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conscience philosophie

Publié le 27/05/2023

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« PHILOSOPHIE  Que signifie « philosophie » ?  « philosophie» L’étymologie : le mot « philosophie » vient du grec philosophia qui est composé de l’adjectif philos (= qui aime) et du substantif sophia qui signifie « sagesse », « science », « connaissance théorique ou spéculative » mais aussi « éthique », quête sereine et modéré du bonheur. En général, les Grecs présentent la seconde comme conséquence de la première.

Étymologiquement, « philosophie » signifie donc « l’amour de la sagesse ».

Reste à savoir ce qu’est la sagesse (la connaissance de la vérité ? Un état de bonheur complet ?) et s’il est possible d’y parvenir.

En général, les Grecs présentent la seconde comme conséquence de la première. renvoie à: -une certaine manière de penser, de réfléchir, de se questionner. - c’est d’abord une discipline théorique, c’est une certaine réflexion sur les choses (comme l’histoire ou les mathématiques) à l’inverse d’une pratique qui implique une action concrète sur les choses (comme la danse ou la mécanique). Ensuite, toute conception du monde, de l’existence peut être qualifiée de philosophie : on parle de la philosophie d’un club de football, ou une philosophie d’une société, la philosophie d’un restaurant, etc. - Pour préciser notre définition de la philosophie, il convient de souligner qu’il est souvent question de paradoxe dans cette discipline.

Un paradoxe* est une contradiction logique, une opposition entre deux idées (par exemple : « Il est interdit d’interdire » est un paradoxe).

Or le mot « paradoxe » vient du grec paradoxa qui signifie contre (para) l’opinion commune (doxa).

On comprend donc que la philosophie est une discipline qui consiste à mettre en doute l’opinion commune, c’est-à-dire à critiquer, évaluer ce que l’on pense habituellement et communément. LA CONSCIENCE (CS) Intro : expression : « Quel inconscient ! » ; « se donner bonne CS » ; « agir en son âme et CS » ; « être consciencieux ». Lorsqu’une personne dit avoir CS de ses actes cela signifie qu’elle déclare s’être rendue compte de ce qu’elle faisait, qu’elle agit en connaissance de cause.

Mais on peut agir sans avoir CS de ce qu’on fait machinalement ss réfléchir ss faire attention. Ces usages du mot conscience nous permettent de distinguer deux significations principales de la notion de « CS » : 1/ SENS PSYCHOLOGIQUE : 1.

Dire que le sujet est conscient, c’est dire qu’il se sait en relation avec la réalité extérieure, notamment par l’intermédiaire des cinq sens qui lui permettent de saisir les choses qui l’environnent comme autant d’objets faisant face au sujet qu’il est. 2.

Mais le sujet perçoit également la réalité intérieure et subjective de ses états d’âme ou de ses sentiments. 3.

Être un sujet doué de conscience, c’est enfin pouvoir se représenter la réalité passée par certains actes de conscience spécifiques comme le souvenir ou encore pouvoir envisager la réalité à venir par d’autres actes de conscience tels l’imagination, le désir ou le souhait. → L’idée que la conscience est un certain savoir est suggérée par l’étymologie : le mot latin conscientia formé du préfixe cum (avec) et du radical scientia (connaissance, savoir) peut donc être décrite comme la faculté d’ajouter à un fait (par exemple un certain état du corps ou une action) une connaissance, un savoir immédiat de ce fait.

« Je suis conscient » signifie donc en même temps que j’agis ou quelque chose m’arrive, je sais immédiatement que j’agis ou que cela m’arrive ; j’en ai connaissance. « Science ss conscience n’est que ruine de l’âme » François Rabelais 2/ SENS MORAL de la notion de conscience : Quand le contenu de la conscience consiste en des jugements de valeurs (portant sur ce qui doit être, ce qui est bien ou mal, ce qui est juste ou injuste), on a affaire à la conscience morale. Valeurs reposent sur des normes donc critères qui permettent d’évaluer une situation : Axios (en grec) = valeur donc l'axiologie c'est l'étude des normes et des valeurs. La conscience morale = juge intérieur de la valeur de la pensée ou de l’action. Cela dit il ne faut pas confondre moralité, amoralité et immoralité. L’homme amoral (=qui est étranger à la morale) ou immoral (=qui est contraire à la morale) n’est certes pas privé de conscience psychologique, simplement il ne discerne plus le bien du mal. I.

La découverte de la conscience moderne ? A.

La conscience, une invention de la philosophie Les grecs de l’Antiquité tardive (VIIIe avant notre ère) n’avait pas de mot correspondant à ce qu’on appelle CS et qd on dit cela on veut dire que pour l’homme grec l’expérience de l’individu est tourné vers le dehors plutôt que centré sur l’introspection psychologique (acte de regarder en soi en prêtant attent° à ses pensées, ses émotions et ses états d’âme) et la réflexion sur soi. Pour les grecs : Un homme se défini en fonction de ses actions ses œuvres etc et non en fonction de ses états d’âmes, de ses sentiments ect.

Il es défini donc en fonction de son extériorité et non selon son intériorité. Malgré l’invitation au « connais-toi toi-même » traduit en grec « gnathi seauton » célèbre maxime dont Socrate avait fait sa devise, l’idée d’une analyse de la CS est assez étrangère aux premiers philosophes.

L’idée d’intériorité et de psychologie apparaît à l’aube du christianisme car les chrétiens accordent une grande importance à l’introspection morale (faute, péché,..)et à la connaissance de soi : ex « Les Confessions » de Saint Augustin : 1er auteur qui écrit ses sentiments, ses pensées etc : 1er à faire une introspection. B.

La conscience de soi est-elle ce qu'il y a de plus connaissable ? Se connaître soi même peut être une entreprise ardue comme le souligne très bien Montaigne dans ses Essais(1582).

En effet, tout se meut, tout change, tout devient, Montaigne ne se contente pas de déplorer la précarité des choses ou les inconstances, il pose la qst° de la vérité : est ce que la raison peut atteindre la conscience ? La question de la vérité et de sa mutabilité à travers plusieurs éléments du texte : - Le concept de nature humaine : ce qui produit pour l’homme un potentiel inné auquel il a accès indépendamment de son vécu.

Ex : liberté, dignité, pensée, imagination …. - L’exemple de l’eau qu’on empoigne - La raison impuissante pour trouver du permanent et du subsistant dans l’être. Subsistant : ce qui existe encore après une disparition d’élément : arbre perd une feuille ou ses fruits mais reste un arbre Permanent : ce qui dure, qui demeure sans discontinuité sans changer Connaître : c’est avoir à l’esprit l’idée plus ou moins précise d’une chose abstraite ou concrété, existant ou non, d’une certaine manière, c’est juger.

Juger, c’est dire qu’il en est ainsi. REPERE PHILO : abstrait / concret : Est abstrait ce qui est retiré da la réalité pour être considéré de façon générale.

Ex : un arbre désigne d’un même nom tout les hêtres, boulots… Est concret ce qui se présente immédiatement, comme une totalité. Exemple : Le concept d’arbre peut être dit abstrait en ce sens qu’il désigne ce qu’ont en commun les bouleaux, les frênes et les hêtres, etc.

et qu’il permet de ranger ces espèces sous le même concept générique d’arbre.

Le concret aurait le privilège d’être touché et perçu dans telle forêt déterminée et il aurait le privilège d’être plus proche de l’expérience. Mais il faut en quelque sorte que l’objet demeure dans les limites que lui a assignées ma connaissance, c’est du moins le but de la raison (faculté de connaitre, de discerner le bien du mal) ms finalement toutes les connaissances, énonciations n’est que provisoire et en quelques sortes mobiles comme nous dit Montaigne. Le scepticisme (de skeptikos "qui examine, qui réfléchit"> examen critique) est une doctrine selon laquelle l'esprit humain ne peut atteindre une vérité de façon générale. Le scepticisme s'oppose au dogmatisme. Le scepticisme est issu du pyrrhonisme (un scepticisme radical,) une doctrine fondé par Pyrrhon d'Élis qui soutient la suspension du jugement pour juger d'une situation. Montaigne s'inscrit dans la tradition sceptique puisqu'il relève que la raison humaine désespère de ne pas pouvoir appréhender la vérité des choses et nous invite à une certaine modestie sur ce que l'on peut connaître de la nature humaine, mais plus généralement, des choses du monde. Texte de Bergson : L'Énergie Spirituelle, 1919 : Selon Bergson, rien n'est plus simple, plus accessible que la conscience car chacun en a une expérience immédiate (concrète) ne serait-ce que dans le rapport de la conscience aux trois dimensions du temps, la conscience est à chaque instant : attention au présent ; mémoire du passé ; anticipation de l'avenir (simultanéité) : « Retenir ce qui n’est déjà plus, anticiper sur ce qui n’est pas encore voilà donc la première fonction de la CS ». Mémoire chez Bergson dans Matière et Mémoire : 2 types de mémoire : - mémoire souvenir (capricieuse et spontanée,.... »

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