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Conscient-Inconscient Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait

Publié le 15/02/2019

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            Les Hommes à la différence des animaux, ont une conscience et un inconscient. \"La conscience est toujours conscience de quelque chose.\" Husserl dit que la conscience est en constante activité, elle ne cesse de fonctionner, Husserl la nomme donc « intentionnalité ». Si ce n'est pas d'une chose extérieure par exemple un arbre ou une chaise, cela peut-être aussi un souvenir par exemple le souvenir d'un arbre, d'une action... Il faut donc tout d’abord savoir si nous avons la responsabilité d’assumer les conséquences de nos actes, puis déterminer s’il est possible d’agir inconsciemment.  Est-il donc possible de ne pas savoir ce que l’on fait ?

 

 

            Tous nos actes de conscience ont des conséquences. Un choix entraîne une situation, une pensée apporte une réflexion, parler débauche une discussion, désirer engendre une attente, regretter mène à la peine. « La conscience est toujours consciente » Husserl fait entendre que tout est intentionnel alors d’après lui le sujet sait ce qu’il fait. La conscience est toujours active, elle analyse, elle complète ce qu’elle voit ; si le sujet voit l’une des faces d’un dé de jeu, la conscience déduira des chiffres qui se trouve du coté de la face cachée. Est-on donc responsable de nos actions ?  D’après Bergson, l’Homme n’a pas d’instinct, il réagit par conscience car il serait le seul animal qui puisse se demander « Que dois-je ?». L’animal lui a un instinct, ça l’empêche d’hésiter, c’est un savoir faire inné. Mais la conscience rend l’Homme responsable, elle le libère du poids des habitudes et le rend maître de ses actes. D’après Sartres même sous la torture on peut choisir, c’est un exemple excessif mais il démontre que l’on peut assumer les conséquences de nos actes. Les Hommes dépendent de leurs choix, on ne peut pas dire ce qu’ils seront. « L’Homme est à lui-même sont propre projet. » Cette citation de Sartres prouve que les Hommes changent en situation de crise, même un héro ou un lâche peut changer, ils changent l’essence par leurs actes. Choisir est angoissant, car nous sommes responsables de nos choix. L’angoisse est le fait d’avoir peur de sa liberté, peur de ses choix. On veut la fuir alors on s’invente des contraintes car elles nous rassurent, mais ce n’est que de la mauvaise foi.

            La mauvaise foi est le mensonge de la conscience, on se masque le fait que nous sommes libre. L’Homme préfère obéir que choisir, il veut fuir sa responsabilité mais quoi que l’on fasse, on est responsable. « Nous n’avons jamais été plus libre que sous l’occupation. » Sartres entend que les Hommes, sous l’occupation, avaient tous le choix, entrer dans la résistance, collaborer ou attendre, choisir de ne pas choisir est un choix. « Nous sommes condamnés à être libre. » Cet oxymore de Sartres affirme que l’on est condamné car on ne choisit pas de naître, mais l’on peut choisir ce que l’on sera.  \"Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience.\" Sartres dit encore que l’Homme choisit de devenir ce qu’il sera. Il est possible de lutter contre ses pulsions. Être de mauvaise foi c’est nier l’essence. On aimerait ne plus avoir à choisir, c’est pour cette raison que nous jouons un personnage, on le joue pour nous-mêmes et pour les autres. Cependant nous finissons par croire en ce personnage. La conscience se ment en se cachant la vérité mais elle est toujours morale seulement elle ne veut pas le savoir car elle tient compte de la réalité, de ce qui n’est pas permis ou pas possible.

« est toujours morale seulement elle ne veut pas le savoir car elle tient compte de la réalité, de ce qui n’est pas permis ou pas possible.

Il reste cependant des possibilités où nous ne pouvons pas avoir la responsabilité d’assumer les conséquences de nos actes, comme la maladie.

Une personne atteinte de schizophrénie ne pourrait décemment pas assumer les conséquences de ses actes car elle ne saurait sûrement pas que c’est elle-même qui les a commises.

Une personne atteinte d’Alzheimer ne se souviendrait pas non plus.

Les personnes malades ou celle atteinte de folie n’ont plus la responsabilité d’assumer leurs actions c’est surement cela qui peut les rendre dangereuses.

Il peut arriver quelles n’aient plus la notion de bien et de mal, ou la notion de l’interdit.

L’obéissance est aussi une possibilité.

Dans le milieu du travaille il y a des situations où les employés ne sont pas responsables, par exemple un supérieur qui donnerait des ordres à ses employés, ces derniers exécuteraient les ordres mais si l’une des tâche est mal faîte c’est l’employeur qu’on blâmerait d’avoir une équipe si peu compétente.

Les employés ne savent parfois même pas en quoi consiste leurs tâches, ce qui les rend irresponsables des actes quelles entraîneront.

Il y a également les drogues.

Selon le type de drogues, le sujet aura plus ou moins le contrôle de lui même cependant il aura toujours une part de conscience.

Les personnes qui se défendent en affirmant qu’ils étaient sous l’emprise de l’alcool ou tous autres types de drogues, est un semi-mensonge, nous n’avons plus totalement le contrôle de notre corps et de notre esprit mais il reste tout de même une part de conscience aussi infime soit -elle.

Enfin, d’après Freud, la psychanalyse déresponsabiliserait.

Elle séduit pour avoir des réponses à tout, elle se présente comme la solution car le sujet ne serait responsable de rien, ce serai son inconscient qui serait responsable de tout.

Freud invente un nouveau mythe, il invente un double qui nous contrôle, tout dans notre conduite n’est pas volontaire.

L’Homme se cherche des excuses par la religion, la chance, le destin… « Je ne suis pas responsable d’une pulsion, mais je suis responsable d’y céder.

» Freud confirme que nous avons la responsabilité d’assumer les conséquences de nos actes malgré cela. Pouvons-nous agir inconsciemment ? Il faut tout d’abord émettre une différence entre agir insouciamment et agir inconsciemment.

Être insouciant, c’est quelqu’un qui ne se préoccupe pas de quelque chose, qui ne s'en inquiète pas.

Agir inconsciemment se dit d'un acte qui se produit sans que celui qui le fait en ait conscience, dans la seconde topique freudienne, cela se dit aussi bien du ça, du moi, que du surmoi.

Nous pouvons prendre par exemple les habitudes.

Lorsqu’une action devient habituelle la conscience s’en va, à force de répétition le corps le fait tout seul cela devient un automatisme par exemple lorsqu’on réfléchit à nos mouvement pour nager il se produit une décoordination des mouvements.

C’est le sensori-moteur, c’est ce qui se passe de la conscience.

Tout comme l’instinct animal, les animaux agissent inconsciemment, ils sont soumit.

Seul le dressage peut remplacer et contrarier l’instinct, alors l’animal obéis à une loi extérieur, le dressage ou l’instinct.

Descartes pense que les animaux n’ont pas de conscience, ils ne seraient que des machines d’où la théorie de l’animal-machine qui fonctionnerait comme une montre mécanique, l’animal fonctionnerait grâce aux organes comme la montre fonctionneraient grâce aux engrenages.

L’Homme est-il donc une machine ? La réponse est partagée car l’Homme peut dialoguer alors que l’animal lui communique uniquement (par des phéromones) pour la nourriture, la reproduction et le danger.

Descartes écarte également la notion de pensée inconsciente, il crée donc la première vérité ferme et assurée, le cogito.

« Je pense donc je suis ».

Il marginalise complètement les théories de l’inconscience.

Nietzsche s’oppose totalement à lui.

Ce dernier pense que la pensée vient quand « elle » veut et non quand « nous » voulons car on peut se surprendre à penser.

« Le « moi » n’est pas maître dans sa 2. »

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