prenant pour acquis un certain nombre de concepts et de théories.
Le type de raisonnement qui permet de passer des énoncés singuliers aux énoncés universels, c'està-dire de la partie au tout, est appelé raisonnement inductif, et le processus, induction.
Pour l'inductivisme, la science commence par l'observation et la source de la vérité d'un énoncé
n'est pas dans la logique mais dans l'expérience, dans l'observation.
Les énoncés obtenus par
l'observation sont connus sous le nom d'énoncés d'observation, à partir desquels, par la
généralisation, des théories et des lois seront dérivées et constitueront la connaissance scientifique.
Nous pouvons distinguer deux types d'énoncés d'observation : les énoncés singuliers, dérivés de
l'observation d'un certain phénomène à un certain moment et en un certain lieu, et les énoncés
généraux, qui se réfèrent à tous les événements d'un certain type en tous lieux et en tous temps.
Les
lois et les théories qui forment la connaissance scientifique sont des énoncés de ce type, que l'on
appelle universels.
Les énoncés d'observation doivent remplir certaines conditions pour établir des
généralisations universelles: le nombre de déclarations d'observation doit être important et répétable
dans une grande variété de conditions, et aucune déclaration d'observation acceptée ne doit
contredire....
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